Jusqu’alors, l’intérieur de la maison avait été un espace où clos flottant dans l’univers, semblable à un oeuf de ténèbres. Sa tiédeur avait préservé Michiru du froid, la laissant reposer dans un monde rassurant.
L’oeuf ne flottait plus dans l’air, elle avait le sentiment qu’il s’était posé. Dans son obscurité, elle avait moins l’impression de se trouver aux confins de l’univers. La présence d’un tiers l’ancrait à terre. (p. 133)