Il y a dans les révélations monothéistes une part guerrière, fanatique, violente, redoutable. C'est cette face que la maladie favorise. De ce point de vue, le Coran est un livre analogue à la Bible telle que la redécouvre Voltaire dans son Traité sur la tolérance. Et la maladie repérée par Voltaire chez ses coreligionnaires relève, elle aussi, de l'état maniaque:
"Le grand moyen de diminuer le nombre de maniaques, s'il en reste, est d'abandonner cette maladie de l'esprit au régime de la raison, qui éclaire lentement, mais infailliblement les hommes."