A la lumière du jour, son regard prend une couleur magnifique, beauté misérable d'un enfant vêtu d'un pyjama sans forme, ni couleur. Je fouille mes poches, mais je n'ai rien à lui offrir, ni bonbon, ni sucette, ni quoi que ce soit que l'on donne à un enfant. Mais lui s'en fout, en le prenant dans les bras, je lui ai donné ce qu'il avait toujours attendu. Prenant conscience de cela, je le serre contre moi pour qu'il ne voit pas mes yeux s'embrumer. Pour rien au monde, je ne veux gâcher cet instant, tellement anodin pour moi, tellement important pour lui.