La pestilence des corps en décomposition et les râles d'agonie rehaussent la saveur de ce vin épicé que tu fais tourner dans ta bouche. De tes ongles acérés, tu détaches quelques lambeaux de chair de ce succulent gibier carbonisé en surface et néanmoins saignant. Les rayons du soleil passent au travers de la forêt de cadavres en putréfaction. Ils éclairent ta silhouette râblée et tes larges épaules recouvertes par ton manteau d'hermine.