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Citation de enkidu_


Aujourd’hui, l’exemple des moudjahidin est lumineux. Et Cheikh Oussama, en raison de son immense charisme, est certainement un cas unique dans l’histoire récente. Je trouve personnellement admirable, et je ne suis pas le seul – c’est une opinion partagée par quelques centaines de millions de croyants, des rives de la Tamise aux vallées du Xinjiang – que l’un des très riches héritiers du plus proche associé commercial de feu le roi Abdel Aziz ibn Séoud, ayant fait lui-même fortune très tôt, se porte volontaire à l’âge de vingt-trois ans pour le Jihad en Afghanistan (…) cette capacité de renoncement, qui est celle des moines et des saints, est évidemment vilipendée, moquée, tournée en dérision.
(…)
Faire de Cheikh Oussama un fils de famille illuminé et fanatique, c’est raisonner sur des bases fausses, puériles. La rancœur impuissante est un signe qui ne trompe pas. Elle obère le jugement de ses adversaires, elle trahit leur suffisance et leur peur ! Au contraire des gouvernements fantoches qui font le lit de l’impérialisme, Cheikh Oussama incarne une foi, un idéal qui les surpasse de très loin. Son combat va très au-delà de sa personne, il incarne une révolution en marche…

Les Ben Laden sont originaires du Wadi Hadramaout dans le grand sud du Yémen où la population est majoritairement sunnite chaféite à l’instar des Palestiniens. Nos chemins se sont croisés au début des années 1970. Le jeune Oussama passait ses vacances au Liban, avec d’autres jeunes gens, des Saoudiens que nous observions de près, le prince Faycal al-Chummari, qui plus tard devait assassiner son oncle, le roi Faycal Ibn Abdel Aziz se trouvait alors exilé à Beyrouth.

Cheikh Oussama Ben Laden, en tenant tête aux impérialistes yankees, est devenu le héros de tous les opprimés, qu’ils soient musulmans ou non. Il ne représente pas, ce serait une erreur que de le penser, une tendance millénariste ou messianique de l’Islam tel le mahdisme soudanais. Il n’a pas vocation à l’être l’« Envoyé », c’est un jihadiste, un combattant oummamiste, c’est donc un rassembleur, il œuvre à faire se joindre les énergies des membres et des groupes épars, dispersés et désunis de l’Oumma. Autrement dit, c’est un internationaliste panislamiste.
(…)
Les dirigeants américains se trompent en pensant que s’ils assassinent Ben Laden, ils mettraient fin à la résistance : celle-ci n’est qu’une réaction à la politique provocatrice, injuste et hostile des États-Unis vis-à-vis de l’Islam. Cette politique a éveillé la colère du peuple de Dieu, les Américains pourront abattre des centaines d’Oussama Ben Laden, mais ils ne pourront pas éteindre le feu de la résistance qu’ils ont eux-mêmes allumé. Nous appuyons tous les mouvements qui militent pour l’assomption de l’Islam, qui s’organisent et s’unissent pour asseoir sur terre la paix de Dieu… (pp. 97-100)
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