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Critiques de Turk (355)
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Léonard, Tome 20 : Ciel, mon génie !



Léonard est un génie, un génie un rien tyrannique, teigneux, coléreux toujours à vociférer, à hurler. C’est le plus souvent contre son « disciple » rêveur, empoté, paresseux, maladroit, malchanceux que se dirige son courroux. Léonard a mille idées à la minute, toujours une invention en cours et une autre sur le feu pendant la suivante est sur le point de surgir.



C’est dans ce cadre plus que propice aux mésaventures et péripéties que nos deux protagonistes nous régalent de leur maladresse et de leur balourdise.



Le disciple va successivement être tailladé, écrasé, tronçonné, percuté, perforé, brulé, dynamité et j’en oublie, tout en se faisant bien sûr enguirlandé pour parachever le tout. Il faut bien dire que dans cet univers où l’on voyage parfois dans le temps, les vols d’enclumes sont légions et atterrissent tous inexorablement sur le crâne de ce pauvre disciple.



Ajouté à cela les remarques pleine de bon sens du chat de la maison toujours à se faufiler entre les cases, plus les quelques clins d’œil aussi bien à la culture pop qu’à l’époque actuelle et vous obtenez un moment de détente sans prise de tête, idéal pour se détendre.



Gags et loufoquerie garantis à chaque page !



Un grand merci à Catwoman qui m’a fait découvrir ce personnage de bande dessiné dont je n’avais pour ainsi dire jamais entendu parler.


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Clifton, tome 6 : Panthère pour le colonel

Le Commandant Clifton, agent du MI5, au service de sa Majesté, se voit confié la mission de convoyer un dirigeant d’un pays de l’OPEP de Londres à Zurich, l’opération va s’avérer périlleuse car un coup d’Etat est en cours dans son pays. J’aime bien ce personnage britannique caricatural, colérique et maniaque, bien imaginé par Turk et Degroot, l’histoire est assez plaisante, très rocambolesque, cette série que j’adorais quand j’étais gamin reste tout de même destiné au jeune public des années 70/80, mon engouement est resté planté dans ces années, aujourd’hui j’ai quand même le sentiment que cette lecture n’a rien d’indispensable, y compris pour la nostalgie.
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Léonard, tome 49 : Génie militaire

Léonard, c'est d'abord un personnage de BD de mon enfance. Et c'est parce qu'il m'a beaucoup amusée dans mes vertes années qu'adulte j'ai voulu me replonger dans l'atmosphère loufoque et déjantée de son atelier de création géniale.



Avec une galerie de personnages restreinte, Zidrou et Turk parviennent à égayer le quotidien, en l'espace de quelques planches très colorées et dynamiques (le Disciple dirait plutôt "dynamite" !). Le personnage de la jeune Mozzarella, fille adoptive de Léonard, ajoute un petit piment de féminisme précoce (elle est haute comme trois pommes). Les auteur et dessinateur ont réussi à intégrer avec aisance et naturel à leur scénario les nouveaux éléments incontournables de notre société "moderne" tels que le smartphone, le covoiturage, le fusil mitrailleur...



Un 49ème album agréable, centré sur "l'art militaire", domaine qui se prête visiblement bien à la moquerie. Un petit défaut : l'inégalité d'humour entre les gags ; j'en ai jugé certains plutôt "moyens", gâtant un peu selon moi l'homogénéité de l'ensemble.





Challenge MULTI-DÉFIS 2018
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Léonard, tome 49 : Génie militaire

Après tout, comme le dit bien l’adage : propreté vaut politesse.

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Ce tome fait suite à Léonard, tome 48 : Mon papa est un génie ! (2017) qu’il n’est pas indispensable d’avoir lu avant, mais ce serait dommage de s’en priver car il est excellent. Les gags ont été écrits par Zidrou (Benoit Drousie), dessinés et encrés par Turk (Philippe Liégeois) et mis en couleurs par Kaël. Il contient vingt-et-un gags d'une à six pages. La première édition date de 2018.



Manu militarira bien qui manu Militarira le dernier ! Basile le disciple dort bien tranquillement dans son lit sous la couverture sur laquelle Raoul Chatigré dort également. Léonard le génie entre tranquillement dans la chambre, en habit militaire de colonel, accompagné par une ordonnance robot, téléguidé par un boîtier qui lui est relié par fil. Il lève sa badine et appuie sur un bouton : le robot lève son clairon et sonne le lever. Disciple est réveillé en sursaut et demande si l’invention du jour est le tapage diurne. Léonard répond qu’il s’agit de l’armée : elle est constituée d’une part d’officiers qui donnent des ordres stupides, et d’autre part de soldats qui obéissent aveuglément à ces ordres. Basile comprend qu’il va jouer le rôle du soldat. Il est temps pour le disciple de passer à la phase d’entraînement. - L’enclume des jours : dans l’atelier du génie, Mozza demande à son père adoptif ce qu’est le gros outil métallique massif aux formes bizarre. Un tabouret ? Une sculpture toute moche ? Une fausse dent de mammouth ? Léonard lui répond : une enclume, et il lui montre comment s’en servir. – Vous êtres tromblon pour moi ! Dans la cour de sa maison, Léonard est à la recherche de son disciple. Il l’appelle en regardant sa propre barbe tout en mentionnant que pour ses coupables roupillons, Basile a déjà élu des endroits que même le cerveau malade d’un scénariste sous amphétamines n’oserait imaginer !



Don Génieovanni : Léonard est sur une scène d’opéra et chante tel un ténor. Après avoir vanté ses propres mérites devant le miroir, il appelle son disciple. Basile apparaît sur scène, lui aussi s’exprimant en chantant, assurant qu’il sert la science et c’est sa joie tout autant que sa peine. – Le jouet de ses illusions : Léonard est en train de mettre au point la bombe à neutrons, avec l’aide apeurée du disciple, mais il est interrompu par Mozza qui vient lui réclamer la poupée qui rit, qui pleure, qui fait pipi au lit, qu’il lui avait promise. – L’école des femmes libérées : Mozza est en train de hurler qu’elle ne veut pas y aller, pendant que Léonard la traîne de force vers l’école, pour sa première journée. Bien évidemment, c’est le disciple qui porte le cartable. - Si ce n’est toi, c’est donc ta fraise : comme à son habitude, Léonard libère une décharge de tromblon sur la tête de son disciple, pour lui signifier son mécontentement, ou tout du moins sa légère irritation. Il a promis une surprise à Mozzarella si elle était sage à l’école, et il veut être à la hauteur des attentes de cette petite. – Sévices militaires : Basile est à nouveau tiré de son sommeil par la sonnerie du clairon. Léonard fait son entrée, plein de médailles accrochées sur sa barbe, il vient de se promouvoir lui-même général.



Ouvrir un nouvel album de cette série correspond à un horizon d’attente bien défini : Léonard inventant tout et n’importe quoi avec une bonne dose d’anachronismes, une narration visuelle enjouée avec une bonne dose d’exagération comique, et des personnages secondaires sollicités de manière chronique, ou faisant discrètement les pitres en arrière-plan, sans oublier les souffrances du disciple. Le lecteur retrouve tout ce qu’il est venu chercher à commencer par les inventions : armée, désertion, utilisation de l’enclume, opéra, châtiment corporel, bombe à neutrons, féminisme à l’école, sucette, service militaire, corvée de patates, poupée pour les filles, soldat-robot, tapette pour chat, fausse monnaie, grenades de tout type, table de jardin, concours d’invention, népotisme, bikini, canon à obus, lavage-auto, médailles militaires, désarmement, etc. Il note qu’il y a deux ou trois gags sans invention. Il remarque que le scénariste n’hésite pas à faire réinventer quelque chose qui existe déjà, comme l’armée. Il remarque également que Zidrou reprend son idée du tome précédent : un thème en fil rouge, ici celui de l’armée, tout en s’autorisant de ci de là un gag sans rapport. Il introduit quelques anachronismes comme prévu, le bikini ou la station de lavage-auto. Le thème du génie militaire s’avère irrégulier comme source de comique : d’une part parce qu’il s’agit d’une rétro-invention, d’autre part qu’il presque impossible de ne pas rester dans les lieux communs avec des gags très courts, ou même de quelques pages.



Aucune perte de temps : la première page rappelle au lecteur que Turk maîtrise le rythme du gag, le dosage de l’exagération comique, la mise en scène humoristique. Il suffit de regarder le lettrage : l’onomatopée Z correspondant au sommeil qui est sciée en deux par une scie dessinée dans le phylactère, l’arabesque heurtée dessinée par le son soudain et peu harmonieux du clairon. Par la suite, le dessinateur fait usage de ces graphies d’onomatopées avec la même pertinence et la même efficacité : deux cases remplies uniquement par des mots répétés, l’une par des TRANCHE, l’autre par des DÉBITE pour un travail à la hache, les BLAM explosifs du tromblon, le lettrage écrasé du BUNK lorsqu’une enclume heurte le sol, un VLAOUF avec une paire d’yeux au milieu du O, des CHHHHHH en caractères plus petits pour le chuintement d’une roquette, une suite de trois cases avec un énorme KROTCH dont les lettres s’interpénètrent, puis un PRESS avec également des lettres tassées, et enfin un PROTCH avec des lettres non alignées, etc. De temps à autre, le lettreur s’amuse également à l’intérieur d’un phylactère, soit avec un dessin remplaçant un mot ou une insulte, avec un mot en caractère gras pour signaler qu’il est hurlé plutôt que parlé, ou encore ce phylactère tellement plein à craquer que le début et la fin de chaque ligne se retrouvent tronqués par sa bordure pour évoquer le flot ininterrompu du papotage d’un conducteur de taxi.



Léonard se conduit conformément à sa personnalité ce qu’expriment bien les dessins dans ses postures pleines d’assurance et de détermination, souvent teintées d’autoritarisme, ce qui rend ses moments de surprise encore plus savoureux, par contraste. Impossible de ne pas éprouver d’empathie pour ce pauvre disciple, toujours dérangé dans ses moments de flemme, souvent serviable tout en ayant conscience que c’est à ses risques et périls, ses postures résignées, son regard parfois un peu benêt. Il n’y a qu’en présence de Mozzarella que son regard se fait courroucé ou exaspéré. Cette dernière est craquante, sans être niaise ou dépourvue de caractère, vraiment représentée comme une enfant et non comme une adulte miniature. Le scénariste ne colle pas de force dans tous les gags, ce nouveau personnage qu’il a introduit dans le tome précédent, mais la met en scène comme les autres personnages secondaires, comme Mathurine par exemple, qui est toujours aussi imposante par son physique, mais aussi par son calme. Bien évidemment, le lecteur de longue date guette l’apparition de Raoul Chatigré et de la souris Bernadette, sans oublier le crâne Yorick, pour être sûr de ne pas les rater. Il est fort aise de découvrir que le chat et la souris apparaissent également en bas de la dernière page de vingt gags, dans la marge du dessous pour une plaisanterie visuelle supplémentaire.



Comme d’habitude, les personnages font preuve d’une énergie peu commune, que ce soit Léonard en plein tourbillon créatif, ou Basile confondant vitesse et précipitation pour accomplir les tâches d’arpète, déléguées par le génie. Le lecteur observe également la coordination entre scénariste et dessinateur, Zidrou concevant des gags dont certains fonctionnent sur une surprise ou une situation entièrement visuelle, bien sûr les blessures du disciple, mais aussi la réaction d’un personnage, ou la découverte de la nature de l’invention. De son côté, le scénariste respecte et met en œuvre les ingrédients originels de la série, que ce soient les inventions ou la maltraitance du disciple par Léonard. Dans le même temps, il apporte très discrètement des éléments nouveaux qui s’avèrent parfaitement intégrés. Il met en scène Mozzarella avec modération : elle n’apparaît que dans treize gags, et le plus souvent en tant que figurante. Il renouvelle un peu le gag de la cachette du disciple pour échapper à l’appel du génie, et il plaisante dessus, avec Léonard disant : Pour vos coupables roupillons, vous avez déjà élu des endroits que même le cerveau malade d’un scénariste sous amphétamines n’oserait imaginer. Il commente même le fait que Basile soit la victime de violences physiques démesurées, dans le troisième gag. Alors que Léonard vient de sortir son tromblon de sa barbe comme à son habitude, pour le décharger à bout portant sur la tête du disciple, une femme intervient en entrant dans la cour où ils se trouvent. Elle se présente : Romina Shémoniou, de la ligue des bien-penseurs prosélytes. Elle se met à faire la leçon à Léonard : il ne peut pas ainsi sortir son arme à tout bout de champ pour en user à l’encontre de son disciple. Parce qu’il donne un très mauvais exemple à la jeunesse. Le lecteur sourit de cette réflexion qui s’apparente à un métacommentaire. La dame continue : elle demande à Léonard d’imaginer si cette délicieuse enfant, en désignant une fillette qui passe dans la rue, après l’avoir vu, sortait à son tour un tromblon de sa barbe et tirait sur son petit frère. La remarque fait mouche : Zidrou ne renoncera pas à ce gag de maltraitance, car il ne présente aucun élément réaliste.



Après l’impressionnante réussite du tome 48, l’horizon d’attente du lecteur s’en trouve très élevé. Le scénariste ne se montre pas tout à fait aussi convaincant dans le thème qui court tout du long, mais il sait avec élégance concevoir et écrire des gags cousus main pour l’artiste, en se conformant aux spécificités qui font cette série. Turk épate comme d’habitude par son attention portée aux détails, son sens du comique visuel, sa mise en scène au rythme d’une grande rigueur qui assure le bon déroulement de chaque gag. Du grand art.
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Léonard, tome 48 : Mon papa est un génie !

T’as rien inventé de beau, quoi !

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Ce tome fait suite à Léonard, tome 47 : Master génie (2016) qu’il n’est pas indispensable d’avoir lu avant, mais ce serait vraiment idiot de s’en priver. Les gags ont été écrits par Zidrou (Benoit Drousie), dessinés et encrés par Turk (Philippe Liégeois) et mis en couleurs par Kaël. Il contient vingt-deux gags d'une à cinq pages. La première édition date de 2017.



Léonard est en train de dormir profondément dans son lit, et Basile Landouye est assis par terre à ses côtés, adossé à un coussin, en train de somnoler avec le chat Raoul Chatigré à ses côtés. Léonard se réveille en sursaut, saisi par une idée d’invention. Il allume sa lampe de chevet et hurle : Disciple ! Ce dernier s’éveille tant bien que mal et prend son carnet et son crayon pour noter alors que le génie lui dicte une série de formules mathématiques complexes et interminables. Le disciple lui suggère l’invention d’une machine pour enregistrer les idées qu’il a tout le temps, comme ça en plein milieu de la nuit. Son maître n’y est pas favorable. La sonnette retentit dans la maisonnée du génie, tellement forte que Yorick s’en retrouve sens dessus dessous, sur le sommet du crâne, sans savoir comment se remettre à l’endroit. La voisine madame Lataigne entre avec son nourrisson dans les bras qui est en train de jouer avec un petit doudou anthropomorphe rouge. Elle n’en peut plus : cet enfant l’épuise, l’éreinte la burnoute. Elle a l’impression de passer sa vie à laver ses couches, et il veut toujours être à bout de bras. Si encore il la laissait dormir la nuit… Léonard n’hésite pas un instant : il ne sera pas dit que le plus grand créateur de tous les temps aura laissé une femme – la plus belle création de l’univers – dans la panade. Il commence par inventer la poussette pliable, puis la couche jetable, et enfin le tromblon pour aider la sieste. Raoul Chatigré et Bernadette viennent aider Yorick.



Basile a bien dormi : il n’avait pas dormi comme ça depuis la fois où il avait passé six mois dans le coma après avoir testé ce modèle de parachute biodégradable, fruit du génial cerveau de son employeur. Il descend dans la pièce principale et découvre Léonard assis sur un tabouret, prostré, la tête baissée, avec Mathurine faisant entrer le docteur. Après une auscultation expresse, il diagnostique que cet homme souffre du syndrome de Gepetto, c’est-à-dire qu’il souffre de ne jamais avoir eu d’enfant. Disciple proteste : il est quasiment un enfant pour Léonard, et Mathurine ajoute qu’elle est quasiment une femme pour lui. Le docteur manque de tact dans sa réponse et se fait mettre dehors. Basile et Mathurine expliquent les petites fleurs et les abeilles à Léonard, en se déguisant. Léonard va présenter ses hommages, avec un bouquet de fleurs et une génuflexion, à plusieurs femmes de la ville, mais se fait éconduire à chaque fois. Il décide de changer de look, et il invente le jeunisme. Léonard se rend à la maternité et épuise cigarette électronique après cigarette électronique en attendant la sage-femme.



Avec son beau fond orange fluo, la couverture montre l’irruption d’un nouveau personnage sortant de la barbe de Léonard, sous le regard contrarié de Basile, celui enamouré de Mathurine, et celui amusé de Raoul. Le lecteur attend donc impatiemment l’arrivée de la jeune fille, mais Zidrou a construit cet album différemment. Dans la forme, rien n’a changé : une succession de gags, des personnages avec des gros nez, des dessins tout public, des petits détails de ci de là, Turk toujours dans une forme éblouissante. L’album contient 22 gags : 13 en 1 page, 3 en 2 pages, 1 en 3 pages, 3 en 4 pages et 2 en 5 pages. Le disciple sert toujours de souffre-douleur, avec des blessures qui seraient gore si elles étaient dessinées de manière réaliste. Par inattention, il se coupe un doigt au petit-déjeuner en page 24, puis le bras gauche au niveau du coude, sans oublier les blessures diverses et variées lors des séances de bricolage, et bien sûr les décharges de tromblon en pleine poire, qui calcinent son buste et sa tête, et y laissent de multiples perforations. Comme à son habitude, le dessinateur s’amuse bien avec les facéties de la souris Bernadette, du chat Raoul Chatigré et même du crâne Yorick. Le fait est que le lecteur ne sait plus trop si c’est uniquement le fait de Turk, ou si le scénariste lui donne des indications, puisque le gag de la page 40 mêle l’énervement de Léonard à raconter que Archimède et Pythagore lui ont piqué ses théorèmes avant qu’il ne naisse, avec Yorick qui regrette de ne pas avoir d’enfant, le chat et la souris l’aidant à en avoir.



Comme pour chaque tome, le lecteur est aux anges d’étoffer sa lecture en y participant de manière ludique : prendre le temps de savourer chaque case pour découvrir si l’artiste n’a pas glissé un détail en plus. Il y a bien sûr le comportement du chat, de la souris, du crâne, les gags purement visuels, mais aussi la forme de la sonnette (un pavillon avec une énorme langue, et des mains pour que le son porte), les différents outils avec lesquels le disciple se blesse, les objets anachroniques, un autocollant d’avertissement pour les parents sur un contenu explicite (comme sur les disques), des mini-schtroumpfs en page 10 (le temps d’une case, et appelés par le nom anglais Smurfs afin de ne pas risquer de contentieux), les oreilles de Raoul qui sautent au-dessus de sa tête dans une expression d’étonnement intense (page 14), ou encore Léonard tenant un doudou similaire à celui du nourrisson de madame Lataigne, etc. Dans certains, gags le lecteur voit que le scénariste s’appuie entièrement sur le dessinateur pour raconter l’histoire, en n’utilisant aucun mot, tout juste des onomatopées. Turk maîtrise comme jamais l’exagération comique, que ce soient les expressions de visage, ou le langage corporel pouvant aller jusqu’aux gesticulations hystériques. Il insuffle une incroyable vitalité dans chaque personnage, chacun à sa manière : le comportement réfléchi et régulièrement condescendant de Léonard, l’assurance tranquille de Mathurine, les expressions et les postures parfois un peu enfantine de Basile, ou encore l’entrain de la jeunesse de Mozza.



Le lecteur n’a donc pas à prendre son mal en patience pour attendre l’arrivée de la petite nouvelle, puisque les auteurs sont au summum de leur forme narrative et comique et que chaque gag fait mouche. Il se rend progressivement compte qu’une thématique court en filigrane, gag après gag. La mère épuisée par son nouveau-né, le regret de n’avoir jamais eu d’enfant de Léonard, l’origine des enfants racontées avec la pantomime de la fleur (Mathurine) et de l’abeille (Basile), les propositions en mariage de Léonard, l’attente à la maternité, l’adoption, la livraison des bébés par une cigogne mécanique (une invention de Léonard), et même la fabrication d’un pantin robot pour combler ce besoin de paternité. Une fois Mozzarella arrivée en page 20, la thématique progresse vers l’accueil de l’enfant dans cette étrange famille (Léonard en père, Mathurine en mère, Basile en frère jaloux de la petite dernière). Zidrou complète cette thématique avec un fil narratif qui progresse de gag en gag dans la deuxième moitié de l’ouvrage : la création d’un parfum Eau de Génie, par Léonard, qui fournit la source de plusieurs gags (pauvre Disciple chargé d’aller chercher des flacons en verre de Murano dans cette ville), et qui se conclût dans la dernière histoire en rencontrant le gag de celle-ci. À l’évidence, le scénariste est à fond dans la série qu’il a reprise avec le tome précédent, puisqu’il mentionne que Léonard a déjà gardé le bébé de madame Lataigne, dans l’album 5, et qu’il référence le fait que Disciple ait déjà dû réveiller l’ours dans sa caverne dans le tome précédent.



Bien évidemment, l’arrivée de Mozzarella constitue un événement de grande ampleur dans la série. Les créateurs ajoutent un personnage qui sera vraisemblablement récurrent, même si elle n’est pas de tous les gags, modifiant ainsi la dynamique relationnelle entre Léonard et son entourage, et devenant source de nouveaux gags dont celui sur l’invention de l’hyperactivité. Le scénariste glisse un ou deux autres éléments dans l’air du temps, tels que le jeunisme, le succès de la cigarette électronique, ou encore le jeu de la piñata. Il va jusqu’à re-présenter Basile et Mathurine, chacun dans un gag différent d’une page, pour le bénéfice de Mozza. Page 26, Disciple présente lui-même son rôle, concluant que si une invention ne satisfait pas aux 101 critères du Label Basile, elle est purement et simplement recalée, tout en se faisant maltraiter par un tailleur automatique mal réglé. Page 31, c’est au tour de Mathurine de présenter les tâches qu’elle accomplit, et le gag provient de la façon dont Mozza qualifie sa condition. Toutefois les principales provocations sont ailleurs. Page 6, le disciple teste une couche jetable de manière particulièrement humiliante, étant obligé de se soulager devant témoin. Page 38, le lecteur se frotte les yeux en découvrant le visage glabre de Léonard à la suite d’une sieste dans le jardin : un moment aussi inattendu qu’iconoclaste dans lequel les auteurs modifient son apparence immuable le temps de cinq cases.



Zidrou avait réussi l’exploit de reprendre la série en douceur, le scénariste historique Bob de Groot ayant pris sa retraite, se coulant dans le format établi par son créateur original, aussi bien pour les personnages que pour le type de gags. Ce deuxième album de la reprise épate par le naturel des histories ne présentant aucune solution de continuité avec les albums historiques, par l’introduction élégante d’un nouveau personnage récurrent, et par une thématique à la fois assez lâche pour ne sembler ni contraignante ni artificielle, et à la fois pertinente. Le lecteur est aux anges car l’artiste n’a rien perdu de sa maestria pour donner vie aux personnages, pour mettre en scène les gags avec le rythme adapté pour qu’ils fonctionnent, et sa générosité pour enrichir ses pages avec moult facéties irrésistibles.
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Léonard, tome 48 : Mon papa est un génie !

Rien ne va plus pour Léonard ! Pas la moindre invention en deux jours ! Il déprime ! Il lui manque quelque chose ! Mais quoi ? … EUREKA ! Il a trouvé ! Il lui manque un enfant !

« Peuh ! » me direz-vous ! « Il a déjà un gamin avec son espèce de disciple. Vu son âge mental, il devrait faire l’affaire ! »

Et là, je dis STOP ! C’est quoi ce délire, ce « disciple-bashing » ? Non, mais c’est vrai quoi ! Pourquoi toujours s’en prendre à un être chétif et sans défense, au cerveau plus vide que le désert du Sahara ? Pourquoi tant de haine et de mépris pour celui qui subit les pires avanies pour permettre à son illustre maître de tester ses inventions, y compris les plus dangereuses ?



Le disciple, parlons-en justement ! Mais c’est que c’est jaloux ces bestiaux-là ! Laissez-moi m’expliquer : noyée dans une pleine charretée de pétales de roses, surgit une petite fille. Son nom ? « Dégagedelàpetitepouilleuse » ! Un peu long peut-être ? Pourquoi pas Léonardine ? Ou Léonardinette ? Ou Léonarda ? Toujours est-il que notre bon et brave disciple n’apprécie pas cette arrivée subite qui semble un peu trop enchanter son Maître qui n’a plus d’yeux que pour la petiote ! Jalousie ! Jalousie, vous dis-je ! Allons-nous assister à un DRAME ???



Critique :



Déjà le 48e album des léonarderies, avec un disciple toujours aussi malmené ! Si ce n’est davantage ! (Mais que fait la police ? Et les services sociaux ! … Ah, oui ! C’est juste ! Léonard ne les a pas encore inventés !)

Toujours cet humour bon enfant et très visuel des Belges Turk et Zidrou. Les gags se suivent, et s’ils ne se ressemblent pas, le disciple continue de trinquer. La grande nouveauté, c’est l’apparition d’une petite-fille. Et quelle petite fille ! Le disciple a deux fois plus de raisons de se faire du mouron. Un album qui devrait plaire aux petits comme aux grands en qui sommeille encore un enfant.

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Léonard, Tome 38 : Y a-t-il un génie pour sauve..

Enfant, j'étais fan du duo Turk et De Groot, avec Robin Dubois et Clifton. La série Léonard à commencé alors que j'étais déjà plus grand, je ne m'y suis jamais vraiment intéressé, j'en ai lus quelques uns par-ci par-là, sans jamais être enthousiasmé. J'ai trouvé cet album chez moi, sans doute offert à un de mes enfants pour une fête d'anniversaire. Il date de 2008, et ça parle entre autres de réchauffement climatique, audacieux pour une histoire qui se passe aux alentours de 1500, mais c'est très mal exploité, on sort une machine à voyager dans le temps, elle reservira d'ailleurs pour plusieurs autre histoires, c'est la facilité pour parler de thèmes actuels, rien de plus, l'humour est laborieux, un peu de burlesque, du running gag poussif avec le tromblon, je n'ai jamais ri, même pas un sourire, je suis même parfois agacé, l'acharnement sur le souffre-douleur est carrément dérangeant.



Reste le dessin rond et expressif de Turk, il faut reconnaître que pour un jeune public, il est plutôt attirant. Il y a actuellement 54 tomes dans cette série, avec une idée de départ assez limitée - un inventeur et son associé en 1500 - on arrive avec un tome 38 sans intérêt, pour le renouvellement on repassera. J'ai relu un Robin Dubois il y a quelque temps, et le constat est un peu le même, ça ne me fait plus rire. Est-ce que l'humour de De Groot a mal vieilli ? Je ne suis pas loin de le penser. Est-ce que la série Léonard s'essouffle ? Sûrement, et en plus, c'était déjà pas terrible au départ.



Cette série existe depuis 1977, cela fait donc 46 ans de harcèlement professionnel et personne ne semble s'en offusquer. Si on en est à 54 tomes aujourd'hui, c'est qu'elle se vend, alors je le dis franchement, achetez autre chose, il y a largement mieux.

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Robin Dubois, tome 3 : Ça va, chez vous ?

Quand je recevais le journal tintin auquel j'étais abonné dans les années 70, j'aimais commencer par Robin Dubois au dessin agréable, facile à lire, amusant. Ce sont des gags en une page, transposant des préocupations actuelles dans le monde du moyen âge : achat de maison, femme acariâtre, amitié, voisinage... Turk et Degroot ont par la suite arrêté cette série pour se consacrer à la série "Léonard est un génie" à laquelle je n'ai pas accroché autant. En réouvrant ce livre, je constate que les gags ne me font plus autant rire, une question d'âge, sans doute. Il ne reste plus que l'effet "Madeleine de Proust" pour me procurer encore quelques plaisirs.
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Léonard, tome 48 : Mon papa est un génie !

Ce 48eme tome est le meilleur album de Léonard que j’ai lu depuis longtemps.

Pour une fois, il y a un renouvellement complet des gags, sans parler du chat Raoul et de la souris Bernadette qui sont plus drôles que jamais.

Si les gags sont indépendants, il y a quand même un fil conducteur, et c’est ce qui fait la qualité de cet album : Léonard décide qu’il veut devenir père ! En découlent une série d’inventions et de découvertes, surtout quand il trouve une petite fille dans une livraison de pétales de roses pour le parfum qu’il est en train d’inventer….

Ça fait vraiment plaisir de retrouver un album de cette série à ce niveau.
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Léonard, Tome 38 : Y a-t-il un génie pour sauve..

Force est de constater que ce 38eme tome n’est pas un très bon cru.

La couverture était pourtant alléchante, et je trouvais l’idée de confronter Leonard au défi écologique assez prometteuse.

Malheureusement, l’auteur n’a pas recherché cette cohérence, à part dans le premier gag où Léonard essaie de trouver une solution au réchauffement climatique, et encore, la chute de cette histoire assez longue n’est pas à la hauteur.
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Léonard, tome 48 : Mon papa est un génie !

Léonard est de retour pour un nouvel album ! La première de couverture, nous annonce un programme pour le moins intéressant. Un papa de génie ? Soit…



La parentalité est une thématique qui offre des opportunités intéressantes en terme de scénario et surtout de gags. C’est également un sujet pour le moins délicat à traiter lorsque l’on s’inscrit dans le cadre d’une BD tout public avec des lignes directrices qui sont éloignées de cette thématique. Pourtant les auteurs s’en sortent à merveille.



Il n’est pas ici question d’une histoire d’un seul tenant, mais la parentalité sert clairement de fil rouge à l’album. Même si celui-ci reste constitué d’un recueil (inédit) de gags, il est ici bien question d’une histoire qui se suit. Chaque gag est ici comme un chapitre. Les ellipses entre les différents gags ne nuisent pas à l’ensemble et permettent même une petite respiration. Même la psychologie des personnages évolue…



Il y a ici de nombreuses bonnes idées qui ont été exploitées et le résultat est étonnant et divertissant ! Quelle réussite (inattendue) pour cette série ! Et dire que nous avons même droit à un nouveau personnage récurent ! Voilà qui ouvre de belles perspectives pour l’avenir !



Cet album est sans doute le meilleur de la série depuis plusieurs décennies. Un cadeau tout trouvé pour la fête des pères… ou tout simplement pour faire plaisir en famille !
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Léonard, tome 29 : Les bons contes font les b..

A la suite d’une bévue (fort inspirée pour une fois) du disciple, Léonard, Raoul et Basile s’engagent dans une aventure haute en couleurs, car il s’agit justement de redonner des couleurs à la petite ville de Vinci à ses habitants les plus connus.



La quête en question fait référence aux contes populaires bien connus et aux coulisses de la bande dessinée. L’histoire est originale à souhait, amusante et distrayante. C’est un grand plaisir de redécouvrir Léonard dans une aventure au grand format.



L’humour doit beaucoup à l’émergence de nouveaux personnages secondaires (dont les nains de Blanche-Grêle qui sont absolument hilarants) et à ce côté caricatural qui n’est pas sans faire penser à un célèbre ogre vert. Les dessins sont à l’unisson dans cette ambiance bon enfant qui nous fait passer un bon moment.



Voici un album qui se lit bien et qui fait une très bonne idée de cadeau : pour les adeptes de bande dessinée, pour les grands enfants, les adeptes de contes, de fantasy… Nous avons droit ici à un grand cru, pas aussi savoureux que le Génie en balade mais qui s’en rapproche. Un temps fort de la série sur lequel il serait dommage de faire l’impasse.
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Léonard, Tome 41 : Génie du stop

Telle une fragile lumière à l'issue d'un long tunnel, Génie du stop redonne un coup de fouet à une série qui est caractérisée - depuis plusieurs albums successifs - par un manque d'inspiration.



L'espoir est permis mais fragile car les mauvaises habitudes ne sont pas abandonnées pour autant. Les coups de tromblon sont toujours aussi nombreux et deviennent même un sujet d'ironie (sauf pour Basile bien entendu). En revanche, de trop nombreuses planches se résument à des onomatopées à la finalité bien connue et fort désagréable pour le Disciple.



L'album est tiré par le haut par les jeux de mots et calembours. Raoul et Bernadette s'en sortent très bien et suscitent une attente de plus en plus grande. Et, miracle (!) plusieurs historiettes sont franchement bien tournées : Self-contrôle, La clef du succès et Au pied de la lettre.



Voici un album sur lequel on pourra s'arrêter. Si le plaisir n'est pas aussi intense que celui ressenti à la lecture des meilleurs crus, nous aurons au moins une explication fondamentale pour la vie de tous les jours : pourquoi les engins de chantier font ils donc autant de bruit ?!
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Léonard, Tome 20 : Ciel, mon génie !

On retrouve dans ce volume, toute la finesse de cette B.D.

On ne sais pas trop qui est vraiment le héros : Léonard ou son disciple ?

Un disciple qui développe un "don" pour la maladresse, la malchance et les accidents. Quand il n'est pas blessé (Découpé en tranches, laminé mécaniquement, etc) il est tyrannisé par Léonard qui ne lui passe rien.



Si on veut réellement apprécier cette B.D. il ne faut pas la lire en diagonale. Il y a toujours un clin d’œil à découvrir.

Il ne faut pas non plus rater les commentaires du chat tigré noir et orange qui apparaît au fil des planches.



Relire Léonard, c'est le genre de plaisir que je m'octroie entre deux pavés plus sérieux et conséquents. Et la B.D. est bien un art...

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Léonard, tome 4 : Hi-Fi génie

Je me souviens avec beaucoup de plaisir de ma soeur qui pleurait de rire en lisant cette BD.

J'étais plus réservée mais je prenais tout de même plaisir, ado, à lire quelques gags de cette série.

Cela ne m'apporte même plus l'ombre d'un sourire.

Je trouve l'humour poussif, lourdement répétitif et finalement c'est surtout la façon dont Léonard arrivera à blesser, mutiler ou briser le disciple qui est la seule dynamique des inventions de Léonard.

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Léonard, tome 4 : Hi-Fi génie

une parodie de Leonard de Vinci riche en surprises et en gags qui devrait séduire les enfants. le scénario accumule les clins d'oeil et les gags. pour toute la famille 👪.
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Léonard, tome 39 : Loué soit le génie

Loué soit le génie... du moins encore faut-il en trouver car ce trente-neuvième album en manque cruellement. Cette bande dessinée au rabais est orientée sur des gags de type cartoon, à l'image des nombreux sévices infligés de manière répétée et prévisible à un disciple qui suscite plus l'exaspération que la compassion.



Vouloir réserver cette bande dessinée aux enfants n'est pas une excuse. Certaines notions évoquées ici sont assez complexes : maladie d’Alzheimer, le fonctionnement des agences immobilières.



Quelques gags valent le coup d'oeil, notamment Le pacha et Loué soit le génie mais dans l'ensemble ceux-ci sont assez rares. L'album nous montre un Léonard en petite forme et qui se fait voler la vedette à plusieurs reprises. Cette nouveauté est toutefois bienvenue.



Les dessins sont toujours aussi bons : chaleureux, rondouillards, en un mot : confortables. Autre point fort de cette bande dessinée : les jeux des mots et des acteurs de second plan (notamment Raoul) fortement motivés. Heureusement, car la catastrophe n'aura pas été loin...



Une déception donc, à n'acheter que pour compléter une série ou à réserver aux fans (ou à la rigueur aux proches étant récemment passés entre les mains d'une agence immobilière).
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Léonard, tome 1 : Léonard est un génie

Les trois premiers tomes, de la série de bande dessinée "Léonard", m'ont laissé sur ma faim. Ils ne sont pas mauvais ; mais je suis resté plutôt mitigé.

Les bandes dessinées, de la série "Léonard", souffre à mes yeux, de gags peu originaux, et même banals, et souvent poussifs. J'ai trouvé l'humour plutôt plat, et je n'ai pas rit.

Néanmoins, j'ai apprécié les personnages haut en couleurs, de Léonard et de Basile, et le couple qu'il forme, avec leurs relations, si particulières.

Les auteurs sont parfois plutôt inventifs, et il faut admettre qu'il y a amélioration, au fur et à mesure, des tomes.

Néanmoins, je conserve, des trois premières aventures, du personnage de Léonard, un souvenir mitigé.
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Léonard, tome 46 : Le génie crève l'écran

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de Léonard, mais une visite au Clos Lucé m'a donné envie de recommencer.

Les gags se ressemblent toujours un peu, mais c'est quand même drôle.

Dans ce tome 46 intitulé Le génie crève l'écran, Léonard invente la télé 3D sans lunettes et un robot appelé Sylvester.

On y apprend également que Bernadette (la souris) a un cousin d'Amérique.

Enfin, le personnage de Mathurine contribue largement au comique des histoires (ce qui nous change un peu des réveils difficiles du disciple et des coups de tromblon de Léonard).
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Léonard, tome 10 : La Guerre des génies

Déjà violent que les autres tome sont violent , celui-ci est méga violent! Mais il y a beaucoup de blague aussi. Ce livre va faire rouler les cerveaux!
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