Créés par M. D. Bright et Christopher Priest en 1997 chez Acclaim Comics, repris comme les autres du même catalogue chez Valiant Entertainment, Quantum et Woody repartent pour une nouvelle série en 2017 sous la plume de Daniel Kibblesmith et Eliot Rahal, entourés de Kano, Francis Portela, Joe Eisma et Andrew Dalhouse !
Éric et Woody Henderson sont deux frères que tout oppose, le calme et le foufou, le masqué et le branleur. Quantum et Woody sont les archétypes des protagonistes de buddy movie, y mêlant de façon complètement loufoque des éléments science-fictifs, notamment leur amitié étrange avec une chèvre qui semble douée d’une conscience poussée.
Les douze épisodes que comporte ce recueil composent les récits Kiss Kiss Klang Klang (1-5) et L’Angoisse de la séparation (6-12). Avec ces deux histoires, les deux héros doivent d’abord affronter ce qui les sépare, à commencer par le rapport à leur père (biologique pour l’un, adoptif pour l’autre), puis retrouver ce qui les rapproche pour se sortir d’une crise entre plusieurs univers alternatifs, tout en rencontrant des antagonistes tous plus déjantés les uns que les autres.
Un bon volume, dense et qui mérite son temps de lecture !
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Un premier tome survolté qui présente les personnages au gré de leurs (més)aventures.
Au milieu d’intrigues trépidantes, d’allers-retours dans le temps et dans le multivers, se dessine le portrait de deux frères que tout oppose.
Quantum a l’étoffe d’un héros, il est responsable et est animé d’une réelle volonté d’aider son prochain, tandis que Woody n’a de cesse de vivre sa vie comme si chaque jour était le dernier, écumant les bars et les salles de jeux.
Alors pourquoi font-ils équipe, me direz-vous ? Au début, ils n’ont d’autre choix que de klanguer leurs bracelets, source de leurs super-pouvoirs, tous les jours sous peine d’être désintégrés par une fabuleuse énergie quantique. Mais les épreuves les rapprocheront, mettant en sourdine leurs rancœurs et leurs vieilles querelles d’enfance, au profit d’un lien fraternel qui les aidera à affronter les dangers qui pèsent sur la planète.
Je dois dire qu’on se laisse progressivement séduire par ce duo bourré d’humour et son univers décalé, riche en rebondissements.
Une mention spéciale est décernée au bouc, la mascotte de la bande, qui apparaît, çà et là, et qui peut se targuer d’avoir enfanté (énergétiquement parlant) du père des deux héros.
En conclusion, un comics qui mérite le détour !
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Quantum et Woody sont bien à part dans l'univers Valiant. Pour résumé, ils sont proches de l'ambiance d'un Deadpool par la distinguée concurrence. Par contre, ici, ce sont des frères. Il y en a un qui est noir, et l'autre, blanc. Justement, c'est ça qui est marrant, on le lira encore une fois dans ce tome regroupant les aventures de 2017/2018, avec l'exploration inédite de tout leur passé commun. Les liens du sang ne sont pas importants pour se considérer comme une vraie famille. D'ailleurs, il sera temps dans la seconde partie de l'agrandir un peu.
Sinon, la première est assez innovante en la matière. Les cases de Kano sont magnifiques, en plus d'être rigolote. On tourne dans tous les sens le livre pour le lire, ou alors, on se retrouve un peu comme dans des labyrinthes. Une mise en page distrayante !
Le reste est plus léger, même s'il y a une ligne conductrice, elle n'en reste pas moins agréable. Chaque aventure se passe dans des univers qui peuvent s'inspirer de Prison Break, ou encore, de Superman. Un clin d'oeil au Red Son de Mark Millar est à repérer à la fin de ce chapitre.
En bref, si Quantum et Woody ne changent pas l'univers super-héroïque, on passera quand même un très bon moment grâce aux talents conjugués des différents artistes en lisant leurs dialogues travaillés, ou, en admirant leurs façons de retranscrire les différentes actions de leurs personnages de papier. Une bonne pioche en somme ! N'hésitez à regarder du côté de leurs précédentes aventures qui étaient également assez innovantes à l'époque.
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