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Citation de Satine


Voici quelques extraits qui m’ont fait sourire je dois l’avouer.
Chapitre 9 :
L’homme d’affaires tituba, le visage pétrifié en une expression de surprise absolue. Le sang se mit à couler de ses deux narines, noyant très vite sa bouche. Au bout de deux secondes qui parurent une éternité, il s’écroula par terre en un ts. Son crâne heurta les planches du parquet dans un bruit particulièrement désagréable.
La blonde en minishort doré leva les bras au ciel en couinant : « Oh mon Dieu, Jonah ! Ca va ? ». Elle se pencha vers lui afin de voir comment il allait. Ses talons aiguilles de 15 cm et le poids de ses prothèses mammaires lui compliquait considérablement la tâche, elle s’appuya d’une main contre la poitrine de Clementine afin de ne pas perdre l’équilibre. Il ne réagit pas. Après lui avoir tapoté les joues dans l’espoir de le réveiller, elle releva les yeux vers le Kid. « Il est inconscient ! dit-elle d’un ton accusateur. Vous l’avez mis KO !
- Il est pas inconscient.
- Bien sûr qu’il l’est. Il ne bouge plus ! »
Le Kid aspira à travers le filtre de sa cigarette, et celle-ci s’alluma soudain. Puis il répliqua dans un grognement : « S’il était inconscient, son cœur battrait encore. »
Bouche bée, la bimbo considéra un instant le corps inerte de Clementine. Il lui fallut un certain temps, mais elle finit par comprendre qu’il ne respirait plus. Elle releva de nouveau le regard en direction du Kid, dont l’attention s’était reportée sur son verre à moitié plein de Sam Cougar.
« Ouah ! s’écria-t-elle. Comment vous avez fait pour allumer votre cigarette ? C’était tellement cool ! »
Elle se releva et s’approcha du Kid. Elle posa une main sur son épaule et lui murmura à l’oreille. « Alors, vous m’offrez un verre ?
- Casse-toi salope. » lâcha-t-il dans un ressac de rocaille.

Chapitre 26 :
« Je vais compter jusqu’à trois, reprit Angus. Et à trois, si tu t’es pas remis à creuser avec cette pelle, alors c’est que t’auras décidé de pas me laisser le chois. Un … »
Sanchez se dit qu’il était temps d’agir. Elvis venait de tenter quelque chose, peut-être dans l’espoir que Sanchez enchaîne par une ruse dont il avait le secret. Il releva donc le regard en direction d’Angus et, pointant du doigt un bout de terre derrière le pied gauche du tueur à gages, s’écria : « Oh ! Regarde ! Derrière toi !
- Putain, dites-moi que je rêve, répondit Angus avant de regarder Elvis. Il le fait exprès, ou quoi ? Ca doit être la plus vieille ruse de tous les temps. Et dire que ce mec est censé être un tueur à gages connu dans le monde entier.
- Ouais, dit Elvis. Par contre, tu ferais bien de regarder derrière moi. »
De nouveau, Sanchez se sentit perdu. Quel que soit le nouveau plan d’Elvis, il semblait être complètement pourri. Le coup du « regarde derrière toi » était déjà assez nul en soi, alors si Elvis en était maintenant réduit à lui demander de regarder derrière lui, c’est que leur peau ne valait vraiment plus rien.

Chapitre 29 :
Angus s’était très vite rendu compte que ces créatures étaient dotées d’une intelligence assez élevée. Dans la plupart des films de zombies qu’il avait vus, les morts-vivants avaient une très nette tendance à traîner du pied avec un air ahuri, les bras tendus devant eux, en marmonnant toujours les mêmes mots tels que « cerveau », « cervelle », ou, en version originale, « brains ». Ceux auxquels il avait présentement affaire se distinguaient très clairement de ce cliché. Ils attaquaient stratégiquement. Ils évitaient de se retrouver en face du canon de son pistolet. En fait, ces salopards ne l’attaquaient que de dos, ce qui le poussait à pivoter constamment sur lui-même. Ce faisant, il parvient à en buter quatre, mais ce mouvement perpétuel lui fit rapidement tourner la tête. Une des créatures ne tarderait pas à tirer profit de cette sensation de vertige.
L’élément le plus inattendu de cette confrontation était sans doute que le fait de le tuer n’était pas la priorité absolue de l’ensemble des zombies. Lorsqu’une créature particulièrement décharnée, après avoir rampé jusqu’à lui, lui sauta sur le dos, Angus s’attendit à ce qu’elle lui plante ses crocs dans le cou. Or, au lieu de ça, cette saloperie de mort-vivant avait simplement glissé sa main dans la poche intérieure de son trench-coat. C’est quoi ce bordel ! Au début, Angus ne comprit pas ce qu’essayait de faire la créature.
A son plus grand déplaisir cependant, lorsqu’il arriva enfin à se débarrasser du zombie, ce dernier avait réussi à lui arracher les clés de son van. Putain de sale enculé ! Tandis que les autres continuaient à encercler Angus, le mort-vivant boitilla à toute vitesse en direction du van, suivi d’une de ses congénères qui portait une robe rose particulièrement sale et déchirée. A moins de reprendre la situation en main, Angus risquait de voir deux raclures de zombies à la con lui piquer le véhicule qui faisait sa joie et sa fierté. Et cette perspective était aussi inattendue que désagréable.

Chapitre 36 :
Lorsque Angus l’Invincible arriva enfin à l’hôtel Pasadena, il avait eu le temps d’imaginer une bonne dizaine de façon de torturer, estropier et tuer Sanchez et Elvis. De son point de vue, ces deux sous-merdes lui avaient coûté jusqu’ici 70 000 dollars : les 20 000 de Julius évanouis dans la nature, plus les 50 000 promis par Powell. Oh ! il allait s’occuper de ces deux là dans les règles de l’art, très lentement. Il se réjouissait déjà d’entendre leurs hurlements de douleur.
Cependant, ces joyeusetés n’auraient rien de comparable à ce qu’il réservait à ces salopards de zombies qui avaient tenté de le dévorer, avaient déchiré son trench-coat préféré, et volé son van et son CD de Tom Jones. Ces enculés avaient gagné sans le savoir un aller simple pour l’enfer, qu’Angus se ferait un plaisir de leur délivrer.
[…]
Angus sortit l’un de ses pistolets de sous son trench-coat et le pointa sur la tête de la réceptionniste.
« Maintenant tu vas ouvrir tes oreilles bien grand, espèce de conasse. Je viens de me faire attaquer par une centaine de zombies qui ont surgi de terre, en plein milieu de ce putain de désert. Comme ça, sans prévenir. Et à moins que je me trompe, ils essayaient de me bouffer tout cru. J’en ai tué un bon nombre avec ce putain de flingue. » Il secoua l’arme sous son nez. « Et quand je me suis retrouvé à court de putains de cartouches, j’en ai tué un bon tas à mains nues, bordel de merde. J’ai eu le temps de recharger mon gun, et je dois t’avouer que je suis carrément pas d’humeur à des phrases du genre « je suis désolée, monsieur, mais comme je suis une sale connasse, je ne peux pas vous donner ce passe ». Alors passe-moi vite ce putain de passe, histoire que j’aie pas à t’exploser la gueule en faisant semblant de t’avoir confondue avec un putain de zombie.
- Autre chose, monsieur ?
- Ce sera tout.
- Un instant, je vous prie. »
Belinda ouvrit un tiroir sur sa droite. Elle en sortit un passe qu’elle déposa sur le comptoir, juste en face d’Angus.
« Ceci est un putain de passe-partout, monsieur. Avec ce putain de passe, vous pourrez entrer dans n’importe quelle putain de chambre de votre putain de choix.
- Merci. Oh ! et en passant, les putains de zombies dont je vous parlais sont en train de se diriger vers ce putain d’hôtel. Vous feriez bien de leur casser un peu moins les couilles qu’à moi. Et vous feriez aussi bien de surveiller un peu votre langage. C’est pas très attirant chez une jeune femme.
- J’en prends bonne note monsieur. Passez un putain de bon séjour. »
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