Citation de Colchik
– Vous parlez de folie, de schizophrénie…
– Non, je parle d’un état où vous n’aurez plus de vie intérieure parce qu’elle est noyée dans celle des autres, où le temps n’aura plus de continuité…
– Vous parlez de folie…
– Ulrike Meinhof, de la bande à Baader, a bien décrit cette situation dans une lettre qu’elle a écrite dans la prison où elle était à l’isolement : « Sentir le temps et l’espace irrémédiablement imbriqués l’un dans l’autre et te sentir vaciller, piégée dans un labyrinthe... »
– Elle s’est suicidée.
– Elle a été condamnée au suicide. Vous n’êtes condamné à rien, nos entretiens ont montré que vous étiez solide. Vous avez traversé des épreuves qui ont reformaté votre personnalité, votre problème maintenant ce sont les autres.
– Les autres...
– Oui, les autres sont une vraie malédiction quand on a été touché par l’histoire, où les mettre ?
– Non, je parle d’un état où vous n’aurez plus de vie intérieure parce qu’elle est noyée dans celle des autres, où le temps n’aura plus de continuité…
– Vous parlez de folie…
– Ulrike Meinhof, de la bande à Baader, a bien décrit cette situation dans une lettre qu’elle a écrite dans la prison où elle était à l’isolement : « Sentir le temps et l’espace irrémédiablement imbriqués l’un dans l’autre et te sentir vaciller, piégée dans un labyrinthe... »
– Elle s’est suicidée.
– Elle a été condamnée au suicide. Vous n’êtes condamné à rien, nos entretiens ont montré que vous étiez solide. Vous avez traversé des épreuves qui ont reformaté votre personnalité, votre problème maintenant ce sont les autres.
– Les autres...
– Oui, les autres sont une vraie malédiction quand on a été touché par l’histoire, où les mettre ?
