On dit qu’on oublie parce que la réalité est maquillée par la joie, une fois le bébé bien là, la douleur, le déchirement, la terreur effacés par le bonheur de l’avoir dans les bras, halo de bonheur sauf dans les cas où le bébé n’y est pas, quand ça se passe autrement, quand on paye cher la mise au monde, quand il n’y a pas de madone rayonnante, de calme béni, de merci mon Dieu quelle chance.