Autrone. Les livres ôtent beaucoup de cervelle aux femmes, qui d'ailleurs n'en ont pas de reste.
Magdalie. J'ignore jusqu'à quel point vous autres en avez de reste, mais si peu que j'en aie, j'aime mieux l'employer à étudier les belles-lettres qu'à réciter des prières sans les comprendre, qu'à passer les nuits dans des festins et à vider des rasades.
Autrone. L'habitude des livres engendre la folie.
Magdalie. Les conversations des compagnons de bouteille, des bouffons et des pitres ne vous rendent-elles pas fou ?