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Citation de Woland


[...] ... Ginevra sut trouver des mots justes et charmants pour exprimer à son futur beau-père l'admiration que lui inspiraient les jardins d'où elle venait. Don Paolo la considérait avec une visible sympathie. Il la fit asseoir près de lui, pendant la collation servie peu après, et s'entretint plus particulièrement avec elle, tandis que son fils réussissait à rendre le chevalier [Campestri] presque loquace en lui parlant de ses chères études.

L'automobile ramena les Campestri à leur logis. Silvio les y accompagna. Au retour, il alla rejoindre son père sur la terrasse.

Don Paolo dit vivement :

- "Ton choix est parfait, mon enfant. Cette jeune fille me plaît beaucoup.

- Eh bien, tant mieux, mon cher père !

- Et à toi, Silvio ? ... à toi ? ..."

Silvio dit froidement :

- "Elle est ce que je désirais : distinguée, suffisamment intelligente, et bonne, je le crois.

- Jolie aussi, très jolie, vraiment.

- C'est incontestable. Enfin, je suis heureux qu'elle vous soit sympathique, mon père.

- Je te le répète, elle me plaît infiniment. Je crois qu'elle sera pour toi une compagne charmante, Silvio."

Le jeune homme ne releva pas cette parole. ... [...]
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