Nicky

Dans cette bande dessinée érotique, l'auteur nous livre un dessin à la ligne claire, rétro, d'un style à la fois inspiré par l'école belge et par la BD classique américaine des années 50. Les dessins sont très beaux, avec un trait épuré. Les dialogues n'étouffent pas la BD. (C'est le moins qu'on puisse en dire).

Les filles ont des formes girondes, un peu comme les actrices des fifties. Cette bande dessinée se divise en historiettes. Dans un premier temps autour de la même héroïne,"la" marshal Stranlove. Dans ces petites séquences, dont certaines sont la suite l'une de l'autre, on pourra s'étonner de l'absence quasi totale d'homme, si ce n'est dans le premier chapitre mais je ne vous révélerai pas pourquoi de peur de gâcher votre surprise.

Personnellement, j'ai choisi la version numérique de cet ouvrage et je dois dire que le style clair le rend agréable à lire sur tablette.

Le livre se complète par deux autres courtes BD qui sortent du cadre du western.

Bref, malgré un scénario léger qui, vous vous en douterez laisse surtout la place à l'érotisme, cette bande dessinée reste agréable à lire, surtout pour ces illustrations.

Tout d'abord, je dois dire que j'ai bien aimé le format du bouquin. Plus petit qu'une BD lambda avec une couverture souple, ce livre est agréable à tenir et à lire comparé à une BD rigide.



Nous sommes donc projetés dans un univers western où il n'y a que des femmes. Les hommes sont des bêtes sauvages et non civilisés que quelques chasseresses se risquent à traquer et à éliminer. Donc il faut se faire à l'ambiance saphique du bouquin.

Les histoires en elles-mêmes, il y en a dans en tout se succèdent et malheureusement se ressemblent. Nous suivons la chérif Strangelove dans ses frasques en sachant qu'une seule chose l’intéresse : le sexe.



Les dessins sont propres et nets et m'ont parfois fait penser aux mangas des années 90 dans le coups de crayons. Cependant ma critique s’arrêta là car je n'ai pas trouvé un grand intérêt à cet ouvrage au niveau des intrigues qui n'en sont pas vraiment.

Ah ces anglais et leurs fantasmes, ils adorent les belles femmes mais souvent pour leur donner la fessée.... Cet ouvrage a le mérite d'utiliser l'humour et ainsi on voit apparaitre au fil des pages des héros de bande dessinée forts connus dans de rôles de postures.

J'ai vraiment envie de commencer par :

Euh... C'est quoi "ça" ?



New Rodeo Girls peut se diviser en trois parties.

La première, New Rodeo Girls, se consacre à l'univers lesbien fétichiste du Far West.

La seconde, Rose Garden School, traite toujours de fétichisme lesbien, mais cette fois dans l'univers des écoles privées britanniques.

Quand au dernier, Wonder Pin-Up, aborde plutôt l'érotisme et les années 40-50.



Pour le dessin, les deux premières parties sont purement "manga". Même si l'éditeur cite "l'école franco-belge classique" et les "maîtres américains", c'est uniquement manga-manga-manga, inutile de chercher d'autres influences.

Les racines citées interviendront dans la troisième partie, Wonder Pin-Up, où on peut retrouver les traces de Edgar P. Jacobs ou Will Eisner.



Je ne sais même pas s'il faut aborder le sujet des scénarios. Peut-être parce qu'il n'y en a aucun. Le livre n'est qu'une succession de saynètes pornographiques (ou juste érotiques pour la troisième partie) sans queue ni tête, dont le but manifeste est de parcourir les fantasmes de l'auteur et/ou de réveiller un émoi pubère.

C'est vide, c'est creux, c'est pénible, et même si les histoires font en moyenne 10 pages, c'est tellement lourd et ras des pâquerettes que je n'ai pas été capable de le lire d'une traite.

Je ne suis certainement pas pudique, et je ne veux pas jouer les pères la morale, mais je cherche encore l'intérêt de ce livre. Le dessin n'est pas fantastique, on est à des kilomètres d'un Manara, et le tout ne tient pas la route.



Non, désolé, rien à tirer de New Rodeo Girls, et je pense sincèrement que sa seule fonction est de servir de cale pour un meuble bancal.

Comme la bande dessinée est en plusieurs parties, je vais commencer par détailler chacune d'elles





* New Rodeo Girls : Un monde du Far West uniquement peuplé de femmes... Dans cette série de mini histoires, on suit les aventures, souvent sexuelles du Lieutenant Strangelove (qui, est-il utile de le préciser, ne s'intéresse qu'au sexe...) J'ai bien aimé la première histoire, Sissy : la découverte de la "bête" que doit traquer le lieutenant m'a bien fait sourire... La seconde histoire, Emma, nous présente une forme d'esclavage plutôt amusante (l'utilisation du gode est bien trouvée... ) La veuve O'Sullivan m'a beaucoup plue, même si j'ai trouvé toute l'histoire de la traite assez drôle (mais je ne suis pas certaine que tout le monde apprécie...) Shirley m'a un peu moins plu... Sans doute parce que le lieutenant se comporte vraiment ouvertement comme un homme (le "je décharge en toi..." moyen). La dernière, Miss Copperfield, m'a amusée à cause de la vocation que se découvre la prof de bonnes manières. J'aime beaucoup le dessin, gros seins, grands yeux et longues jambes... ça plaira à ces messieurs



En résumé : un Far West féminin et lesbien qui utilise tous les codes du porno masculin, certaines initiatives sont bien trouvées, d'autres un peu too much à mon gout ... A la longue ça lasse un peu car certaines histoires se ressemblent mais dans l'ensemble c'était divertissant.



Ma note : 7/10





* Rose Garden School : Un pensionnat de jeunes filles comme il faut... Cette fois le fil rouge est plus ou moins Gwynett dont l'arrivée à l'école est le prétexte à la première histoire, j'ai beaucoup aimé cette dernière, très amusante (et enfin un vrai homme ! désolée mais moi ça me manquait...) . La seconde histoire, Sabrina, m'a énormément surprise, mais pour le coup, je l'ai vraiment trouvée originale, je ne m'attendais pas à de l'hermaphrodisme mais j'ai aimé ! Enfin, la dernière, Cherry était mignonne (oui, je sais ça fait bizarre de dire ça d'une bd érotique mais c'est vraiment mon sentiment)



En résumé : Un pensionnat déluré qui use et abuse parfois des clichés mais qui m'a fait passé un bon moment



Ma note : 7/10





* Wonder PinUp : Un florilège de dessins avec des supers héros. La première histoire, Tricky et Suzy, met enfin en scène des personnages masculins, le dessin est moins "manga" que les deux premières parties du recueil. J'ai bien aimé l'idée mais j'avoue que les pensées de Suzy à la fin m'ont semblé déplacées eu égard à l'âge de Tricky (parce que sérieux, il n'a pas plus de 12 ans non ?). Les deux épisodes de Mandraga qui terminent le recueil m'ont également peu convaincue, je ne vois pas trop d'où vient son pouvoir, idem, j'aurais aimé que l'identité de son père soit plus claire... Bref, pas convaincue du tout et je trouve le dessin moins beau, (sans doute parce que ça ressemble plus à un comics) dans cette partie



Ma note : 5/10





Pour résumer :





J'ai apprécié ce recueil qui m'a bien divertie même si niveau érotisme je pense que ça plairait plus à un public masculin. Néanmoins, le dessin est joli, les idées amusantes et les scénari déjantés.





Ce que j'aime : les dessins, les scénari sans tabous et sans peur du ridicule (parce que des fois c'est quand même too much), le côté humoristique





Ce que j'aime moins : l'absence de couleur... Moi, j'avais envie de prendre une boite de crayons et de colorier tout ça... Le fait que cet érotisme réponde plus à des critères masculins que féminins





En bref : Un bon moment, servi par un beau trait de crayon. Les scénari sont inventifs même si parfois on est dans le too much, et le tout est très divertissant





Ma note





6,3/10
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Aucune véritable subtilité autre que dans le graphisme extrêmement propre et magnifique, et ce maniérisme craquant qui plane sur toutes ces planches, mais qu'est ce que c'est bon !
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