Agnès. – Après tant de paroles, je ne crois pas 14 devoir douter de votre sincérité ; c’est pourquoi non seulement je vous apprendrai ce que vous souhaitez savoir de moi, mais même je veux me faire un sensible plaisir de vous communiquer jusqu’à mes plus secrètes pensées et actions. Ce sera une confession générale, dont je sais que vous n’avez pas dessein de vous prévaloir, mais dont la confidence que je vous en ferai ne servira qu’à nous unir l’une et l’autre d’un lien plus étroit et indissoluble.