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Citation de Danieljean


En réponse, il dit :
28.
Lorsque la conscience n'appréhende plus
Aucun objet référent,
Elle s'établit dans la "simple perception sans plus",
Car en l'absence d'objet appréhendé, il n'y a plus de saisie qui tienne.

Quand la conscience ne conçoit plus l'existence d'aucun objet référent à l'extérieur de l'esprit - qu'il s'agisse des référents présentés dans les enseignements, les conseils pratiques ou de tout autre référent comme une forme ou un son, par exemple, - elle cesse de les contempler et de les saisir, puisqu'elle n'a plus aucun attachement à leur égard. S'il s'agit là d'une vision authentique et non d'un défaut comme la cécité de naissance, alors la saisie consciente a été éliminée et l'on demeure effectivement dans la nature réelle de l'esprit. Et il en dit la raison : "Car en l'absence d'objet appréhendé, il n'y a plus de saisie qui tienne." Tant qu'il existe un objet appréhendé, il n' y a saisie, ce qui ne sera plus le cas s'il est inexistant. En l'absence d'un objet appréhensible, et donc en l'absence d'un préhenseur, la réalisation se fera jour, l'appréhensible n'étant pas le seul à disparaître. Alors se lève la sagesses supramondaine et équanime qui ne crée plus les idées fictives d'un objet référent et d'un agent qui la vise. En éliminant ainsi les tendances latentes de l'attachement à un objet appréhensible et à un sujet préhenseur, l'esprit s'établit dans sa vraie nature.
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