Pour les fellahs,le plus dur, c’était l’hiver, qui les trouvait encore plus démunis, encore plus vulnérables. Il leur fallait affronter l’air glacial qui brûlait leurs visages et leurs mains, résister aux pluies qui s’abattaient en trombes en ruinant souvent leurs gourbis. Dans cette lutte inégale, ils devaient surtout faire face à la boue épaisse et grasse qui clapotait sous leurs pieds mal chaussés. Parfois, ils les enveloppaient de chiffons ou d’herbe desséchée.