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Critiques de Lyse Tarquin (101)
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UCC Dolores, tome 1 : La trace des nouveaux..

"U.C.C. Dolores" est un pot-pourri space-opera mélangeant les références et on se retrouve avec un "Sierra Toride" SF dans lequel la nonne Mony ressemble autant à Leloo du "Cinquième Élément" qu’à Pelisse de "La Quête de l’Oiseau du Temps", et lequel le baroudeur Kash père, frère ou fils caché de l’ineffable Richard Aldana ressemble autant à Korben Dallas du "Cinquième Élément" qu’à Bragon de "La Quête de l’Oiseau du Temps" : le duo principal mélange déjà Don Siegel, Luc Besson, Régis Loisel, Serge Le Tendre, Jean-Claude Mézières et Pierre Christin, donc comment voulez que je n’ai pas envie d’aimer cette nouvelle série pleine de clin d’œil aux univers de Jean Giraud et de Moebius ?



Mony est une nonne orpheline contraint de quitter son couvent le jour de ses 18 ans pour des raisons que la raison ignore, mais que l’on ne va pas tarder à supputer car tous les événements conspirent contre elle pour l’obliger à aller de l’avant ! C’est ainsi qu’après un détournement du "Petit Chaperon Rouge" qui n’est pas sans rappeler le détournement de "Cendrillon" dans le premier tome de "L’Incal", que dans un bouge dirigé par le fils caché du Baron Harkonnen et de Jabba le Hutt elle fait la connaissance de Kash, un vétéran qui se perd dans la violence la plus primale en démontant à mains nues des robots de combat… Voilà donc Mony propriétaire d’un vaisseau de guerre qu’elle veut reconvertir dans l’humanitaire avec un pilote vétéran de la dernière guerre, et d’un mécano machine de guerre à la fois Bulrog, Fourreux et Wolverine ! Et dès le premier voyage la fine équipe se crash sur une Pandora bis peuplé de Cosmocats, poursuivie par des Rednecks de l’Espâce et le frère caché de Gaynor de le Damné du multivers moorcockien… Et pour ne rien gâcher, nous sommes dans un univers à la "Firefly" avec un centre galactique composés de fieffés banquiers et une périphérie composée de vaillants pionniers qui se sont opposés sans merci, avec un McMonroe aux faux airs de Général Lee considéré par les uns comme un héros et par les autres comme un salaud, et tout le monde semble rechercher le Glaive de Tassili qui l’aurait plongé dans la folie… Quelles sont les origines de Mony, quels sont les passés de Kash et Tork, qui est Jessica et qu’est ce que c’est que cette histoire d’artefact maudit ? To Be Continued !



Le cadre est posé ! Didier Tarquin assisté par Lyse Tarquin est en grande forme et les personnages ne demandent qu’à trouver leur identité pour que la série puisse s’envoler… Après je ne suis pas dupe et je retrouve parfois presque à l’identique telle ou telle vanne de son vieux compère Christophe Arleston, mais comme ce dernier est bon dialoguiste et bon humoriste c’est souvent que du bonheur ! Malgré des a priori très positifs, j’attends toutefois les tomes suivants pour lâcher ou ne pas lâcher les étoiles, car le marketing de Glénat ma bien gonflé : entre le name-droping des familles comme toujours capillo-tracté, et la manière de présenter comme l’avenir des éditions Glénat le transfuge des éditions Soleil qui fait du Lanfeust depuis 25 ans il y a de quoi en perdre son latin !





PS: quand j’ai lu l’interview de Didier Tarquin qui évoquait toutes les inspirations que j’avais repéré, je me suis bien marré ! (parce que dès le titre le « Cosmo Corsaire » qui rappelle aux plus belles heures du Leijiverse c’est très très cool)
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UCC Dolores, tome 3 : Cristal rouge

BANDE DESSINÉE SCIENCE-FICTION / SPACE-OPERA.

On avait un western spatial cool, fun et très beau, qui bénéficiait des qualités des productions Arleston. Mais les défauts des productions Arleston on repris le dessus avec des mystères lostiens ne débouchant sur rien, et une trilogie qui ne sert que de prélude à suite éventuelle prévue pour être prolifique... En bref, de la BD pop-corn aussi lue aussitôt oubliée : comme pour la nostalogie Star Wars de la Disney Corporation, j'ai envie de dire tout ça pour ça ?
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Lanfeust Odyssey, tome 9 : Le Stratège ingénu

En avant pour la suite des aventures de Lanfeust et de ses amis.



Comme pour le cycle des étoiles, je vous livre telles quelles mes impressions à chaud pour chaque tome (mais sans préciser ceux-ci pour éviter de trop spoiler). Lanfeust est de retour sur Troy où nous retrouvons de vieilles connaissances ainsi que le portrait craché de Cixi (aussi bien en caractère qu'en beauté). Les aventures continuent et se renouvellent. De nouveaux ennemis font leur apparition. Nous perdons rapidement un vieil ami et Lanfeust se découvre un nouvel ennemi dont les intentions sont loin d'être claires... Toujours autant d'embrouilles et d'aventures en compagnie d'Hébus, de Lanfeust et de son harem. Une porte des étoiles s'est ouverte sur Troy mais pour mener à quel monde ? De nouveau, Arleston sème des clins d’œil et en l'occurrence, pour Indochine et « L'Aventurier ». De nouveaux ennuis en perspective pour Lanfeust qui se retrouve de nouveau séparé d'Hébus. Malgré cela, le troll se découvre de nouvelles qualités qui seront bien utiles pour la sauvegarde de Troy et Lanfeust, de nouveaux alliés. Nous découvrons également Lanfeust grimé en Thorgal et Hébus devient plus intelligent. On retrouve une vieille amie des étoiles et les épouses deviennent jalouses... Comme toujours, réconciliations et combats sont au programme dans cette histoire aux multiples rebondissements. Un dernier tome est encore prévu pour finaliser ce cycle mais la fin s'annonce plus que mouvementée, surtout au vu du tome 9 et de ses nombreux rebondissements. Lanfeust continue à parcourir la planète pour la sauver.



Comme vous l'aurez compris, ce 3ème cycle a été une agréable lecture et il me tarde que le 10ème tome paraisse afin de clore définitivement le chapitre Lanfeust. Je suis finalement bien contente d'avoir repris la lecture des aventures de Lanfeust sur les 3 cycles. Il a loin d'avoir une vie facile mais grâce à l'imagination d'Arleston, nous, on ne s'ennuie pas à la lecture de ses multiples aventures, que ce soit dans les bons comme dans les mauvais côtés. Je vous conseille donc de découvrir la série fétiche d'Arleston et surtout son univers préféré, autour duquel tourne beaucoup de ses one-shot ou mini-séries. Pour ma part, je vais pister le tome 10 en espérant qu'il clôturera en beauté ce cycle et cette série à rebondissements.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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UCC Dolores, tome 2 : Les orphelins de Fort..

Un tome 2 un peu bizarrement intitulé Les Orphelins de Fort Messaoud qui joue bon gré mal gré le rôle de tome de transition…

Kash essaye d'endurcir Mony tout juste sorti du couvent, et celle-ci dépasse de loin toutes ses espérances. Et c'est sans se forcer qu'ils découvrent ensemble que les gentils évangélisateurs sont d'impitoyables négriers au service de la ploutocratie galactisée et que les bons sauvages sont des indigènes radicalisés en quête de vengeance ! Mais qu'attendre d'autre d'infâmes managers hypercapitalistes et ultralibéraux, et d'un peuple asservi et exploité pour détruire ses héritages religieux et culturels au seul profit de cette saloperie de Veau d'Or ? La restauration de l'U.C.C. Dolores replonge le peuple rasseth aux pires heures de son histoire, et c'est au cœur de la folie que la Kash et Mony fuient à toutes jambes tandis que le mystérieux Tork révèle sa véritable nature et que la douce Sinoa révèle ses véritables sentiments… Dans sa fuite éperdue, l'U.C.C. Dolores croise à nouveau la route des Rednecks de l'Espâce et c'est la baston intersidérale à grand coup de rafalm !



A l'image du tome 1 j'ai du mal à me positionner pour ce tome 2 (et malgré les chouettes dialogues truffés de punchlines). L'histoire avance à rythme forcé, et avec le sacro-saint mais totalement dépassé format de 48 pages on ne prend pas le temps de développer l'univers, l'histoire et les personnages comme il faut. Ainsi j'ai été déçu par les révélations de Kash : tout ça pour ça ? (alors on peut être en face d'une fausse piste, mais consacrer 6 pages sur 48 à un faux flashback serait contre-productif) C'est le mythe de Tassili le Rouge qui fait le lien entre les ambition et les intrigues des uns et des autres, le journal de McMonroe et les crises de Mony. L'Église, les Rednecks de l'Espâce et le Maître des Robots serait en quête du secret de l'immortalité et Mony qui a le corps et l'âme de la défunte Jessy en serait la clé... D'un côté mine de rien on pourrait être dans la version space-opera de l'excellent "Angel Heart", et si c'est le cas je vais applaudir des deux mains. D'un autre côté le couple Tarquin est aussi l'héritier de Christophe Arleston qui malgré sa carrière prolifique n'a su bien finir qu'une poignée de séries !
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UCC Dolores, tome 1 : La trace des nouveaux..

« Happy birthday to you ! Happy birthday to you ! Happy birthday to you, sœur Mony ! »

Bon, elle n’a pas l’air si « happy » que ça, la sœur Mony… Et pour cause, elle a aujourd’hui 18 ans. Cette nouvelle qui devrait la ravir la plonge en plein désarroi car la Mère supérieure vient de lui annoncer qu’elle doit quitter le couvent pour tracer sa route dans un univers dont elle ignore tout. Ainsi en va-t-il des orphelines recueillies. Mais elle ne part pas les mains vides. Elle a un héritage à percevoir…



Critique :



Nous sommes là au début d’une saga de science-fiction créée et mise en image par le couple Didier et Lyse Tarquin. Sœur Mony, jeune et splendide nonette se voit créditée d’un héritage pour le moins surprenant : l’U.C.C. Dolores, le vaisseau de combat du plus illustre des corsaires confédérés, adulé par les uns, honni par les autres, le colonel Mc Monroe. Celui-ci serait-il le père de la délicieuse Mony ? Ce vaisseau va aiguiser bien des appétits car il serait la clé permettant de mettre la main sur un trésor inouï…

Pas grand-chose à dire de cet album où l’on voit un trio improbable se mettre en place, trio composé de l’innocente sœur Mony, d’un pilote de vaisseau hors-pair, grand et costaud, très costaud, doté d’un cœur généreux qui le pousse à venir en aide à une demoiselle en perdition dans un monde de brutes, d’autant qu’elle lui rappelle…

Eh puis, il y a ce pilote-mécanicien trouvé en hibernation dans le vaisseau et qui semble avoir été laissé là par le colonel pour une mission précise…

Cette œuvre annonce un space opera avec un goût de Far-West. Didier et Lyse Tarquin assurent seuls l’ensemble de l’ouvrage.

A suivre !

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UCC Dolores, tome 1 : La trace des nouveaux..

Mony, est nonne, religieuse au couvent des Nouveaux Pionniers, où elle a été recueillie à la naissance, laissée bébé devant la porte. Elle a 18 ans et la mère supérieure la met dehors pour qu'elle puisse vivre sa vie. Elle devrait être heureuse, pas du tout, c'est tout le contraire, elle aurait souhaité rester avec ses soeurettes. En héritage elle reçoit une valise qui lui permet de récupérer le cadeau que lui a laissé son père ; un magnifique (devenu vieux, depuis le temps) vaisseau interspatial. Elle trouve un pilote, Kash et un robot réparateur, Tork. Tout ce beau monde part à l'aventure.



D'accord c'est le début d'une série, il faut donc être indulgent, certes, mais ce style-là on connait déjà, ne serait-ce que Valérian et d'autres...Bon, en clair, je n'ai pas bien aimé, l'histoire ne m'a pas emmené loin dans l'espace, ni ne m'a pas fait bougé de mon canapé dans lequel, assis, je lis.

C'est peut-être moi, blasé, parce que les dessins et le scénario des Tarquin en valent d'autres, ne serait-ce que leur "Lanfeust de troy". Pourtant il y a du dessin sympa, de la couleur, du texte, du mouvement, de la violence...Mais non, je ne ressens pas la flamme qui anime le moi lecteur.

Désolé M. Tarquin, ce sera pour une prochaine fois!
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UCC Dolores, tome 3 : Cristal rouge

Mony et Kash viennent d’échapper de justesse à la catastrophique chute de Fort Messaoud. A bord de leur vaisseau de guerre l’U.C.C. Dolores, la situation n’est cependant guère brillante puisqu’ils ne maîtrisent pas le vaisseau, celui-ci semblant se diriger vers une destination inconnue… au travers du terrible désert de Kamanga d’où on ne revient pas ! Jamais !



Critique :



Ce 3e tome termine un cycle complet. Si les aventures de Mony vont se poursuivre, le lecteur aura tout de même une vraie fin à l’histoire entamée avec l’album numéro 1.

Attention, âmes sensibles s’abstenir ! (Sauf si vous êtes un psychopathe ou un Poutine.)

Le lecteur (ou la lectrice) va retrouver la Mère supérieure plus en forme(s) que jamais… Ainsi que le père de Mony, Mc Monroe. Un lien « subtil » unit ce dernier à la Mère Sup !

Ami lecteur (ou amie lectrice) de nombreuses surprises et rebondissements vous attendent au cours de cet épisode. Certains y verront une apothéose, un feu d’artifice magistral, la résolution d’un puzzle dont les pièces ont été disséminées dans les deux albums précédents. D’autres se plaindront du manque de profondeur des personnages « kleenex », trop vite utilisés, trop vite jetés… sans qu’on ait eu l’occasion de vraiment découvrir leur histoire.

Amies féministes, ne lisez pas cette série. Vous ne pourrez qu’être choquées par Mony, cette héroïne hyper séduisante, avec des seins à damner tous les saints du Paradis. Vous vous plaindrez du rôle joué une fois de plus par la femme dans une bande dessinée, en oubliant que c’est une redoutable combattante malgré ses charmes très connotés sexuellement. Alors, évitez de vous faire du mal et passez votre tour… A moins que vous n’ayez envie de déverser votre bile sur ce monde peuplé de phallocrates, ou, poussées par une volonté masochiste, de souffrir.

Côté graphisme, si vous avez apprécié Lanfeust, vous retrouverez ici ce même style très rococo avec du mouvement en veux-tu-en-voilà ! Le côté très caricatural des personnages ne surprendra pas les fidèles de Didier Tarquin…

L’idéal, si la série vous intéresse, c’est de vous précipiter sur le coffret qui contient les trois tomes et une belle affiche.

Pour ma part, n’ayant pas du tout accroché à Lanfeust, je n’ai guère été ébloui par U.C.C. Dolores. Il y a des styles graphiques qui vous accrochent tout de suite et d’autres qui vous dérangent. Je reconnais le talent et l’originalité des auteurs, mais je n’en raffole pas pour autant.

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UCC Dolores, tome 2 : Les orphelins de Fort..

Il n’y a pas si longtemps que ça, la très jolie Mony, héritière d’un puissant vaisseau de combat, n’était encore qu’une innocente nonette dans un couvent où elle avait été recueillie alors qu’elle n’était qu’un bébé.

Après que la Mère supérieure l’ait priée de faire ses bagages le jour de ses dix-huit printemps, elle a engagé Kash, un pilote-garde-du-corps-maître-en bagarres, pour piloter l’U.C.C. Dolores, le puissant vaisseau de combat dont elle a hérité. Le pilote a décidé de l’initier au tir, chose fort pratique dans un univers très chaotique où il est particulièrement important de dézinguer plus vite que son ombre.

La petite Mony est étonnée de l’étrange regard que lui porte Kash. Avant son premier tir, elle lui propose un marché. Si elle dézingue les trois cibles en un coup, Kash doit lui révéler ce qui le trouble tant quand il la regarde…



Critique :



Nous assistons à un changement radical dans la personnalité de Mony qui se révèle extrêmement douée dans l’usage des armes. Ciel ! Où donc est passée l’innocente religieuse ? Comment a-t-elle pu évoluer autant en si peu de temps ? Remarquez qu’avec tous les vilains méchants pleins de dents qui lui courent après, c’est fort utile d’être plus douée que Calamity Jane pour assurer sa survie.

Se pourrait-il qu’elle ne soit qu’une chèvre destinée à appâter les grands méchants loups ? La Mère supérieure ne serait-elle qu’une infâme manipulatrice se servant d’une pure et innocente créature dans un but inavouable ? Quel rôle roue donc la religion ?

Et les Rasseths qui peuplent cette planète où s’est posé le Dolores, le vaisseau hérité par Mony, pourquoi ont-ils été asservis par les représentants de la « seule, unique et vraie religion », celle des Nouveaux Pionniers ?

Dans ce deuxième tome, beaucoup de questions, mais aussi beaucoup de réponses… Petit-à-petit, on découvre le passé de Mony…

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UCC Dolores, tome 1 : La trace des nouveaux..

Soeur Mony a 18 ans et elle doit donc quitter l'orphelinat des pionniers des nouveaux monde avec le seul héritage que lui a laissé ses parents : un vaisseau de guerre, le UCC Dolorès.



Après quelques déceptions sur les derniers cycles de Lanfeust je partais avec un à priori assez négatif. Hé bien j'ai été contente de réussir à les dépasser car Monsieur Tarquin, assisté par sa femme, se lance en solo dans une aventure de space-opéra vraiment sympa à lire.

Nous faisons connaissance de notre héroïne : Mony, élevée dans un orphelinat religieux et qui se retrouve à la porte. C'est une page vierge sur laquelle l'auteur va pouvoir créer pas mal d'élément et d'évolution. Elle va rencontrer Kash, un vieux baroudeur sur le retour dont on ne sait pas encontre grand chose. Et puis il y a le vaisseau, le seul héritage de Mony. Il semble être la pièce maitresse d'une grande chasse au trésor et attire de nombreuses convoitises.

J'attends la suite pour me faire une idée plus précise mais ce premier tome de science-fiction aux arrières gouts de western me semble prometteur dans le genre bon moment de détente.
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Lanfeust Odyssey, tome 10 : Un destin Karax..

Lanfeust et Cixi sont aux palais des dieux du Darshan afin tenter de trouver une solution pour sauver le monde de Troy. Et notre héros va devoir trouver le centre du monde, rien que ça.

Les auteurs l'ont annoncé ce tome sera le dernier. Après 26 tomes ils semblent qu'ils aient envie d'explorer d'autres univers, ce qui peut se comprendre. J'avoue mettre tout autant lassée de cet humour potache de moins en moins recherché. Progressivement les situations cocasses et autres jeux de mots ont pris le pas sur l'histoire. Ce dernier tome est un assemblages de scènes sans grands intérêts et de résolutions faciles. J'ai été déçue par ce final et je trouve bien que les auteurs mettent un point final à une série sans doute trop longue qui s'est perdue en route à la fin du premier cycle...
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Slhoka, tome 3 : Le Monde blanc

Après l’île tropicale, la ville baroque, nous voici maintenant en montagne, ça bouge, c’est le moins qu’on puisse dire, dans cette série. Nos héros sont secoués dans tous les sens, et nous aussi, pour notre plus grand plaisir.
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Slhoka, tome 2 : Jardin de Sangali

Pour moi qui ne suis pas fan de ce genre, j’ai apprécié cette lecture, il y de l’action, une poursuite épique des personnages attachants, une intrigue rocambolesque mais assez solide, vraiment très distrayant, j’attaque directement la suite sans reprendre mon souffle. C’est même addictif, il faut le reconnaître.
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Lanfeust Odyssey, tome 10 : Un destin Karax..

Voilà, c'est fini ...

Enfin presque !

Derniers efforts pour Lanfeust et toute la bande, pour venir à bout des Lylth-Banshee et sauver définitivement le monde de Troy.



Etape 1 : neutraliser Glin, le propre fils de Lanfeust ...

Etape 2 : attirer les sales bestioles ...

Etape 3 : compter sur la magie, Cixi, Hébus, l'haruspice (encore un retour inattendu) ...



Difficile d'en dire plus sans trop en dévoiler. Et difficile - toujours - de conclure cette critique, la 10ème de l'odyssée, sans se répéter. Des ingrédients connus, quelques belles trouvailles, des faiblesses aussi sur les motivations des uns ou des autres. Une tonalité d'ensemble plus sombre aussi, arrivé au bout des ces 10 épisodes.



A l'heure de quitter Lanfeust, je vais donc me contenter de "classer" les trois sagas. Autant la saga originelle reste pour moi nettement au-dessus de ses petites soeurs, autant je suis un peu coincé pour départager les Etoiles et l'Odyssée ... Un bon point pour l'humour - parfois lourdingue - des Etoiles, et un autre pour l'arc narratif de l'Odyssée.



Quand à savoir si il y aura une quatrième saga ... il faudrait que je demande à l'haruspice ! Mais je n'ai que des enfants à lire, alors je vais éviter !
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Lanfeust Odyssey, tome 9 : Le Stratège ingénu

Quand il n'y en a plus, il y en a encore ...

Vous pensiez en avoir fini avec Lylth, la déesse maléfique se nourrissant de l'énergie vitale des enfants tout autant que de celle du Magohamot ?



Et bien ... perdu ... rappelez-vous de la reine Banshee ... au début de la saga ... je sais, cela commence à remonter quelque peu ! Et bien nos deux super-méchantes font en quelque sorte une fusion-acquisition. Autrement dit, on est reparti pour un tour ... menaces sur le monde de Troy, et direction le Darshan, une sorte d'équivalent de l'Olympe.



Les auteurs convoquent de nouveau dans ce 9ème tome de l'odyssée de Lanfeust nombre de personnages connus, avec des références aux sagas précédentes : Sphax, Glin, porte des Etoiles, etc.



Mais comme souvent avec les dieux, il va falloir surmonter l'hostilité des uns, en comptant sur la bienveillance des autres. Surtout lorsque Lanfeust se retrouve accusé par ... Lanfeust !
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UCC Dolores, tome 3 : Cristal rouge

Le vaisseau UCC Dolores continue la piste sans que Kash ou Mony ne puissent influencer sa trajectoire. Sa destination semble être Terminus, planète morte qui clôture la piste.



Didier Tarquin conclut son aventure solo, secondé tout de même par sa femme, par ce tome 3 riche en réponse et combats.

Apres un long voyage où Mony aura eu le temps de trouver sa voie, assez éloignée de celle de l'église qui l'a vu grandir, les différents protagonistes sont réunis. Mony aidé de Kash mais également la mère supérieure de l'église des nouveaux pionniers qui suivaient avec intérêt la route de son ancienne dévote. Et puis le mystérieux Mac Monroe, propriétaire du vaisseau et père de Mony.

Ce triptyque était un bon moment de divertissement et de space-opéra servi par un dessin coloré et dynamique comme on les aime.
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UCC Dolores, tome 1 : La trace des nouveaux..

Je me suis lancée dans cette BD avec en tête qu'il s'agissait d'une lecture distrayante sans être transcendante. C'est exactement ce que j'ai eu.

Un univers pas forcément très original mais qui fonctionne très bien. Une histoire qui commence très bien avec de quoi plaire. Une jeune sœur orpheline qui doit trouver sa voie avec un étrange héritage. Ca ne manque pas d'attraits et de mystères. Tout comme les personnages qui sont variés et ont un passé. Entre la jeune orpheline un peu paumée, un étrange mécanicien version Wolverine, un pilote alcoolique et bagarreur et une troupe de chasseurs de trésor, on a de quoi ne pas s'ennuyer. On a envie de les connaitre, d'en savoir plus.

Mais voila la narration m'a moins convaincue. C'est un peu linéaire et facile, ça manque de suspense et de piment. Pour l'instant c'est un peu facile. Bon il s'agit aussi d'un tome d'introduction. Et puis les personnages ne sont pas à la hauteur de ce qu'ils pourraient être. Un peu clichés, j'ai du mal à m'attacher à eux.

Je suis ravie de revoir les dessins de Lanfeust, soignés, qui nous offrent de belles pages, qui nous font voyager. Il faut souligner l'art de Dider Tarquin pour son savoir-faire quand il s'agit de dessiner de belles femmes.



Un premier tome qui peut lancer une très bonne série. Mais qui pourrait décevoir.
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Slhoka, tome 1 : L'île oubliée

Sur un monde imaginaire une guerre fait rage entre deux superpuissances : l'Okrane contre la Zéïde. AU milieu des peuples qui n'ont rien demandé comme les dorés des iles Lemprices. C'est d'ailleurs là que vont se crasher deux pilotes de l'Okrane : Slhoka et Arn.

Le début démarre de manière presque classique. Des naufragés sur une ile paradisiaque au peuple pacifique. Personne ne viendra les chercher et ils vont s'adapter à cette nouvelle vie plus simple. se faire des amis. trouver l'amour. Et un jour la guerre les rattrape de la plus cruelle des manières. C'est à ce moment là que notre jeune héros va obtenir le "pouvoir" car les dieux vont faire de lui celui qui doit sauver le monde.

Un bon début donc qui plante les bases de cette série. Les héros sont attachants même si pour le moment ils subissent beaucoup les événements. On est vite pris au jeu une fois qu'on a identifier les différentes factions qui de toute façon on toutes plus ou moins le même but : faire gagner la guerre à leur clan en passant par la capture du mutant!

Le dessin est sympathique bien que le trait semble se chercher encore un peu avec des visages un peu fluctuant entre les cases.
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UCC Dolores, tome 1 : La trace des nouveaux..

Je viens de découvrir les trois tomes de la série de BD que Didier et lyse Tarquin ont consacré à l’Unité Cosmo Corsaire Dolorès, un univers de science-fiction et de western intergalactique très élaboré et superbement dessiné et coloré.

Commençons par le premier volet de la trilogie : La Trace des nouveaux pionniers…

Une religieuse de 18 ans, sœur Mony, doit quitter l'Ordre des nouveaux pionniers qui l'avait recueillie alors qu'elle n'était qu'un bébé abandonné. Innocente, n’ayant que sa foi pour la guider, elle sort dans un monde dont elle ignore tout avec un héritage un peu encombrant, l'UCC Dolorès, un croiseur de guerre de l'armée ayant appartenu au très controversé général Mc Monroe.

Elle rencontre un pilote, Kash, un homme étrange à qui elle semble rappeler des souvenirs. Ensemble, ils partent à la recherche de son passé.



Un scénario convenu, certes, avec l’habituel tandem improbable, composé ici d’une ingénue déterminée et d’un gros-bras expérimenté, une quête identitaire, des mauvaises rencontres, mais une histoire captivante car les thématiques sont magistralement revisitées.

Les auteurs ont su créer de belles ambiances et surtout des effets de rupture, à la fois grâce au scénario et au graphisme. On passe de la sérénité du couvent à la brutalité de la mégapole futuriste, de la discrétion de l’habit religieux aux formes pulpeuses d’une rousse flamboyante, de l’immensité de l’espace à la faune et la flore de planètes inconnues…

Les dessins sont magnifiquement travaillés, avec des décors et des personnages minutieusement représentés. Des couleurs dominantes définissent les différentes atmosphères, des ocres, des orangés, des verts, des rouges, des bleutés…



Les dialogues ont un côté second degré avec beaucoup d’humour. Cela m’a fait un peu penser au Cinquième élément, le film de Luc Besson.

Les personnages sont hauts en couleurs et relèvent d’un imaginaire foisonnant : des robots, des monstres, des faciès bestiaux…



J’ai adoré !


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UCC Dolores, tome 2 : Les orphelins de Fort..

UCC Dolores s'est crashé suf l'île de Mety-Mety et plusieurs semaines sont nécessaires pour réparer le vaisseau. Heureusement la mission locale des derniers pionniers les accueillent avec bienveillance et Kash met à profit ce temps pour entraîner Mony.

Voici un deuxième tome dynamique que l'on prend plaisir à lire. Il y a du mystère, des combats et du peps. Néanmoins pour l'instant le scénario n'approfondit pas vraiment les choses. Un pan du passé de Kash se lève, Mony doute de sa foi. Faut dire qu'on est un peu tombé dans le cliché du "bon" missionnaire qui exploite le peuple local mais c'est pour leur bien, évidemment... et la naïve sœur Mony qui pensait que la religion n'était qu'amour tombe bien sur de haut.

Le dessin est bien fichu, coloré, pêchu.
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Lanfeust Odyssey, tome 9 : Le Stratège ingénu

AU ROYAUME DES DIEUX, ON ADORE QUI ON VEUT !



Nous voilà donc reparti pour un tour dans cette aventure qui compte désormais neuf titres, l'avant dernier (ouf !) de cette "saison trois" regroupée sous le titre générique de Lanfeust Odyssey. Voici donc "Le stratège ingénu" à l'intitulé fort peu éclairant, comme souvent chez les Lanfeust, mais qui s'avérera une assez bonne surprise, en définitive.



Le précédent volume s'était achevé sur la débandade de l'armée de l'abominable déesse Lylth, de nouveau projetée à l'état de sale gosse prête à réaliser de nouvelles horrifiques exactions. Car qui gagne une bataille ne gagne pas forcément la guerre, et si la baronnie Or-Azur s'apprête à célébrer dignement (et goulûment) cette première vraie victoire sur le mal en offrant à tous ses habitants une "banclette" mémorable (un genre de raclette géante, quoi !), si notre cher Troll Hébus s'en réjouit inévitablement, il n'en va pas tout à fait de même pour Lanfeust - qui ne peut plus guère compter sur son pouvoir absolu, le Magohamoth n'étant pas franchement au meilleur de sa forme - et le reste de son entourage, lesquels et s'inquiètent déjà de ce que va bien pouvoir faire Lylth pour reprendre des forces et repartir à l'assaut de leur monde.



Malheureusement (enfin, heureusement pour le lecteur), cette diablesse n'aura pas à s'exiler bien loin pour reprendre la main. Usant d'un très habile subterfuge, qui permet, au passage, de donner un peu de sens au second volet de la série qui semblait, jusque-là, un peu gratuit voire inutile , Christophe Arleston va réintégrer les banshees battues dans ce précédent titre, la déesse intégrant la puissance de la Reine en sommeil à ses propres maléfices. Ainsi, à deux doigts de reprendre une méthode ayant fait ses preuves dans les albums précédents (aspirer l'énergie et l'esprit des enfants pour s'en nourrir), mais qui risquait de copieusement lasser et de s'avérer être une impasse, c'est avec classe et originalité que notre scénariste relance sa saga, et redonne un rythme un peu à la peine dans les précédents, à ce volume.



Dans un même ordre d'idée, Arleston et Tarquin vont se souvenir des Dieux du Darshan - a peu près parfaitement oubliés depuis la première série, et c'était bien dommage -, et de leur capacité à exister grâce à la foi que leur porte les fidèles, totalement indépendamment de notre malheureux et éthique (enfin, toute proportion gardée) Magohamoth. Voilà qui promet de remettre un peu de sel dans tout cet ensemble, d'autant que... Lanfeust va être confronté à une sorte d'autre lui-même, ou, pour être un peu plus exact, à une véritable caricature de ce qu'il est vraiment. Car, depuis sa première aventure, Lanfeust est devenu un véritable modèle, un Héros universel, au point qu'au Darshan on le prie comme un Dieu... Et qui dit qu'on croit en lui, dit qu'un Dieu "à son image" (Hum... c'est vite dit) a pris forme, et existe tout autant que le Lanfeust réel. Or, ce Dieu est très, mais alors très jaloux de ses prérogatives divines et il ne souhaite vraiment pas s'en laisser compter par ce jeune freluquet dont il craint, bien évidemment, qu'il puisse prendre sa place au Panthéon des Dieux Darshaniens.



Album truffé de trouvailles comme pas vues ni lues depuis bien longtemps, possiblement plus mâture que bien des précédents - bien entendu, Arleston ne peut s'empêcher de céder à l'appel du jeu de mot idiot, du calembour facile, de la référence évidente, et c'est aussi pour cela qu'on l'apprécie - mais, sans parler de gravité, cet album est plus posé, semble plus réfléchi, ce qui amène un peu (point trop n'en faut, tout de même) de profondeur à l'ensemble, un humour un peu moins potache mais un peu plus ironique, jusqu'à un semblant d'auto-parodie, ce qui va très bien à ce héros, et à son entourage, qui doivent bien prendre un peu de bouteille, au fil du temps, même si cela se voit peu dans le dessin de Didier Tarquin, classique de lui-même, mais toujours aussi truculent, vif, enthousiaste, bourré de petits détails décalés et drôle.



Pour cette fois, oui, nous voici bien réconcilié avec cette troisième saga dont on peinait à voir, hormis les blagounettes amusantes et le plaisir de ne pas quitter ces personnages trop vite, le réel intérêt tant cet ensemble était irrégulier, poussif, souvent vain. Encore un de ce calibre, et on pourra dire que Lanfeust a de sacrés beaux restes... Non, non, Hébus, du calme : on ne parle pas de manger !!!
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