6H09. Petit négligé de cuir inspirateur. A peine réveillée, elle feuillette Julia. Un cadeau qu'on lui a offert. « AAAAHH ! » Elle se demande pourquoi ce livre ? Une pulsion... Une question sans réponse ou est-ce l'heure ? Son Maître a-t-il choisi cette bande dessinée, aux dessins noirs et blancs d'un trait fin, pour lui dire qu'il n'y a pas de honte à avoir ? Veut-il lui montrer ses propres fantasmes au travers d'une littérature pornographique ? Elle ne sait qu'en penser tant les images sont odieuses. « Tous des salauds !... ça l'excite et moi aussi ! » Elle finit par s'habituer. Elle se dit qu'il n'y a que des histoires, trois volumes compilées dans ce recueil. Alors elle tourne les pages, une à une. « SALOOOPE ! T'AIMES CA ! HEIN ? » Aguerrie, passées les premières pages de la découverte, elle y trouve de l'humour et parfois elle se dit... ''quand même !'' en éclatant de rire. Faut pas pousser Mémé.. ! Des personnages si caricaturaux, quand même ! Et les dialogues ? Plutôt répétitifs. « AOOH ! OOOH ! » Sans doute la matière qui veut ça, mais quand même... le BDSM, certains l'écrivent tellement bien. « AAOOWF !.. Je... jouis avec le... monstre Ooooh ! » Elle reste avec ses questions et se dit qu'au moins elle a vu une BD qui tire, euh façon de parler...quoi que vers le BD...SM.
Je remercie Babélio et les Éditions Dynamite pour ce livre reçu dans le cadre de Masse critique, et un ami qui m'a aidé à placer les bonnes citations ^^
Commenter  J’apprécie         213
Julie est une jeune fille de ferme. Elle décide de quitter sa campagne pour fuir le dur labeur de la terre et tenter sa chance à Paris. La pauvresse, dès qu'elle arrive à la capitale, elle voit ses ambitions s'effondrer en se faisant naïvement enlever par des inconnus. Elle se retrouve prisonnière dans une belle demeure où elle est préparée, entraînée à devenir un jouet sexuel pour le bon plaisir d'un homme qui se fait appeler "Le Major". Elle devient l'outil charme de toutes sortes de soirées de débauche organisées pour le bon monde. Elle tente, pour sauver sa dignité, de s'évader plus d'une fois. A chaque rébellion de la belle, elle est punie sévèrement par des sanctions sexuelles on ne peu plus sauvage. Rien n'y fait, nommée maintenant Julia, le plaisir qu'elle prend même dans les rapports les plus extrêmes font de la naïade une soumise. Mais Julia est plus qu'une précieuse marchandise car elle bénéficie également de grandes largesses de la part de ses lubriques admirateurs et admiratrices.
Je ne sais que trop penser de cette bande dessinée extrêmement explicite. Viols, prostitution, sadomasochisme, partouzes, sexes masculins démesurés, femmes plantureuses, tout est dédié au stupre. Ce n'est pas le premier livre de cet auteur sulfureux que je lis. Je dois avouer que côté dessin, le trait est beau. Olson est un maître en matière de croquer les jolies femmes. Côté scénario, il y aurait des pauses de temps en temps, pour tempérer l'histoire et l'étoffer, je crois que cette bande dessinée gagnerait en intérêt. Je ne sais pas vous mais épicé d'un peu de tendresse, de romance, de suspens (quand je parle d'épice, ici, surtout pas de piment mais de la vanille) pour adoucir le scripte et forcer l'intérêt du lecteur, pour ne pas le considérer comme un simple voyeur, pour moi, la saveur de ce livre me paraîtrait moins âcre. L'excès nuit en tout. Un peu écœuré par le trop, je me suis accordé de longues pauses pendant la lecture. Je crois que j'aurais été incapable de le lire d'une traite. Pour faire court, oui pour les dessins quoique qu'un peu lourds et chargés, non pour le scénario qui fait que le personnage principal n'est même plus Julia mais le sexe pour le sexe. Je peux aussi reprocher au scénario qu'il donne une image trop belle à la prostitution que je considère comme l'un des derniers bastions de l'esclavage moderne. Je trouve que le sexe doit avant tout être un jeu de séduction, qu'il doit être ludique, un partage entre deux (et pourquoi pas plus ?) êtres consentants et surtout ne pas être l'objet d'un sordide commerce et de trafic d'êtres humains.
Commenter  J’apprécie         110
Wanda rencontre Cory qui est employée dans un salon d'esthétique et de massage. C'est le coup de foudre entre les deux jolies femmes. Elles ne tardent pas à se revoir et devenir deux amantes déchainées par la passion. Ivres de sexe l'une comme l'autre, elle goûte sans limite aux plaisirs de la chair.
Côté dessin, c'est joliment dessiné, tout en noir et blanc. Olson se révèle un maître en la matière et l'anatomie intime des corps féminins ne semble avoir aucun secret pour lui. Côté scénario...
A quoi s'attendre d'autre que du sexe. Il est le seul prétexte de cette histoire sans histoire. (Ici, je n'aurais osé employer le mot sans fond). Ca baise dans tout les coins, presqu'à chaque case, entre femmes, avec un homme, à plusieurs, une page dominatrices, la suivante soumises, ensuite victimes d'abus et de viols qui se transforment toujours en orgasmes sans fin. Insatiables sont les héroïnes, trop sans doute, nous frisons l'écœurement. Bref, ça se lit la tête vide ou plutôt pour ce vider la tête. (J'ai bien dis la tête, n'est-ce pas.)
Bref, juste pour le côté porno sans concession. Ce qui sauve un peu ce livre, même si tout tourne autour du sexe, c'est que les dialogues ne sont pas trop triviales, c'est surtout l'image qui privilégie l'érotisme et les dessins sont tout de même de qualité.
Commenter  J’apprécie         80
Tout d’abord je tiens à prévenir les amateurs de bandes dessinées érotiques que vous allez ouvrir ici un exemplaire tout ce qu’il y a de plus explicite et tout le contraire d’une BD soft. A ne pas mettre entre toutes les mains donc !! Voilà ça, c’est dit ! ;)
Savoir qu’à l’origine un auteur de bande dessinée dite classique se lance dans l’érotisme est assez surprenant pour être relevé. Du coup, le lecteur aura tendance, enfin ce fut mon cas d’abord, par essayer de relever à quel auteur les coups de crayon m’ont fait penser. A la fois du style de Rick Hochet ou de Michel Vaillant par les traits, on peut dire qu’au premier abord le crayonné est direct, sans fioritures et vraiment explicite.
Appelons un chat un chat, ici une bite ressemblera belle et bien à ce qu’elle est et au vu du nombre incommensurable d’exemplaires que vous allez voir passer sous vos yeux et entre les mains ou les lèvres de la belle vous ne pourrez pas dire que vous n’en avez jamais vu.
Julie est une jeune paysanne en mal d’aventure. La vie à la ferme ne lui convient pas et elle part donc tenter sa chance à Paris. D’une plastique d’un genre « bombe hard », elle ne tarde pas à s’attirer les regards lubriques des hommes. Mais son caractère naïf et insouciant va rapidement la pousser dans les rets du baron et de sa compagne Barbara.
L’un, homme richissime et pervers et l’autre, femme maquerelle intransigeante forment une paire de dangereux débauchés. Et c’est sous leur coupe que la jeune et candide Julie devenue Julia va expérimenter les débauches les plus exotiques aux plus torrides et perverses.
Envoyée de par le monde pour satisfaire les nombreux clients richissimes de ce duo infernal, Julia va tenter de se rebeller, essuyer quelques déconvenues et se rendre compte aussi qu’elle n’est pas si mal lotie dans ce quotidien de stupre et d’argent facile.
Emportant avec elle le lecteur au travers de ses rendez-vous, Julia va faire plus que nous laisser entrevoir les lubricités perverses des grands de ce monde.
Son physique plantureux ne comportera aucun profil méconnu de vos yeux, du moindre détail intime à cette plastique générale tout vous sera dévoilé. Et en cela le tracé détaillé de l’illustrateur est parfaitement maîtrisé. On peut dire que le lecteur va parfois s’y croire. Il ne manquera pour les plus adeptes de filmographie X que le mouvement et le son pour vivre en direct les moindres émois de la belle et de ses compagnons de fortune.
Ce n’est pas ma première bande dessinée érotique mais je dois dire que sur ce point j’ai été tout de même un peu chamboulée par le scénario. L’auteur semble avoir laissé exprimer dans ses personnages tout son goût pour le BDSM et ce dans des contextes favorisant les fantasmes les plus fous.
Je ne suis pas un homme, vous vous en étiez rendus compte j’espère, j’aurai donc une vision un peu divergente de cette œuvre comparée à mon ami Ninik qui vous donnera lui aussi son avis sur le forum.
J’ai donc trouvé cette bande dessinée très réussie d’un point de vue design et graphisme. Les traits sont clairs et nets, les détails minutieux et on pourrait même ajouter pointilleux.
La trop grande explosion de stupre et de sperme m’a toutefois à la longue un peu dérangé. Cependant il me faut ajouter que je l’ai lu dans son intégralité et non comme à son format d’origine par volume séparé. C’est je pense ce qui m’a donné cette légère indisposition, cet effet crise de foie sexuelle et lubrique.
Car Julia peut facilement entraîner le lecteur dans ses fantasmes les plus fous avec les partenaires les plus surprenants et dans des situations les plus scabreuses. Hommes, femmes et parfois êtres libidineux vont la prendre sous toutes les coutures et ce sous vos yeux ébahis… ou non !
Les sentiments de chacun sont facilement interprétables car la crayonné est là encore parfaitement maitrisé et vous ne ratez aucun effet ou sensation. L’on peut ainsi facilement être troublé par cette lecture et être amené à se poser quelques questions sur les pratiques peu orthodoxes des personnages.
Je l’avoue, mes yeux se sont dessillés à quelques reprises et on peut donc dire que j’en ressortirai plus connaisseuse qu’à ma première page. Cependant j’aurais aussi pu rester dans l’ombre pour certaines d’entre elles sans m’en sentir flouée dans mes fantasmes ;)
C’est donc une bande dessinée que je trouve parfaitement maitrisée dans ses graphismes et son scénario en boule de neige. Les situations entraînent le lecteur de façon exponentielle dans le stupre et la dépravation au grand plaisir de notre héroïne et de ses partenaires.
Comme dit au début de ma chronique je ne la mettrais pas entre toutes les mains mais les amateurs éclairés devraient être chaleureusement enchantés de celle-ci tant par les scènes que par leur réalisme.
Une lecture sulfureuse à souhait à découvrir !
Commenter  J’apprécie         51
Je remercie, Stéphane des éditions La Musardine pour ce service presse.
Cette BD est réservée à un public averti.
Nous trouvons ici une BD érotique en noir et blanc.
Julia jeune paysanne est embarquée de force pour servir le Major, un proxénète de luxe.
Julia deviendra alors une pute, voyagera dans le monde entier au grès du Major.
Les dessins, des femmes aux formes voluptueuses, des hommes bien bâtis, nous laissent songeurs.
Julia est une femme qui est une sacrée coquine, ses clients peuvent tout se permettre.
Une lecture qui ne laissera de marbre personne, Mesdames prévoyaient une culotte de rechanger et Messieurs prévoyaient quelque chose pour éteindre le feu.
Une lecture très coquine qui ravira les fans de BD.
Mon mari, qui n'aime pas lire, à apprécier celle-ci.
Commenter  J’apprécie         30
Je mets 1,5 pour le dessin, mais cette BD ne mérite vraiment pas de s'y attarder.
Commenter  J’apprécie         10
Déception ! Un scénario cousu de fil blanc :
- Une héroïne qui joue les mijaurées, mais accepte tous les caprices/ jeux sexuels dès sa première fois.
- Qui change de prénom en cours de route.
- Qui change d'avis comme de chemise (non je veux m'enfuir, oui je reste j'aime tellement ça).
Bref rien de nouveau sous le soleil. Gros seins, gros penis, scabreux, érotique, etc.
On peut aisément s'en passer.
Bonne lecture :)
Commenter  J’apprécie         10