MA VIE N’EST PAS ENCORE EN UN POÈME
Je ne peux pas encore vivre en un poème,
Je dois rester dans ce monde, dans cette ville
En poésie, sauf les trépassés, personne ne peut
se sentir chez soi ;
ils arrivent ici en tant que pauvres violonistes,
leurs doigts sont bleus de froid
et ils dorment longtemps sur des lits de rimes.
/Traduction Elisabeth Gerlache