La vie s’entêtait en eux. Il y avait toujours mieux à faire que de mourir. Prendre une nouvelle inspiration, regarder la vibration des feuilles, avaler une baie. Et, juxtaposés les uns aux autres, les gestes formaient une séquence indécise qui s’étirait jusqu’au soir. A celle-ci succédait une autre, traçant un motif répétitif qui, sans qu’ils eussent la force de s’en rendre compte, était devenu leur vie.