Jane prend le pouvoir sur Tarzan. On ne perd pas de temps : une ou plusieurs jeune(s) demoiselle(s) se trouvent dans l’embarras. L’une d’entre elles doit financer son voyage vers la jungle pour ramener la peau du dernier léopard qui lui permettra, paradoxalement, de (mal) dissimuler sa vertu (disparue). L’autre vient de perdre son époux, tandis que deux sœurs religieuses se font agresser par des brigands sur la route de Sainte-Sucette. Etape suivante : se soumettre aux pulsions sexuelles des mâles afin de se sortir de l’embarras. Mâles puissants, détenteurs du pouvoir de vie et de richesse ? Que nenni ! Le désespoir n’était que prétexte. Les demoiselles sont d’effroyables dévoreuses qui soumettent les hommes, réduits à leur phallus dressé, à leurs fantasmes insatiables. Un seul suffit d’ailleurs rarement et le paysage vient bientôt se recouvrir de verges qui ne sont jamais plus insatisfaisantes que lorsqu’elles se révèlent efficaces.
Jungle fever propage sa fièvre érotique sous des latitudes moites et lascives. Sous des abords très pornographiquement corrects, il procure aux femmes une douce vengeance qui ne déplaira pas non plus aux hommes dotés (non seulement d’une belle matraque) mais aussi d’un peu d’humour.
Commenter  J’apprécie         142
Bande-dessinée pornographique à ne pas mettre entre toutes les mains. Assez violent, cru, Jungle fever peut choquer plus d'une personne.
Tout n'est que question de sexe. L'auteur met en scène des personnages à l'allure choquante - un nain, des religieuses -, et les dessine en plein rapport sexuel.
Dessins passablement bien faits, mais livre inintéressant, qui dégrade l'image de la femme et montre les hommes comme des êtres primitifs, dénués de tout sentiments.
Courte chronique qui se raccroche au peu de contenu que contient ce "bouquin".
Commenter  J’apprécie         50