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Citation de jovidalens


Le désespoir s'était abattu sur Berlin, tant à l'Est qu'à l'Ouest. A cause de la fermeture de la frontière, les gens furent séparés de leurs amis, de leur conjoint, de leurs parents;
Des enfants qui avaient passé la nuit chez des copains ou chez des grands-parents dans la zone Est ne pouvaient plus rentrer chez leurs parents à l'Ouest. [...]
Des dizaines de milliers de gens perdirent soudain leurs revenus : ceux de l'Ouest qui travaillaient dans le secteur Est, et vice-versa.
Ce fut le théâtre de drames déchirants. Le désespoir s'amplifia quand on comprit que les Alliès n'interviendraient pas militairement. Mis à part le fait qu'ils n'en avaient pas l'intention, ils l'auraient difficilement pu. Même si les tanks ou les bulldozers occidentaux avaient aplati les maigres barrages, personne n'aurait pu empêcher les Allemands de l'Est d'en ériger de nouveaux. Et cette fois, pas juste sur la frontière de secteur, mais un mètre à l'intérieur. S'attaquer à ceux-là aurait signifié une invasion occidentale de la zone Est.
Le début de la troisième guerre mondiale.
Le mur, en revanche, ne menaçait ni l'Est, ni l'Ouest. Le mue était l'oeuf de Colomb.
En privé, Kennedy disait : "Mieux vaut un mur qu'une guerre".
Il n'avait pas tort, mais les Berlinois étaient dans de beaux draps.
[...]
Les Russes se tenaient hors de la mêlée. Ils voulaient que la fermeture des frontières de secteur apparût comme une initiative à cent pour cent est-allemande.
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