Et ce fut un nouvel hiver, aussi mort que le précédent avait été vivant d'une mystérieuse vie: la place de l'église sans bohémiens; la cour de l'école que les gamins désertaient à quatre heures... la salle de classe où j'étudiais seul et sans goût... En février, pour la première fois de l'hiver, la neige tomba, ensevelissant définitivement notre roman d'aventures de l'an passé, brouillant toutes les pistes, effaçant les dernières traces. Et je m'efforçai, comme Meaulnes me l'avait demandé dans sa lettre, de tout oublier.