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Citation de polacrit


Pour New York, le plus récent de ces événements déchirants était le massacre de Penn Station. Jusqu’à ce matin-là, trois ans plus tôt, nous avancions comme du bétail à travers les tourniquets et les couloirs de nos transports publics surchargés, en nous plaignant des retards, des coups de valise, de l’hygiène approximative du voisin. Et puis une fusillade avait éclaté durant une heure de pointe. L’inimaginable paraissait soudain inévitable.Treize morts, sans parler des blessés ni du meurtrier, qui s’était tiré sa dernière balle dans la mâchoire dès qu’il avait vu les policiers, deux minutes à peine après le premier coup de feu. Soit un tir toutes les deux secondes, et ce pendant cent huit secondes : telle était l’horrible statistique qui avait été relayée par les médias après l’attentat. Ça n’avait pas été le seul détail choquant révélé ultérieurement. Le tireur n’était pas un djihadiste étranger, comme la plupart d’entre nous l’avaient pensé sitôt que la nouvelle s’était répandue. C’était un gars du coin. Pas même un homme. Juste un gamin de 15 ans, mesurant moins d’un mètre soixante-dix et pesant soixante-trois kilos. Il s’appelait Todd. Todd n’avait pas eu besoin d’avoir atteint sa taille adulte pour faire un carnage, puisqu’il était armé d’un fusil Bushmaster et de deux pistolets de calibre .40, trois armes semi-automatiques
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