Hector, de son œil perçant, à travers les rangs les a vus : il bondit vers eux en criant ; les bataillons troyens marchent sur ses pas. Diomède au puissant cri de guerre, à cette vue, frissonne ; vivement, il s'adresse à Ulysse près de lui.
" Voici dévaler sur nous le malheur, sous les traits du puissant Hector. Allons ! faisons halte, et tenons-lui tête, pour le repousser. "
Il dit, et, brandissant sa longue javeline, il la lance et atteint sans faute son but : il visait la tête, il touche le haut du casque. Le bronze repousse le bronze.
Chant XI.