MA VÉRANDA
Moi le pauvre de ce canton
Je tiens en haute estime
Cette pauvreté qui m'a laissé
Libre de toutes obligations
L'hiver me rappelle
Au confort bourgeois
Assis là près de mon poêle
J'écris un poème
Sur l'or qui court
Dans l'herbe jusqu'au
Pied du grand tilleul