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Critiques de Aseyn (63)
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Bolchoi Arena, tome 1 : Caelum incognito

Très bonne bande dessinée sur le Metavers, cet univers alternatif virtuel qui est ici mis en scène. Le scénario est vraiment très immersif (heureusement vu le sujet...), les dessins assez simplistes rendent l’ensemble immédiatement accessible. Mon bémol concerne les scènes de bataille spatiales, que j’ai moyennement goûtées. Mais l’ensemble reste positivement... dépaysant.

Pas besoin d’une grande culture SF pour s’y plonger, même si on peut y trouver des références (Matrix ?) et le modernisme (Mining ?) de cet univers futuriste est crédible.

Je commande la suite pour Noël.

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Bolchoi Arena, tome 1 : Caelum incognito

Le Bolchoi c'est l'avenir ! Dans ce futur, le Bolchoi est un immense réseau de réalité virtuelle. Quand Dana montre à Marje l'étendue de cet univers qu'on peut exploiter comme s'il s'agit d'un exploitation spatiale, Marje comprend rapidement les enjeux de ce réseau. Beaucoup d'actions, on passe rapidement du réel au virtuel, les personnages changent de l'un à l'autre. Petit à petit, une réalité prend le pas sur l'autre. J'ai eu du mal à saisir tous les enjeux de ce Bolchoi mais on s'immerge rapidement dans cet univers incroyable, les vues sont géniales, on est au coeur de l'action. Evidemment ce tome en amène un autre, on ne peut rester sur tant d'interrogations !
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Bolchoi Arena, tome 1 : Caelum incognito

Vous rêvez d’aller dans l’espace? De conduire un vaisseau spatial? D’explorer les merveilles de l’univers? De devenir immortel? Ou juste d’être quelqu’un d’autre? Et bien le Bolchoï, une immense plateforme de réalité virtuelle, vous offre toutes ces possibilités! Marjorie, une jeune scientifique passionnée d’astronomie, va se laisser initier à ce nouveau monde par son amie Dana, sans se douter que cet univers virtuel plus vrai que nature recèle ses propres dangers…



Et bien! Moi qui ne suis pas une grande adepte de tout ce qui est Science-Fiction habituellement, je dois dire que je me suis complètement laissée embarquer par cette aventure spatiale virtuelle! Passons sur le fait, quelque peu improbable, que l’héroïne découvre tout juste le Bolchoï (comme si aujourd’hui, un jeune de 20 ans, dans un pays industrialisé, découvrait internet! A moins d’être Mormon, ça doit être assez rare…), puisque c’est ce qui nous permet, en tant que lecteur, de découvrir cet univers fantastique à travers les yeux d’une noob (un néophyte dans le vocabulaire geek que je maîtrise bien mal!). Un monde qui reprend les codes du jeu vidéo ou de plateau du type: conquête de territoire, développement des ressources, combats, vies illimitées, level à passer, points d’expériences, mais en y ajoutant la dimension réseaux sociaux avec des followers comme des détracteurs, des investisseurs, des likes…Un monde qui rend addict et dans lequel on peut très vite se retrouver puissant aussi bien que dépossédé de soi-même…



Un premier tome complexe mais passionnant et plein de promesses, qui pose le décor avec brio, notamment grâce au dessin très réussi d’Aseyn et à son petit côté vintage qui n’est pas sans rappeler le dessin de Katsuhiro Otomo, auteur et dessinateur du célèbre manga Akira. Par ailleurs, le cliffhanger de la dernière page joue parfaitement son rôle et donne envie de se jeter sur la suite! Une chouette découverte en somme!
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Abigail, tome 1 : Edward le heros super

Cette bande dessinée reprend les thèmes des comics américains de super héros, d’une manière parodique, ironique, mais une ironie pleine de respect. Le graphisme oscille entre une réalisme pop au couleurs acides et une dessin d’album pour enfant, c’est assez étrange, et souvent magnifique, il y a un décalage entre le graphisme et l’histoire, on ne sait jamais à quel degré il faut se placer dans la lecture, l’album pour enfant, le comics américain de super héros, ou sommes nous dans le fantasme de cet enfant, Edward, dessiné avec une tête ronde, un nez en forme de manche de casserole et des membres tubulaires, amoureux d’Abigail, une jeune adulte, dessinée dans un style réaliste. Le scénario est alambiqué comme dans les comics avec toujours ces histoires de vengeances, de frustrations du passé qui ressurgissent, de lutte entre le bien et le mal, c’est tourné dans une dérision condescendante et pleine de tendresse, avec un décalage toujours présent et subtil. C’est une bande dessinée vraiment déroutante et inatendue, et j’aime ce genre de surprises.
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Comprendre Camus

Essai graphique de Jean-François Mattéi. Illustration d’Aseyn. À paraître le 31 janvier 2013.



Albert Camus est un homme de paradoxes. Pour Jean-François Mattéi, il est surtout un homme de malentendus. Ce bref essai vise à rétablir certaines vérités et à balayer les jugements à l’emporte-pièce. C’est en analysant les trois cycles de l’œuvre camusienne que Mattéi fait le jour sur les troubles et les paradoxes de l’auteur. L’absurde est le premier convoqué, suivi par la révolte et bouclé par l’amour.



Jean-François Mattéi rappelle tout au long du texte que Camus était un grand angoissé et que la source de cette angoisse latente est l’amour fou qu’il portait à sa mère, sentiment hélas non payé de retour. « Il aimait sa mère d’un amour désespéré qu’elle ne pouvait lui rendre, sourde et demeurée, enfermée à jamais dans son silence. » (p. 19) Loin des théories freudiennes, il s’agit de voir comment le manque de reconnaissance de ses origines a troublé Camus : orphelin de père et quasiment privé de mère, l’auteur a toujours couru après l’expression d’un amour qui a fondé toute son œuvre.



On aurait tort de réduire Albert Camus à la seule peinture de l’absurde, mais c’est bien dans cet angoissant sentiment que sa création prend pied. L’absurde naît du désespoir de ne pouvoir se relier totalement au monde, notamment à sa mère qui est un univers à elle seule, et du désarroi de ne pouvoir percevoir le sens de toute chose. « L’homme et le monde seront morcelés, et le divorce sera à jamais consommé. » (p. 33) Ce hiatus originel et éternel conduit l’homme à la révolte.



« On peut s’indigner seul, on ne se révolte qu’en compagnie des autres hommes. » (p. 43) L’absurde appelle la révolte : elle est l’espoir et l’action. D’aucuns se sont étonnés, voire indignés, des positions de Camus contre la peine de mort et l’utilisation de la bombe atomique. Nombreux sont ceux qui n’ont pas compris ses propos sur la justice quand, devant les bombes lâchées dans les tramways d’Alger, il a déclaré préférer sa mère à toute justice. Pour Camus, la lutte pour la justice ne justifie jamais la mort d’innocents. « La révolte, qui procède de l’absurde, sera à la fois refus de l’injustice et consentement de l’humanité. » (p. 44) Et c’est ainsi que naît l’amour, achèvement suprême de la révolte.



Albert Camus aimait l’Algérie qui l’avait vu naître, mais il était parfaitement reconnaissant de la culture française qui lui avait permis de se sortir de la misère. Pour les Arabes comme pour les Français, impossible de concilier les deux. Et c’est parce qu’il a refusé de choisir que Camus s’est retrouvé seul, repoussé par ceux dont il partageait les idées. Voilà qui aurait pu le troubler ou l’aigrir. Mais il n’a jamais trahi ses engagements et ses idéaux. « Ce n’est pas Camus qui abandonna les positions morales universelles de la gauche ; c’est à ses yeux la gauche qui abandonnait ces positions morales dont relève l’humanité tout entière. » (p. 67) Absurde, révolté et aimant, Camus est l’humaniste ultime.



Sa mort prématurée a hissé son histoire au rang de destin. Le mythe de Camus n’est pas près de s’éteindre, mais il était temps de corriger les malentendus. Jean-François Mattéi propose un court essai riche en réflexions. Entre biographie et étude de l’œuvre, le texte réhabilite Camus, le montre sous un jour débarrassé des ombres. Le seul bémol dans ma lecture est purement formel : les fréquents changements de casse alourdissent le texte et lui donnent parfois l’air d’une leçon dont il faut retenir les informations importantes.



Les illustrations d’Aseyn sont en parfaite adéquation avec l’œuvre d’Albert Camus. Le trait est épais et dense, mais le dessin n’est jamais lourd. Et les camaïeux de noir et de gris sont étonnamment vibrants, presque lumineux. Comme dans les textes camusiens, l’étincelle de l’espoir et de l’amour est là pour faire reculer l’absurde et alimenter la révolte.



2013 est l’année Camus, alors relisez les textes de cet auteur et n’hésitez pas à découvrir l’essai de Jean-François Mattéi.

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Nungesser

C’est un roman graphique qui raconte de façon à peine romancée la vie de Nungesser. Nungesser est un personnage haut en couleurs, héros picaresque de la première guerre mondiale, tête brulée, casse-cou, hâbleur, fonceur, séducteur. L’histoire est racontée du point de vue de sa maîtresse, ce qui permet quelques légers arrangements avec la réalité. Le graphisme est beau, uniquement travaillé aux traits fins, assez brut, comme élaboré directement à la plume. Je regrette quand même que le texte en off, de la main de cette maîtresse, soit écrit dans une typographie manuscrite difficile à lire, trop petite et pas très facile à déchiffrer. Pour ce qui est de l’histoire, le personnage est tellement extravagant dans la réalité, qu’il n’est pas difficile d’en faire une aventure épique et folle, parce que cette vie, c’est une grande aventure qui flirte avec les légendes héroïques. De part son graphisme sobre, cette narration mêlant le simple témoignage au lyrisme épique, cette bande dessinée est une lecture vraiment passionnante où l’on retient son souffle, tout en n’étant qu’une simple biographie. On se demande juste comment Hollywood ne s’est pas encore emparé de ce personnage.
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Bolchoi Arena, tome 1 : Caelum incognito

Internet est mort, vive le Bolchoï ! Ce réseau mondial de réalité virtuelle plus vraie que nature où on peut pourtant y faire à peu près tout ce qu'on veut. Marje, le personnage principal, en profite pour étudier "de plus près" Titan, un satellite de Saturne, et se découvrir des talents inattendus pour une nouvelle utilisatrice, notamment en pilotage de vaisseau.



Si on retrouve des éléments ou archétypes un poil classiques ou déjà vus en films/mangas/animes dans ce genre de SF (la techno virtuelle qui nous transporte littéralement dans son monde, la noob qui réussit bien mieux qu'elle ne le devrait vu son niveau (talent inné ou quelque chose d'autre ?), même le cliffhanger à la fin est déjà vue), force est de constater que c'est extrêmement bien exécuté et sacrément efficace. Le rythme est savamment dosé, on s'émerveille avec Marje de ses découvertes dans le Bolchoï, on est gagné par la même excitation qu'elle dans les phases de rush et d'action, dont certaines s'avère ultra jouissives. On est pris au jeu, la BD se dévore et on veut en explorer vite plus. Il faut dire que l'univers, plein de possibilité, est captivant.

Pour les passionné.e.s de sciences, en particulier d'astronomie et de planétologie, Marje est un kiff total. Elle arrive (et le scénariste à travers elle) à nous partager son amour pour l'espace, ses anecdotes et informations à ce sujet, tout en nous offrant des vues magnifiques grâce au talent d'Aseyn.

Le dessin est à la croisée du manga et d'un style franco-belge plus classique, très efficace dans l'ensemble, même si les couleurs pastel passées, presque fades par moments, m'ont laissé dubitatif. Autant ça marche bien sur certains passages, autant d'autres manquent de contrastes, mais c'est une question de goût je suppose.



Et puis il n'y a que dans le Bolchoï que vous verrez un corgi humanoïde voler les pots de miel d'ours trognons, armé de sa baguette magique !



Une chose est sûre : j'ai hâte de découvrir la suite de cette série qui s'annonce trépidante et passionnante.
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Nungesser

Voilà une BD se voulant être la biographie d'un homme qui a su faire de sa vie une légende.

Charles Nungesser a eu donc une destinée bien atypique.



Et ce projet de BD n'est, pour une fois, pas né de l'esprit d'un dessinateur ou scénariste, mais bel et bien de la passion d'un éditeur (Didier Borg à l'époque pour Casterman) pour cet aviateur.



Il confiera ainsi sa passion et ce projet au scénariste/dessinateur Fred Bernard. Celui-ci, par manque de temps, choisira et confiera finalement judicieusement le dessin à l'artiste Aseyn pour ce projet, et cela fait une superbe alchimie.



Le dessin :



Cet ouvrage, en noir et blanc, ressemble finalement beaucoup plus à un roman graphique qu'à une BD.



Le trait de Aysen est superbe, délicat et dynamique à la fois, et léger et suggestif. Un vrai trésor visuel !



Aysen a une technique de dessin bien particulière mais très appréciable !

Les traits semblent s'effacer par moment comme pour un manuscrit vieilli... Par moment le dessin semble avoir été fait par une tracé léger et continu, d'une traite sans lever la main, et paraissant non abouti mais cela fait un petit effet romancé et poétique non négligeable.

Une technique si j'ose dire "aérienne" particulièrement appliqué pour les scènes de vol.



Ce dessin est vraiment splendide et instaure une belle ambiance de fraicheur et de liberté.



A contrario, les scènes au sol, font souvent l'objet de beaux aplats de noir histoire de bien nous remettre les pieds sur terre.



Aysen s'est aussi fortement documenté notamment pour suffisamment détailler les beaux bombardiers Voisin III ou le Nieuport « Bébé » et le Nieuport 17 ou bien le légendaire oiseau blanc (biplan Levasseur).

Les personnages sont beaux, particulièrement réalistes et ayant tous évidement existé.



Les mises en scènes, surtout les aériennes, sont incroyables et l'on ne devine certainement pas le nombre d'heures passées derrière l'écran pour atterrir à ce résultat...

Et oui Aysen, selon ses dires, a totalement travaillé sur ordinateur ! (voir l'article https://www.ligneclaire.info/bernard-aseyn-29381.html)



Rien à dire, graphiquement le dessinateur nous a fait voler au septième ciel...



Le scénario :



Le scénario n'est ni plus ni moins une biographie séquentielle du personnage Charles Nungesser.

Sa vie atypique se prête évidement parfaitement bien à une BD.

L'histoire est riche en évènement et reflète parfaitement vie et anecdotes du personnage.



La petite idée en plus vient de l'excellent travail de narration, voie off portée par le personnage "d'Emilie", l'amoureuse et la maîtresse de Nungesser.

Cela donne une grande touche romancée sympathique, d'autant que l'on peut s'interroger sur l'existence réelle de la dite "Emilie", et qui nous procure une petite émotion finale et un certain attachement à ce héros dandy d'une autre époque.



Le découpage est vif et dynamique, les pages et cases sont grandes et claires, renforçant ainsi cette impression de liberté, d'amour de la vie etc...



En bref, Fred Bernard, nous fait l'exposé, de la plus simple des manières, de la vie de cet As des As.



Ce livre fut une belle surprise pour moi par son coté graphique planant peu commun et par le destin de cet homme encore peu connu de nos jours


Lien : http://www.7bd.fr/2017/06/nu..
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Bolchoi Arena, tome 1 : Caelum incognito

Une formidable série SF dont deux tomes sont sortis actuellement. Elle nous interroge sur notre relation aux jeux en ligne.



Nous suivons principalement deux amies, dont l'une va initier la seconde à Bolchoï Arena, une plateforme complexe qui amène le joueur au sein du système spatial à remplir des missions.



Mais ce jeu d'action, même s'il se veut inoffensif, révèle l'existence de forces économiques en présence avec des enjeux et des manipulations.



Dana a même réussi à se faire énormément d'argent en mettant en place une stratégie de jeu adaptée à ses ambitions.



Marj, contre toute attente, va plonger dans Bolchoï Arena et se passionner notamment pour les nouvelles planètes.



Malheureusement elle se fait rapidement plusieurs ennemis au sein du jeu. De plus, des lags menacent sans cesse la stabilité de la plateforme...



J'ai adoré les deux tomes tant pour la qualité et l'originalité des illustrations avec un joli jeu de couleurs que pour l'histoire qui intrigue.



Il n'y a plus qu'à attendre la suite !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Bolchoi Arena, tome 1 : Caelum incognito

« Ça va être flippant, tu te sens prête ? » (p. 5) Grâce à son amie Dana, Marje découvre le Bolchoï, une plateforme de réalité virtuelle où chacun, via son avatar, peut devenir ce qu'il veut : explorateur, coureur de rallye ou vaillant chevalier. « Laisse-les te tuer, bon sang ! / Mais c'est stupide ! Je vais pas crever juste pour être polie ! / Tu n'as rien à perdre ! Tu te laisses mourir et demain on y retourne, loin de ces installes ! » (p. 41) La jeune doctorante prudente souhaitait initialement explorer Titan et d'autres planètes pour enrichir sa thèse, mais elle devient rapidement, et à la surprise de tous, une excellente joueuse. « La science ne se fait pas dans le vide. Il faut de la patience, mais aussi de l'imagination. Ce sont nos rêves qui sont le moteur. La science n'est qu'un outil à leur service. » (p. 115) Son enthousiasme ne fait que croître quand de nouvelles zones sont débloquées dans le Bolchoï : les potentialités pour investir et coloniser sont infinies. Et Marje se découvre une ténacité et un goût de la victoire qu'elle a bien du mal à canaliser.



Avec ses bonus en réalité augmentée, cette bande dessinée offre une aventure plus que dépaysante, et ce en dépit d'un look un peu rétro. Je n'ai pas reconnu le trait de Boulet, mais j'ai eu l'impression de lire l'une des vieilles BD que mon grand-père gardait dans son bureau. Entre hypermodernisme et vintage cool, le premier volume de Bolchoï Arena pose les bases d'une histoire qui tient en haleine. Et j'ai plutôt hâte de lire la suite des mésaventures de Marje. « Je croyais qu'on ne pouvait pas avoir mal dans le Bolchoï ? » (p. 66)
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Bolchoi Arena, tome 1 : Caelum incognito

(...)

J’aime les histoires dans lesquelles les frontières de la réalité sont repoussées et flirtent avec d’autres mondes, alors bien sûr, j’ai aimé ce 1er tome! Ici, on est surtout dans la présentation des personnages et du Bolchoi, donc il faudra attendre le prochain tome pour entrer véritablement dans le vif du sujet, surtout que celui-ci se termine sur un cliffhanger plutôt alléchant. Mais on a déjà l’occasion de voir que cette réalité virtuelle a des possibilités infinies.



A ceux qui rêvent de conquête spatiale et d’exploration intergalactique, le Bolchoi offre des aventures sans fin. Mais chaque médaille à son revers: il devient difficile de quitter le jeu pour revenir à la réalité. Et lequel des mondes est le plus réel, d’ailleurs?



J’ai été décontenancée par les dessins et les couleurs lorsque j’ai ouvert cette BD. Les personnages aux formes un peu arrondies, aux visages parfois flous, m’ont déstabilisée. Mais il faut reconnaître que ça correspond parfaitement au sujet: les contours de la réalité sont également fluctuants. De même, les décors du Bolchoi m’ont semblé plus précis que ceux du monde dit réel.



En SF, on est habitué-e-s et on s’attend à du sombre, ne serait-ce que pour le fond, c’est-à-dire l’infinité de l’espace. Ici le noir est rare, il laisse place à des camaïeux de tons pastels, parfois légèrement acidulés. Quelques planches se permettent plus de vivacité, suivant les personnages auxquels on s’attache.



Cette BD a été une bonne surprise, au final. Je me suis vite habituée aux dessins et aux couleurs et je me suis rapidement laissée prendre au jeu. J’avais hâte d’en apprendre plus sur le Bolchoi et sur la façon dont les personnages allaient s’y découvrir eux-mêmes. J’espère que le tome suivant ne se fera pas trop attendre!



En bref, une bonne lecture, une belle découverte 🙂
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Bolchoi Arena, tome 1 : Caelum incognito

Les gamers et fan du dernier film de Steven Spielberg à savoir Ready Player One adoreront ce scénario qui ressemblent comme deux gouttes d'eau au présent récit. J'avoue que je ne suis pas trop fan de ces mondes virtuelles que l'ont voit à travers un casque même si cela fait un peu gadget au début car ultra-réaliste.



Maintenant et objectivement, c'est assez bien écrit même si le graphisme semble faire pâle figure dans un style plus rétro. Il est clair que les mondes virtuels peuvent être un sujet intéressant dans la société actuelle où les réseaux foisonnent. Il est également question du futur et de la colonisation de l'espace. Quoi de plus excitant pour une gamine de faire une petite escapade sur Titan.
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Bolchoi Arena, tome 1 : Caelum incognito

Très bonne surprise que cet album à la maquette et identité graphique surprenante. Que ce soit le dessin d'Aseyn qui emprunte totalement aux manga un peu rétro et mal imprimés ou aux vieilles BD vintage on sent dans la démarche du projet l'intention de s'éloigner des canons commerciaux faits de belles couvertures aux couleurs éclatantes. On a donc un vrai manga, que ce soit par son thème (de jeunes gens découvrent un monde virtuel qui prends le dessus sur leur vie réelle) ou par le dessin et design. Sur ce plan, si les personnages sont un peu rapidement dessinés, les plans larges spatiaux et vaisseaux sont remarquables par leur technicité et gigantisme. Du coup la lecture de ce premier volume est très agréable et nous introduit dans l'univers des jeux vidéo avec son langage particulier à base de Level et de respawn... Sur le pitch on est très proche du Ready player One de Spielberg, avec des airs narratifs des Jours qui disparaissent. On suit donc une étudiants du futur qui découvre ce monde virtuel et à tendance à s'y perdre, le récit passant abruptement de séquences virtuelles au réel de façon à montrer la perte de sens de l'héroïne qui s'éclate avec les possibilités fabuleuses de cet univers où elle semble exceller en tout. Une BD qui donne du peps et qui peut devenir un vrai blockbuster pour peu que le graphisme s'affine un peu.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Bolchoi Arena, tome 1 : Caelum incognito

Bolchoi est tout simplement l'avenir de l'internet. Ce nouveau réseau mondial de réalité virtuelle permet de réaliser tous les fantasmes surtout celui de notre héroïne Marjorie (Marje pour les intimes ). Cette jeune étudiante est fan d'astronomie et bien évidemment ses études sont dans ce domaine. Elle aime par dessus tout le satellite Titan de la planète Saturn et va pouvoir profiter des possibilités offerte par le Bolchoi pour pouvoir la découvrir et l'étudier tout en s'amusant.



Justement parlons un peu de Marje cette féru de science et surtout de l'espace. On ressent vraiment son engouement à chacune de ses découvertes et on partage sa joie.

Elle est vraiment attachante et par moment elle va un peu décevoir par son comportement envers son homme ou par le manque de soin apporté sur ses recherches, le bolchoi passe devant toutes ces priorités. Elle va montrer aussi une certaine aptitude sur le réseau et va se faire remarquer pour ses prouesses qu'elle va réaliser. Une demoiselle épatante, sociable mais qui ne manque pas de caractères.



L'histoire en elle même est tout simplement excellente avec un rythme bien dosé. On passe un très bon moment sur le bolchoi, on découvre ses nombreuses possibilités et surtout ces sorties dans l'espace qui en mette pleins la vue.

Les planches sont superbes avec un choix de couleurs pastels bien choisis pour donner de la maturité à l'œuvre et surtout le détail pour les vaisseaux et les planètes est tout simplement ahurissant.



Que dire à part que c'est un gros coup de cœur pour moi.

J'ai passé un excellent moment avec cette BD et la fin présage un tome 2 tout simplement excellent.

Si vous êtes fan de science fiction et surtout de Space Opéra n'hésitez surtout pas 😉

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Comment je me suis fait plaquer... : Et aut..

On a tous connu au moins une rupture dans sa vie à moins de ne pas avoir franchi l’étape de la première rencontre ou d’être associable. Ce sont des moments qui font mal car on est victime d’un rejet après avoir connu l’extase. Ces moments peuvent entrainer la perte d’estime de soi ou pire encore la dépression. L’abandon n’est pas quelque chose de facile à vivre. Il faut savoir passer le cap de la souffrance post-rupture.



Nous avons droit à de petites histoires de rupture amoureuse. Chaque auteur fait son propre récit avec son style graphique. Par conséquent, nous avons une sorte de compilation. Certaines histoires sont dramatiques, d’autres sont sur un mode plus léger. Bref, il y a également des inégalités sur la qualité de ces 15 nouvelles avec certaines meilleures que d’autres.



C’est plutôt adressé à un public ado ou jeunes adultes qui se consoleront en observant le malheur des autres. La solitude est peut-être la meilleure alliée.



En conclusion, cela manque de saveur. Et puis comme le dit le dicton : une de perdue, dix de retrouvées ! Autre version : j’en donnerai 10 pour que tu reviennes !
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Bolchoi Arena, tome 1 : Caelum incognito

Après les maints avis positifs que j'ai vus passer et les mille et une recommandations des libraires d'une bonne poignée d'établissements, je suis plutôt déçue par ma lecture de Bolchoï Arena.



Le pitch : Marje est doctorante en astronomie, passionnée par son domaine de recherche, et vient de se mettre au jeu de réalité augmentée le plus hype. Simulations de batailles spatiales, courses de vaisseaux, exploration de l'univers... le concept donne l'eau à la bouche !

Marje devient accro et commence à délaisser son travail, manque des rendez-vous importants, ment à son mec et le laisse sur la touche. L'addiction s'installe et menace de foutre en l'air sa relation et ses efforts à la fac.



J'ai eu un peu de mal avec le style de dessin, très manga old-fashioned je trouve (pas mon style du tout), d'autant que les avatars des deux héroïnes se ressemblent pas mal, difficile de les différencier. En revanche j'ai adoré les couleurs aux tons pastel/rétro.



Pour ce qui est de l'histoire, j'ai eu l'impression de prendre le train en route, train lancé à toute allure. Comme s'il y avait eu un tome 0 mais que personne ne m'avait prévenue. On ne nous explique pas concrètement ce qu'est le Bolchoï, ni son fonctionnement. Quand a-t-il été créé ? Par qui ? Comment sont choisies les régions débloquées ? Pourquoi les joueurs y font les mêmes choses que dans la réalité ? (Genre traités de commerce, alliances économiques...) Je ne suis pas une gameuse, alors ces questions peuvent paraître absurdes aux initiés. Je déplore simplement que cette BD ne s'adresse pas à une cible plus large.



Une remarque : je ne comprends pas la pseudo-explication comme quoi ils ne peuvent pas déroger aux règles de la physique dans le Bolchoï, excepté sur Terre, car soi-disant ça consommerait trop d'énergie. Eh oh tout jeu vidéo a été au préalable codé par des êtres humains, qui ont la liberté de définir les règles, machine learning ou pas. Donc pour moi c'est une excuse bidon qui ne fait qu'embrouiller le lecteur, comme certaines remarques centrées sur la recherche scientifique.



Le cliff-hanger fait bien son taf : malgré mon ressenti de lecture plutôt bof, je suis très curieuse de connaître la suite de l'histoire.



Je conseille la BD aux geeks et aux personnes ayant un penchant pour la physique, l'astro ou la recherche scientifique en général (bien que ce ne soit pas l'objet central de la BD). Pour les autres, si vous êtes allergiques aux sciences, à l'espace et/ou aux jeux vidéos, je ne vous la conseille pas trop... Mais je peux me tromper.
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Bolchoi Arena, tome 1 : Caelum incognito

La meilleure BD de science-fiction que j'ai lu depuis des années !



Une histoire ambitieuse qui imagine l'évolution des réseaux sociaux et du monde virtuel dans un proche avenir. On est aspiré par l'histoire et une grande maîtrise de la narration. Vivement la suite...
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Bolchoi Arena, tome 1 : Caelum incognito

Une bande dessinée très sympathique racontant les débuts d’une jeune femme découvrant un nouveau jeu vidéo immersif en réalité virtuelle. On suit à la fois la vie quotidienne de Marjorie et les aventures de son avatar dans le jeu de science-fiction dans lequel elle passe de plus en plus de temps. Un dessin sobre mais efficace, un scénario prenant : tout pour me plaire !
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Nungesser

J'avoue, je ne connaissais pas Charles Nungesser. Et si, au terme de la biographie que Fred Bernard lui consacre, je peux avoir l'impression d'avoir perdu quelque chose, ce n'est pas vraiment au travail d'Aysen et Fred Bernard que je le dois.



Fred Bernard et Aysen font un travail considérable, minutieux, fouillé. Mais je n'ai pas accroché, pas un instant. Dès le départ, j'ai été rebuté à la fois par le dessin et par la manière de livrer le récit.



Le dessin est hyper précis, avec une masse de détails. Trop de trop, à mon avis. Beaucoup de planches ont juste provoqué en moi une réaction de rejet, de refus. C'est à la limite du fouillis et je ne suis pas convaincu que le noir et blanc soit le meilleur choix. Je peux reconnaître le travail, impressionnant sans doute, mais cela m'a laissé froid.



Côté récit, c'est du chronologique basique de chez basique, et on se met dans la peau de la maîtresse de Nungesser qui raconte en 'tu' l'histoire de celui-ci. Je n'ai pas trouvé cela lumineux. D'autant que le récit est écrit avec une typographie tout à fait alambiquée, rendant la lecture pénible, franchement pénible. Les auteurs ont visiblement une grande admiration pour Charles Nungesser. Ils arrivent à nous rendre sympathique quelqu'un qui n'aura de cesse de se croire supérieur aux autres (ce qui n'est que la vérité, finalement), mais qui saura rendre les honneurs à ceux qui le surpasseront (comme Guynemer en terme de tableau de chasse).



Bilan? Rendez-vous raté avec un as de l'aviation, une tête brûlée à l'aise dans les airs et sur la terre au volant d'un bolide.homme hors du commun qui ne va se réaliser que dans l'exploit, que dans l'overdose d'adrénaline. Un homme qui aura sans cesse besoin d'aller au-delà des limites. Un Un homme qui aurait sans doute mérité un autre traitement.
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Bolchoi Arena, tome 1 : Caelum incognito

Je croyais connaître Boulet mais en fait je ne connaissais que son blog. Et je dois dire qu'avec Bolchoï Arena je retrouve l'univers geek 80 cher à l'auteur des Notes.



De prime abord, ce premier tome est plaisant sans plus, on a l'impression de relire du déjà lu et de voir du déjà vu (côté mangas, la trame jeu virtuel total est riche en références et quelque peu usée jusqu'à la corde).



Néanmoins, si cette introduction n'a pas l'air de casser trois pattes à un canard, cela reste un divertissement prenant qui distille profondeur et subtilité en une longue introduction.



Les interpénétrations intenses entre vie réelle et vie virtuelle aux niveaux économique - j'ai cru comprendre que Dana gagne sa vie avec ses contrats InGame - et scientifique - le Bolchoi permettant expérimentations et simulations accélérées et sans contrainte - posent les bases d'un univers riche propice au déploiement de thématiques plus matures.



J'ai hâte de lire la suite
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Les cheveux d'ange se mangent-ils ?

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