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Citation de enkidu_


Malgré son rang immense, le Prophète était l’homme le plus humble qui soit.

Ibn ‘Umar (que Dieu soit satisfait de lui et de son père) a dit : « Je l’ai vu [éloigner] une chamelle grise en lançant des braises, sans la frapper, sans la chasser ni dire : Ecarte-toi de moi ! ».

Il montait sur un âne en plaçant sur son dos un morceau d’étoffe en poils et faisait même, parfois, monter autrui en croupe. Il rendait visite aux malades, suivait les funérailles et répondait aux sollicitations des esclaves (mamlūk).

Il recousait ses semelles, raccommodait ses vêtements et aidait ses épouses aux taches domestiques. Ses Compagnons ne se levaient pas pour lui car il savait que cela lui déplaisait. Lorsqu’il croisait des enfants, il les saluait.

Un homme trembla par respect quand il le vit. Le Prophète lui dit : « Calme-toi, je ne suis pas un roi, mais le fils d’une femme qurayshite qui mange de la viande séchée (qadīd). »

Il s’asseyait au milieu de ses Compagnons comme s’il était l’un d’entre eux. Lorsqu’un étranger venait, il ne le distinguait pas des autres et devait demander où il était. Ses Compagnons lui demandèrent alors de s’asseoir dans un endroit où il serait reconnaissable aux étrangers, et lui construirent un siège en argile sur lequel il s’asseyait.

‘A’isha (que Dieu soit satisfait d’elle) lui a dit : « Puissé-je être ta rançon ! Mange en te mettant à l’aise, cela sera plus facile pour toi ! » Il lui répondit en inclinant la tête jusqu’à ce que son front toucha le sol : « Non ! Je mange comme mange les serviteurs et je m’assois comme s’assoit le serviteur. » Jusqu’à sa mort, le Prophète ne mangea jamais sur une table (khuwān) ou dans une écuelle (sukurruja).

Jamais un de ses Compagnons ne l’a appelé sans qu’il réponde : « Me voilà (labayka) ! »

Lorsque les gens parlaient de l’au-delà, il s’associait à eux; s’ils parlaient de nourriture et de boissons, il participait à leur conversation, et quand ils discouraient de ce bas monde, il le faisait aussi par amabilité et modestie envers eux.

Parfois, ils récitaient des poèmes devant lui, évoquaient certaines pratiques de l’époque de l’ignorance (jāhiliyya) et riaient. Il souriait quand ils riaient et ne les réprimait [que s’ils proféraient des propos] interdits.
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