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Citation de Apoapo


4. « Nous étions seules alors. Je la laçais, je lissais avec un bonheur indicible les boucles gracieuses de ses cheveux naturellement ondulés, appuyant mes lèvres tantôt sur son cou, tantôt sur sa belle poitrine nue !
Pauvre et chère enfant ! Que de fois je fis monter à son front la rougeur de l'étonnement et de la honte ! Tandis que sa main écartait la mienne, son œil clair et limpide s'attachait sur moi comme pour pénétrer la cause d'une conduite qui lui paraissait le comble de l'égarement, et cela devait être. Par moments, elle restait frappée de stupeur. Il était difficile, en effet, qu'il en fût autrement.
[…]
J'étais violemment émue ! Sara s'en aperçut. "De grâce, Camille, me dit-elle, qu'avez-vous ? N'avez-vous donc plus confiance en votre amie ? N'êtes-vous pas ce que j'aime le plus au monde ?" - "Sara, lui criai-je, du fond de l'âme je t'aime comme je n'ai jamais aimé. Mais je ne sais pas ce qui se passe en moi. Je sens que cette affection ne peut pas me suffire désormais ! Il me faudrait toute ta vie ! J'envie parfois le sort de celui qui sera ton époux." » (pp. 46-47)
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