Nue, elle se lève du lit et s'approche du miroir, sur la pointe des pieds.
Muet, le don de toi, par lequel tu tais ta beauté.
Le coeur fatigué ne frémit pas, seule tremble la main qui redresse l'oreiller.
Et vide est la pièce.
Dans le miroir, paisible, la ride au-dessus de ses paupières que tu embrassais tout à l'heure,
quand l'univers tout entier était ici contenu,
de même que son visage l'est dans la glace de cette chambre vide
où tu dors déjà.