La littérature était plus réelle, sans doute et plus passionnante que la vie. Elle n'était pas plus sûre, sans doute même plus dangereuse, et si certaines biographies d'auteurs m'avaient appris que l'écriture est une maladie qui entame parfois sérieusement l'existence, la littérature continuait de me paraître plus honnête que celle-là. " La littérature est un télescope braqué sur les immensités de l'âme humaine", avait dit notre professeur d'histoire littéraire, monsieur Kaan.