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Citation de Osmanthe


- Viens ! viens vite ! gémit-elle.
L'homme eut un petit rire discret et s'allongea contre elle, puis sur elle.
D'abord, quelque chose de dur et de tendre pénétra dans sa bouche. C'est à ce moment-là qu'elle réussit à bouger les bras, en les refermant sur l'homme qui lui saisit les seins et se mit à les sucer tour à tour.
Tout son sang afflua vers sa poitrine, tout son être se ramassa sous la bouche de l'homme qui suçait. De la pointe de ses pieds à celle de ses doigts, un vide se répandit partout dans son corps.
Elle gémit, hurla, se débattit. Mais l'homme suçait toujours. Par de petits coups fermes de la langue, il tétait ses mamelons tout en aspirant sa chair à pleine bouche. Ses sources vitales s'échappaient de sa poitrine pour s'engouffrer entre les lèvres de l'homme. Une sensation forte de plaisir mêlé de douleur vibrait en elle et tourbillonnait tel un typhon intérieur.
L'homme suçait sans relâche, jusqu'à ce que les flots de son sang se vident, jusqu'à ce que ses dernières gouttes de vie s'épuisent. Puis il la pénétra par le bas, la déchira, en s'engouffrant au plus profond d'elle-même, il fouilla chaque recoin de ses entrailles. D'un mouvement incessant, il s'avançait et se retirait en elle, comme un piston qui comprimait son corps et qui extrayait le reste de sa sève qu'il suçait ensuite à travers ses mamelons.
Lorsqu'il n'y eut plus rien, plus aucune nourriture, l'homme invisible se tourna et dirigea sa bouche vers le bas-ventre pour aspirer. Une fois de plus, ce fut comme des flots qui chahutaient en elle. Alors, son ultime vitalité finit par descendre et fut aussitôt pompée par l'inconnu.
A la fin, il ne restait de Zé-Lain qu'une peau gonflée après un typhon de plaisir et de douleur.
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