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Citation de Cielvariable


En sortant du restaurant, Hendrick tourne à droite plutôt qu’à gauche, vers sa voiture. Comme la température est superbe et que j’ai aussi envie d’en profiter,j’évite de le questionner. Nous marchons depuis à peine dix minutes lorsque mon partenaire s’arrête devant un immeuble. J’ignore où nous sommes parce que je l’ai suivi tout simplement en discutant de différents sujets, d’actualités surtout.— Tu as encore un peu de temps ? me demande-t-il. Deux ou trois heures ?— Deux ou trois heures ?— Oui, j’ai envie d’aller faire un tour sur l’eau. Mon chalet est à environ une trentaine de minutes d’ici.— C’est ça, le plan, m’inviter à souper et m’emmener à ton chalet ?— Je n’avais pas les idées aussi tordues, mais maintenant que tu en parles...,sourcille-t-il.Il reprend vite un ton normal.— Non, Kayla, je souhaite seulement continuer la soirée. Je n’ai pas envied’être seul... et puisque tu me dis que tu n’as pas de copain qui pourrait être furieux, je me risque à te demander de te joindre à moi. On a réussi à ne pas se disputer, je te ferai remarquer.— Wow ! Deux heures sans argumentation !— C’est un début... et un record ! plaisante Hendrick. Mon collègue entre ses deux mains dans ses poches et se balance d’un pied à l’autre en attendant ma réponse. Il a tout de même raison, ce n’était pas si pénible.— Ta voiture est restée au restaurant.— Oui, je pensais y aller en moto pour profiter du beau temps, m’explique-t-il en avançant la main vers la bécane près de nous. Ce serait plus rapide aussi.Coincée avec lui dans son chalet à trente minutes de la ville ? Non, je ne crois pas.— Je voudrais me coucher tôt. J’ai du sommeil à reprendre.

Je vois la déception passer sur ses traits, mais il n’argumente pas.— Ouais, je comprends, répond-il comme s’il réfléchissait. Tu accepterais au moins de faire une balade en moto ? Il y a un endroit qui pourrait remplacer la campagne, d’une certaine façon, et c’est tout près. À peine cinq minutes.— D’accord. Je veux bien.— Cool ! s’excite-t-il comme un petit garçon. Laisse-moi le temps d’attraper les casques et deux vestes. Hendrick part en courant vers son immeuble. Il ne s’écoule pas trois minutes qu’il revient. Il me remet un épais chandail à capuchon, le sien, de toute évidence, car quand je l’enfile il me tombe à la hauteur des genoux. Lui a revêtu la veste de suède avec laquelle je l’avais vu au champ de tir. Il me place lui-même le casque sur la tête, l’attache et enfourche sa bécane avant de tapoter le siège derrière lui pour que je monte
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