On a parfois pu dire que l'art de Tiepolo était celui d'un monde onirique et sublime, et proche de l'écroulement - le XVIIIe siècle est ainsi condamné -, un monde théâtral d'où la condition humaine est exclue : beau peu-être mais vain et faux. Or, la leçon qu'il nous délivre, pour qui sait l'entendre, est tout autre, qui établit la peinture comme un espace d'observation et d'intelligence.