« Le temps passait, les peupliers grandissaient encore mais mon papi, lui, rapetissait. Son dos se courbait. L'écorce des arbres se fendillait et des lignes se creusaient sur son visage. Parfois, il me murmurait des secrets à moi aussi. Il me disait que c'était la terre qui nous avait tout donné. Et qu'un jour, elle nous reprendrait. Je souriais, mais je ne comprenais pas vraiment. »