Ritchie prend le premier de ces nouveaux feuillets, impossible de résister. Il laisse son regard errer sur la typographie. Il connaît les détails de chacune des lettres employées, les courbes dont s’agrémentent les c et les g majuscules. Il respire la senteur mouillée du papier couleur paille, et se met à lire.
Il reste ainsi longtemps, dans sa chambre de célibataire, affalé de biais au creux des draps gris, à décrypter une fiction. Sa chambre, son corps, le temps et le danger du télévisionneur s’émoussent…