Le temps fort d'une histoire du corps est bien celui de l'examen du plaisir et de la douleur, dans une perspective diachronique. Il convient donc de démêler les modalités de la stimulation du désir et de l'exercice des plaisirs, les affres des corps massacrés, suppliciés, violentés et, selon un autre tempo, les misères des victimes de l'usure et de l'accident, en ce siècle de l'élaboration de l'anesthésie et de remise en cause des représentations anciennes de la douleur.