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Citation de gabrielleviszs


La voix angoissée d’Owen me parvint dans le lointain. Je vis Florian le pousser vers une sortie sur le côté. Il résistait mais Émilie vint s’en mêler et ils le projetèrent à l’extérieur.
Je cherchai Léo du regard, il n’était plus près de moi. La foule me compressait. Je n’étais pas claustrophobe et pourtant je sentais le malaise venir. Je vis au loin mon compagnon qui, sans ménagement, écartait la foule pour me rejoindre.
— Tout va bien. Respirez, Lucille, et accrochez-vous à moi.
Deux bras me soulevèrent et les beaux yeux bleu marine de Nolan me regardaient avec compassion. De sa main, il écarta, sans trop de difficulté, des personnes qui allèrent s’échouer brutalement et sans ménagement contre les murs, tout en murmurant à Owen que j’étais en sécurité. Une porte se dessina et je sentis l’air glacial sur mes bras nus. Il me déposa à terre et passa sa veste sur mes épaules. Un mouvement passa près de moi, les canines de Nolan se firent voir et un corps que je n’avais pas vu fut projeté dans les airs. Nolan prit fortement ma main et nous nous mîmes à courir vers une rue plus discrète.
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