Critiques de Agnese Innocente (10)
Cette lecture me laisse vraiment dubitatif.
Timed est une collection des éditions Shockdom (venue d’Italie) avec une base commune de scénario, un principe d’écriture à contrainte, un exercice de style : Une épidémie donne à certains individus des pouvoirs surhumains, les Timed, mais ces pouvoirs sont provisoires et leur fin implique une mort rapide.
A partir de là, les auteurs brodent autour de ce thème, chacun à sa manière.
Ici, Maurizio Furini et Federico Chemello ont choisi d’évoquer le harcèlement scolaire à partir de ce sujet. Dieter s’est suicidé, soit disant. Niklas, un autre enfant du lycée, décide de mener son enquête. L’intrigue est bien menée, on découvre progressivement les mystères autour de Dieter, et de Niklas aussi.
Le graphisme d’Agnese Innocente est très classique, un peu froid, sans vraiment de caractère, discret par rapport à l’histoire, il me laisse plutôt indifférent.
L’intrigue se concentre sur la psychologie des personnages, c’est assez réussi, le taciturne Niklas est un personnage intéressant, avec ses contradictions et un caractère bien campé, et l’ambiance est assez réussie. Mais j’ai trouvé cette fin très dérangeante, ça ne pouvait se terminer comme ça, je m’attendais à ce qu’il y ait une suite mais l’histoire se termine par le mot fin, donc il n’y a rien de prévu. Je n’ai pas aimé cette fin qui cautionne la vengeance aveugle et qui laisse un goût amer. Je n’ai pas compris où les auteurs voulaient en venir, pour une lecture destinée à un public ado, cette fin est vraiment trop ambiguë.
Timed est une collection des éditions Shockdom (venue d’Italie) avec une base commune de scénario, un principe d’écriture à contrainte, un exercice de style : Une épidémie donne à certains individus des pouvoirs surhumains, les Timed, mais ces pouvoirs sont provisoires et leur fin implique une mort rapide.
A partir de là, les auteurs brodent autour de ce thème, chacun à sa manière.
Ici, Maurizio Furini et Federico Chemello ont choisi d’évoquer le harcèlement scolaire à partir de ce sujet. Dieter s’est suicidé, soit disant. Niklas, un autre enfant du lycée, décide de mener son enquête. L’intrigue est bien menée, on découvre progressivement les mystères autour de Dieter, et de Niklas aussi.
Le graphisme d’Agnese Innocente est très classique, un peu froid, sans vraiment de caractère, discret par rapport à l’histoire, il me laisse plutôt indifférent.
L’intrigue se concentre sur la psychologie des personnages, c’est assez réussi, le taciturne Niklas est un personnage intéressant, avec ses contradictions et un caractère bien campé, et l’ambiance est assez réussie. Mais j’ai trouvé cette fin très dérangeante, ça ne pouvait se terminer comme ça, je m’attendais à ce qu’il y ait une suite mais l’histoire se termine par le mot fin, donc il n’y a rien de prévu. Je n’ai pas aimé cette fin qui cautionne la vengeance aveugle et qui laisse un goût amer. Je n’ai pas compris où les auteurs voulaient en venir, pour une lecture destinée à un public ado, cette fin est vraiment trop ambiguë.
Niklas est encore plus secoué que ses camarades par le suicide de Dieter qui faisait partie du même club d'échecs... Il pense que sa mort n'est pas accidentelle et va mener l'enquête. Cela lui fait prendre conscience de la violence des propos des gens à propos des TIMED, ces gens dotés de super-pouvoirs, surnommés les "mines".
Ce volume m'a alléchée mais j'aurais besoin d'en lire plus pour comprendre où cela veut nous conduire.
Ce volume m'a alléchée mais j'aurais besoin d'en lire plus pour comprendre où cela veut nous conduire.
L'éditeur italien SHOCKDOM a lancé la collection TIMED. Un timed est un être à l'apparence ordinaire, mais aux capacités exceptionnelles, comme celle de léviter, de commander par l'esprit aux objets...Il peut effrayer, mais aussi être utilisé à de terribles fins économiques, politique, ou pour assouvir un besoin personnel de puissance.
Premières images de l'album: gymnase d'un lycée de Berlin, avec, sur un grand panneau, le visage fragile d'un adolescent, presque un enfant. Il s'agit de Dieter 14 ans, 2 ans d'avance,brillant élève dont les notes "font passer les autres pour des imbéciles", en passe de devenir champion mondial d'échecs. Son professeur principal annonce qu'il s'est donné la mort. Les réactions de ses camarades sont variées, parfois indifférentes, certains voient même dans cette mort l'occasion de 3 jours de vacances
Niklas, 18 ans, n'accepte pas. Même s'il connaissait mal Dieter, il le savait plein de projets. Peut-on se tuer quand on a des objectifs et des rêves? Il décide, en partie épaulé par son amie Anneke, de se faire détective et d'enquêter, pas à pas, auprès des jeunes qui ont côtoyé l'adolescent.
Niklas est lui-même timed. Sa famille et ses camarades l'ignorent. Il va découvrir, grâce à ses dons et à une video, qu' une bande de "durs", pensant que Deiter le surdoué ne pouvait être qu'un timed, le traquait pour utiliser ce qu'elle croyait être de super-pouvoirs. La mort de Deiter, si elle n'est pas un suicide, n'en est pas moins terrible. Terrible aussi la vengeance de Niklas.
Cette histoire ne me tentait pas d'emblée. Mais, à l'intérieur de ce que l'on pourrait appeler "science-fiction", j'ai découvert de nombreux thèmes touchant l'adolescence ou, plus largement, notre société: conflit avec le père, harcèlement et violences scolaires, difficulté à être accepté comme différent, malédiction d'être surdoué, danger des idées et des propos racistes véhiculés par internet, violence au service du profit. Et derrière les réactions que provoquent les timed, n'y a-t-il pas l'annonce des nouvelles haines, des nouvelles frayeurs, que notre monde moderne risque d'engendrer? "La question est que les gens se réjouissent d'avoir quelqu'un à détester, ça a toujours été comme ça, les timed ne sont que la dernière version de gens différents à qui s'en prendre" dit tristement Niklas à Hanneke.
Les couleurs de cette BD sont délicates, et belles même dans les scènes de violence - je pense à la magnifique double page de l'explosion dans la cantine. Les dessins notamment les visages, sont variés et pleins de fines.se
La mise en page est claire et aérée. Il y a relativement peu de texte, et on avance plus dans le non-dit que dans le dit.
L'éditeur SHOCKDOM s'est donné pour mission d'accueillir et de valoriser de jeunes talents. C'est chose faite pour les trois auteurs de cet album, Federico Chemello, Maurizio Furini et Agnese Innocente.
Je le remercie, en saluant très fort son engagement: planter chaque année deux fois plus d'arbres qu'il n'en consomme pour ses publications.
Et un grand merci à Babelio et à Masse Critique pour cette belle découverte.
Premières images de l'album: gymnase d'un lycée de Berlin, avec, sur un grand panneau, le visage fragile d'un adolescent, presque un enfant. Il s'agit de Dieter 14 ans, 2 ans d'avance,brillant élève dont les notes "font passer les autres pour des imbéciles", en passe de devenir champion mondial d'échecs. Son professeur principal annonce qu'il s'est donné la mort. Les réactions de ses camarades sont variées, parfois indifférentes, certains voient même dans cette mort l'occasion de 3 jours de vacances
Niklas, 18 ans, n'accepte pas. Même s'il connaissait mal Dieter, il le savait plein de projets. Peut-on se tuer quand on a des objectifs et des rêves? Il décide, en partie épaulé par son amie Anneke, de se faire détective et d'enquêter, pas à pas, auprès des jeunes qui ont côtoyé l'adolescent.
Niklas est lui-même timed. Sa famille et ses camarades l'ignorent. Il va découvrir, grâce à ses dons et à une video, qu' une bande de "durs", pensant que Deiter le surdoué ne pouvait être qu'un timed, le traquait pour utiliser ce qu'elle croyait être de super-pouvoirs. La mort de Deiter, si elle n'est pas un suicide, n'en est pas moins terrible. Terrible aussi la vengeance de Niklas.
Cette histoire ne me tentait pas d'emblée. Mais, à l'intérieur de ce que l'on pourrait appeler "science-fiction", j'ai découvert de nombreux thèmes touchant l'adolescence ou, plus largement, notre société: conflit avec le père, harcèlement et violences scolaires, difficulté à être accepté comme différent, malédiction d'être surdoué, danger des idées et des propos racistes véhiculés par internet, violence au service du profit. Et derrière les réactions que provoquent les timed, n'y a-t-il pas l'annonce des nouvelles haines, des nouvelles frayeurs, que notre monde moderne risque d'engendrer? "La question est que les gens se réjouissent d'avoir quelqu'un à détester, ça a toujours été comme ça, les timed ne sont que la dernière version de gens différents à qui s'en prendre" dit tristement Niklas à Hanneke.
Les couleurs de cette BD sont délicates, et belles même dans les scènes de violence - je pense à la magnifique double page de l'explosion dans la cantine. Les dessins notamment les visages, sont variés et pleins de fines.se
La mise en page est claire et aérée. Il y a relativement peu de texte, et on avance plus dans le non-dit que dans le dit.
L'éditeur SHOCKDOM s'est donné pour mission d'accueillir et de valoriser de jeunes talents. C'est chose faite pour les trois auteurs de cet album, Federico Chemello, Maurizio Furini et Agnese Innocente.
Je le remercie, en saluant très fort son engagement: planter chaque année deux fois plus d'arbres qu'il n'en consomme pour ses publications.
Et un grand merci à Babelio et à Masse Critique pour cette belle découverte.
Un documentaire scientifique à l'orientation stimulante, originale et humble car si les documentaires pour la jeunesse sur les grandes inventions technologiques ne s'en tiendront
en général qu'au résultat et à son explication technique, "Erreurs de génies": Histoires d'inventeurs qui ont raté pour réussir" nous restituera ces révolutions dans leur vraie "jus", celui de l'expérimentation.
Et oui, les idées de génies ne sont pas toujours tombées comme une pomme sur la tête d'un Newton, il aura fallu travailler une idée, tester des théories, des matières et mettre à l'épreuve des énergies encore peu connues pour en évaluer les possibilités infinies.
On essaiera, on essaiera, on échouera, onéchouera et on apprendre de ses "erreurs" (si tant est que l'on puisse appeler ces essais notés, des erreurs).
Quelques erreurs qui nous auront rapproché à chaque fois un peu plus près d'une vérité (ou d'une surprise, car une idée pourra en cacher une autre complètement inattendue sur un accident).
Le documentaire reverra la définition du mot "génie" (l'idée de celui qui trouvera la solution en ne se trompant jamais et en ayant réponse à tout).
Nos génies mondiaux ici dans ce livre seront souvent des gens brillants plus que des phénomènes au QI surélevé, ce qui nous permettra d'envisager que nous même peut-être, à force de travail, de curiosité, de persévérance et d'observation, nous pourrions aussi inventer, découvrir quelque chose qui profite à tous).
Thomas Edison n'inventera pas l'ampoule électrique d'une illumination. Ayant déja inventé plusieurs appareils révolutionnaires autour du son, de la projection d'image et l'imprimerie, il sera attiré par l'idée d'un autre (et c'est en réussissant là où son collègue scientifique Joseph Swan aura échoué qu'il gagnera les honneurs principaux pour la postérité. " Erreurs de génies, c'était l'autre? Le documentaire sera suffisament bien vu pour ne pas nous suggérer la duplicité, le plagiat mais bien la soif de connaissance et une passion commune. Parfois, deux cerveaux valent mieux qu'un pour faire aboutir un projet.
Les choix des personnages sont intéressants, des hommes et femmes pugnaces et presque inconsciemment convaincus du bien fait d'une invention qu'ils n'arriveront pas toujours à faire aboutir, ils devront convaincre des investisseurs de s'engager pour couvrir les coûts, on le voit, avant d'amortir sur une réussite qui devrait aussi promettre une économie à plusieurs niveaux.
Jan Ernst Matzeliger forcera l'idée d'une industrialisation de la fabrication des chaussures et ce n'était pas gagné. Il inventra une machine pour coudre les pièces et devra aussi faire preuve de pédagogie pour faire comprendre comment cela marchera et si cette automatisation profitera à continuer de créer de l'emploi.
Nous aurions pu nous questionner négativement en lisant ici, face à ses sciences et ses technologies qui feront presque disparaitre des métiers d'artisanat.
Si le résultat d'une chaussure cousue à la main relèvera maintenant de l'oeuvre d'art, le documentaire nous fera comprendre que certaines tâches étaient fatigantes, lentes, ne permettaient pas d'offrir des chaussures dont on puisse chausser tout le monde et baisser les prix.
L'angle est vraiment intéressant et enrichissant, faisant entrer les jeunes lecteurs aussi dans une réalité économique et sociale.
Imaginer à une autre époque un mode de télégraphe sans fil semblait peut être impossible. Le progrès n'était pas une notion acquise, il fallait découvrir, connaitre de nouvelles ressources qui allaient faciliter la vie quotidienne ( en obtenir en abondance, donc).
Le télégraphe sans fil allait, comme dit le livre et son inventeur, ", rapprocher des gens qui vivaient à des kms les uns des autres ( il n'y avait pas de trains à grande vitesse à portée de toutes les bourses pour palier à la distance).
On aime bien le documentaire, il offrira de réfléchir et de partager avec les parents.
À noter aussi dans le catalogue du livre: Le pacemaker, l'aspirateut sans sac, l'ours en peluche, le kévlar, le caoutchouc vulcanisé le four à micro-onde et le coca cola.
Les illustrations d'Agnese Innocente d'un genre BD franco-Belge apportera de la décontraction et un peu d'humour à un sujet forcément sérieux.
en général qu'au résultat et à son explication technique, "Erreurs de génies": Histoires d'inventeurs qui ont raté pour réussir" nous restituera ces révolutions dans leur vraie "jus", celui de l'expérimentation.
Et oui, les idées de génies ne sont pas toujours tombées comme une pomme sur la tête d'un Newton, il aura fallu travailler une idée, tester des théories, des matières et mettre à l'épreuve des énergies encore peu connues pour en évaluer les possibilités infinies.
On essaiera, on essaiera, on échouera, onéchouera et on apprendre de ses "erreurs" (si tant est que l'on puisse appeler ces essais notés, des erreurs).
Quelques erreurs qui nous auront rapproché à chaque fois un peu plus près d'une vérité (ou d'une surprise, car une idée pourra en cacher une autre complètement inattendue sur un accident).
Le documentaire reverra la définition du mot "génie" (l'idée de celui qui trouvera la solution en ne se trompant jamais et en ayant réponse à tout).
Nos génies mondiaux ici dans ce livre seront souvent des gens brillants plus que des phénomènes au QI surélevé, ce qui nous permettra d'envisager que nous même peut-être, à force de travail, de curiosité, de persévérance et d'observation, nous pourrions aussi inventer, découvrir quelque chose qui profite à tous).
Thomas Edison n'inventera pas l'ampoule électrique d'une illumination. Ayant déja inventé plusieurs appareils révolutionnaires autour du son, de la projection d'image et l'imprimerie, il sera attiré par l'idée d'un autre (et c'est en réussissant là où son collègue scientifique Joseph Swan aura échoué qu'il gagnera les honneurs principaux pour la postérité. " Erreurs de génies, c'était l'autre? Le documentaire sera suffisament bien vu pour ne pas nous suggérer la duplicité, le plagiat mais bien la soif de connaissance et une passion commune. Parfois, deux cerveaux valent mieux qu'un pour faire aboutir un projet.
Les choix des personnages sont intéressants, des hommes et femmes pugnaces et presque inconsciemment convaincus du bien fait d'une invention qu'ils n'arriveront pas toujours à faire aboutir, ils devront convaincre des investisseurs de s'engager pour couvrir les coûts, on le voit, avant d'amortir sur une réussite qui devrait aussi promettre une économie à plusieurs niveaux.
Jan Ernst Matzeliger forcera l'idée d'une industrialisation de la fabrication des chaussures et ce n'était pas gagné. Il inventra une machine pour coudre les pièces et devra aussi faire preuve de pédagogie pour faire comprendre comment cela marchera et si cette automatisation profitera à continuer de créer de l'emploi.
Nous aurions pu nous questionner négativement en lisant ici, face à ses sciences et ses technologies qui feront presque disparaitre des métiers d'artisanat.
Si le résultat d'une chaussure cousue à la main relèvera maintenant de l'oeuvre d'art, le documentaire nous fera comprendre que certaines tâches étaient fatigantes, lentes, ne permettaient pas d'offrir des chaussures dont on puisse chausser tout le monde et baisser les prix.
L'angle est vraiment intéressant et enrichissant, faisant entrer les jeunes lecteurs aussi dans une réalité économique et sociale.
Imaginer à une autre époque un mode de télégraphe sans fil semblait peut être impossible. Le progrès n'était pas une notion acquise, il fallait découvrir, connaitre de nouvelles ressources qui allaient faciliter la vie quotidienne ( en obtenir en abondance, donc).
Le télégraphe sans fil allait, comme dit le livre et son inventeur, ", rapprocher des gens qui vivaient à des kms les uns des autres ( il n'y avait pas de trains à grande vitesse à portée de toutes les bourses pour palier à la distance).
On aime bien le documentaire, il offrira de réfléchir et de partager avec les parents.
À noter aussi dans le catalogue du livre: Le pacemaker, l'aspirateut sans sac, l'ours en peluche, le kévlar, le caoutchouc vulcanisé le four à micro-onde et le coca cola.
Les illustrations d'Agnese Innocente d'un genre BD franco-Belge apportera de la décontraction et un peu d'humour à un sujet forcément sérieux.
Dieter est mort est une histoire qui se passe dans l’univers TIMED. Qu’est-ce que l’univers TIMED ?
Il s’agit d’un monde où les humains se sont vus dotés, du jour au lendemain, de pouvoirs exceptionnels et surhumains. Seulement, sans trop savoir pourquoi, seule une poignée d’humains en ont été dotés. Pourquoi elles et pas d’autres ? Personne n’a d’explication.
De plus, ces pouvoirs sont limités. Quand leur possesseur les aura tous utilisés, ce dernier mourra. Être un TIMED est une malédiction.
L’histoire se passe à Berlin, où un adolescent va se suicider. Le lendemain au lycée, tout le monde est déjà passé à autre chose. Tout le monde sauf Niklas.
Niklas ne connaissait pas bien Dieter mais il est persuadé que ce dernier n’était en rien suicidaire et va, grâce à ses pouvoir TIMED, essayer de comprendre ce qui a mené Dieter à sauter du haut d’un immeuble.
J’ai beaucoup aimé les graphismes et les couleurs, c’est doux et ça contraste avec le sujet sérieux qu’est le suicide et le harcèlement scolaire.
Quant à l’histoire en elle-même je suis un peu plus mitigée. J’ai adoré l’enquête de Niklas, sa volonté de faire éclater la vérité et venger Dieter. J’avais moi aussi envie de découvrir la vérité, je suis entrée complètement dans l’histoire malgré cette trame de fond qu’est le TIMED.
Mais ces pouvoirs TIMED se sont révélés (à mon sens) complètement improductifs quant au message qui doit être passé.
Attention spoiler :
En résumé c'est une très bonne BD, l'idée de l'univers TIMED est excellente mais malheureusement maladroitement employée dans cette histoire là à mon sens.
Il s’agit d’un monde où les humains se sont vus dotés, du jour au lendemain, de pouvoirs exceptionnels et surhumains. Seulement, sans trop savoir pourquoi, seule une poignée d’humains en ont été dotés. Pourquoi elles et pas d’autres ? Personne n’a d’explication.
De plus, ces pouvoirs sont limités. Quand leur possesseur les aura tous utilisés, ce dernier mourra. Être un TIMED est une malédiction.
L’histoire se passe à Berlin, où un adolescent va se suicider. Le lendemain au lycée, tout le monde est déjà passé à autre chose. Tout le monde sauf Niklas.
Niklas ne connaissait pas bien Dieter mais il est persuadé que ce dernier n’était en rien suicidaire et va, grâce à ses pouvoir TIMED, essayer de comprendre ce qui a mené Dieter à sauter du haut d’un immeuble.
J’ai beaucoup aimé les graphismes et les couleurs, c’est doux et ça contraste avec le sujet sérieux qu’est le suicide et le harcèlement scolaire.
Quant à l’histoire en elle-même je suis un peu plus mitigée. J’ai adoré l’enquête de Niklas, sa volonté de faire éclater la vérité et venger Dieter. J’avais moi aussi envie de découvrir la vérité, je suis entrée complètement dans l’histoire malgré cette trame de fond qu’est le TIMED.
Mais ces pouvoirs TIMED se sont révélés (à mon sens) complètement improductifs quant au message qui doit être passé.
Attention spoiler :
En résumé c'est une très bonne BD, l'idée de l'univers TIMED est excellente mais malheureusement maladroitement employée dans cette histoire là à mon sens.
L'histoire se passe en Allemagne où depuis quelques temps, les Timed, personnes à l'apparence normale mais aux supers pouvoirs, sont la source d'inquiétude de la population et des autorités. Un vent d'hostilité s'installe contre ces personnes différentes.
Niklas est l'un d'entre eux, et lorsqu'un élève de son collège se suicide, il est le seul à ne pas y croire et va enquêter.
Sous des aspects fantastiques, l'auteur nous parle de harcèlement à l'école et de l'acceptation des différences.
Niklas est l'un d'entre eux, et lorsqu'un élève de son collège se suicide, il est le seul à ne pas y croire et va enquêter.
Sous des aspects fantastiques, l'auteur nous parle de harcèlement à l'école et de l'acceptation des différences.
J'ai reçu ce livre par la Masse Critique de décembre 2023.
J'ai apprécié sa lecture, même si j'ai parfois trouvé que la traduction était empreinte de formulations assez enfantines, orales, et pas d'un style remarquable. J'ai la même sensation quand je lis "Histoires du soir pour filles rebelles", ou "Histoires pour garçons qui veulent changer le monde" et ce type d'albums pour enfants qui se veulent à tout prix inspirants. Il y a un ton enjoué qui m'agace mais j'ai du mal à comprendre pourquoi, ça me donne l'impression d'un enthousiasme superficiel.
Chaque portrait commence immanquablement par "Elle (ou il) naquit le .... à ...".
Je n'ai pas toujours trouvé l'enchaînement des parties textes/BD habile. Et surtout, je m'attendais en réalité à des anecdotes d'ingeniérie où c'est l'erreur elle-même qui a donné l'invention (telle que la création du Carambar).
Ici, nous avons une succession de portraits d'inventrices et d'inventeurs qui ont essayé plusieurs fois, amélioré un prototype, avant d'aboutir à leur invention, ce qui somme tout paraît normal.
10 récits : 2 femmes, 8 hommes.
L'ensemble est tourné de manière à encourager la persévérance et la confiance en soi chez le jeune lecteur, ce qui est plutôt réussi et une bonne chose. Chaque récit se termine par une sorte de phrase (souvent une lapalissade d'ailleurs).
J'ai apprécié sa lecture, même si j'ai parfois trouvé que la traduction était empreinte de formulations assez enfantines, orales, et pas d'un style remarquable. J'ai la même sensation quand je lis "Histoires du soir pour filles rebelles", ou "Histoires pour garçons qui veulent changer le monde" et ce type d'albums pour enfants qui se veulent à tout prix inspirants. Il y a un ton enjoué qui m'agace mais j'ai du mal à comprendre pourquoi, ça me donne l'impression d'un enthousiasme superficiel.
Chaque portrait commence immanquablement par "Elle (ou il) naquit le .... à ...".
Je n'ai pas toujours trouvé l'enchaînement des parties textes/BD habile. Et surtout, je m'attendais en réalité à des anecdotes d'ingeniérie où c'est l'erreur elle-même qui a donné l'invention (telle que la création du Carambar).
Ici, nous avons une succession de portraits d'inventrices et d'inventeurs qui ont essayé plusieurs fois, amélioré un prototype, avant d'aboutir à leur invention, ce qui somme tout paraît normal.
10 récits : 2 femmes, 8 hommes.
L'ensemble est tourné de manière à encourager la persévérance et la confiance en soi chez le jeune lecteur, ce qui est plutôt réussi et une bonne chose. Chaque récit se termine par une sorte de phrase (souvent une lapalissade d'ailleurs).
Faire des erreurs ne signifie pas tout rater ! Bien au contraire !
Le ton est donné dès les premières pages : l’erreur fait partie intégrante de l’invention !
Au travers de cet ouvrage, nous découvrons les faces cachées de 10 inventeurs de génie qui ont révolutionné le XIXe et XXe siècle.
Qu’ont-ils en commun ? Ils sont passionnés, précurseurs, persévérants, positifs et se nourrissent de leurs erreurs !
La mise en page est très agréable. Le ton est bienveillant. Les illustrations sont efficaces. Ce livre oscille entre documentaire et roman graphique.
Pour chacun des protagonistes présentés dans cet ouvrage, on découvre des éléments biographiques et la découverte est présentée simplement afin que les plus jeunes la comprennent aisément. Je recommande ce documentaire à partir de 10 ans.
Néanmoins, je déplore un manque de parité dans le choix des inventeurs : 2 femmes uniquement…
Le ton est donné dès les premières pages : l’erreur fait partie intégrante de l’invention !
Au travers de cet ouvrage, nous découvrons les faces cachées de 10 inventeurs de génie qui ont révolutionné le XIXe et XXe siècle.
Qu’ont-ils en commun ? Ils sont passionnés, précurseurs, persévérants, positifs et se nourrissent de leurs erreurs !
La mise en page est très agréable. Le ton est bienveillant. Les illustrations sont efficaces. Ce livre oscille entre documentaire et roman graphique.
Pour chacun des protagonistes présentés dans cet ouvrage, on découvre des éléments biographiques et la découverte est présentée simplement afin que les plus jeunes la comprennent aisément. Je recommande ce documentaire à partir de 10 ans.
Néanmoins, je déplore un manque de parité dans le choix des inventeurs : 2 femmes uniquement…
Ce petit livre de vulgarisation scientifique, permet à travers 10 portraits d'inventeurs de faire comprendre aux enfants l'utilité de se tromper et de faire des erreurs avant de réussir.
De la vulcanisation, à l'invention du Coca-cola, on découvre 10 inventeurs différents par de courts textes, quelques citations, des pages de BD, et enfin une maxime en conclusion sur la persévérance, le courage et l'intelligence.
Le format est bien adapté aux enfants qui pourront découvrir, à leur rythme, picorer ou dévorer ,et peut être se révéler être des futurs génies...
De la vulcanisation, à l'invention du Coca-cola, on découvre 10 inventeurs différents par de courts textes, quelques citations, des pages de BD, et enfin une maxime en conclusion sur la persévérance, le courage et l'intelligence.
Le format est bien adapté aux enfants qui pourront découvrir, à leur rythme, picorer ou dévorer ,et peut être se révéler être des futurs génies...
Je découvre Timed avec cette BD et j'aime beaucoup le concept. Je suis un peu triste que ce soit en plusieurs tomes parce que j'ai très envie de connaître la suite ou le début ? En tout cas j'aime beaucoup, et je suis un peu frustré. Je pense acheter les autres tomes !
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