Valse des neiges et des nuits
L'hiver avoue son innocence
Eux se racontent leur enfance
Dans la chambre il n'y a qu'un lit
L'été roule ses vieux soleils
Un peu lassé de tant de bleu
Eux ne se quittent pas des yeux
Pour y mieux décider quel ciel
Le printemps se sent inutile
Eux ne font plus qu'un seul buisson
Mots baisers menthes bleues frissons
Dieu retient la mort imbécile.