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Critiques de Alain Demouzon (18)
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Adieu, La Jolla

Relisant ce roman, j'éprouve la même pénible impression que lors de ma première lecture. Dans ce qui se veut un hommage à Raymond Chandler (le titre le souligne, un peu lourdement, deux fois), Demouzon accumule plaisanteries désabusées, fines allusions, descriptions drolatiques, bouffonneries et jeux de mots (souvent excellents, ne boudons pas notre plaisir) un peu comme on enfilerait des perles. Du coup, intrigue, récit et personnages passent au second plan, les dialogues ne sont que des prétextes à brillantes réparties ou tirades emplies d'humour noir. C'est un peu (de très loin) du San-Antonio en plus mélancolique, du Jean Vautrin en moins grinçant, du Jérome Charyn en beaucoup plus sage.

Why not ? Le métier est là, on a affaire à un bon artisan, à un grand connaisseur du polar et de son univers ultra-codé et méga-référentiel... Mais l'on arrive à la fin et l'on se dit "Tout ça pour ça" ?



Eh oui, tout ça pour ça... N'est pas Chandler qui veut.
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Le premier né d'Egypte

Sur une intrigue similaire à celle de "Rendez-vous en noir" de William Irish (à la limite du plagiat - ou de l'hommage ?), un roman qui démarre plutôt bien, avec ce qu'il faut de poésie et de mystère, avant de sombrer dans le grand n'importe quoi. Heureusement que le style minutieux et travaillé (parfois presque trop) de Demouzon est là pour sauver cette histoire foutraque (si l'on est indulgent) et/ou capillotractée (si l'on est fatigué d'être indulgent).
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Mouche

Un roman policier ,de facture encore relativement classique ( détective privé, jungle urbaine, milieux interlopes....) ,par celui qui allait devenir l'un des maîtres du néo polar à la française: Alain Demouzon

L'intrigue est bien ficelée,les personnages crédibles et ,pour certains, attachants, le suspense bien entretenu ....

Mais, par delà tout ce qui constitue un bon polar, l'écriture de Demouzon est d'une grande richesse , d'une indéniable qualité

De la belle ouvrage , en quelque sorte!
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Gabriel et les primevères

Premier livre d'Alain Demouzon, écrit en 1975, et où transparaît déjà le style plus que prometteur de l'auteur qui fut un des maîtres du néo polar (en compagnie de Manchette , A.D.G. et Vautrin ) et qui a ,depuis, construit une oeuvre assez remarquable

Ma rencontre avec cet ouvrage fut totalement fortuite : un bouquiniste , une foultitude de livres à un euro ,une fouille distraite ....et " Gabriel et les primevères " dédicacé par l'auteur!

Cette dédicace exprime , mieux que tout résumé, le contenu:

"une histoire mi-filles, mi gredins ....les jeux du regard, de l'eau et des corps " ( En deux formules, s'expose là , à mon avis, tout le talent de Demouzon)



Un peu polar ,mais pas que!.......tour à tour sensuel mais non consensuel, parfois flirtant avec "l'Interdit " sans pour autant s'en délecter, parfois désabusé, un peu ironique , quelquefois "méchant " vis à vis de ses personnages ......humain! formidablement humain!
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Mystère au Musée du chat

Par le biais d’une visite guidée du Musée du chat, situé à Bâle (Suisse), l’auteur a imaginé un inquiétant récit policier où se mêle le réel et le rêve.

Qui est Hector Shagaroo Katz ? Un chat ou un humain ? Nul ne le sait... ... La Mère Micheyl, le Marquis de Carabas, héros d’une chanson populaire et d’un conte (Le Chat botté) deviennent des personnages inquiétants ainsi que les divers objets du musée qui s’animent au fils de l’enquête... ...

Le lecteur y perd, peu à peu, son latin, et, “sombre” dans un pays imaginaire, et, fantastique où tout peut arriver.

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Melchior en automne

Jean-François Melchior, commissaire principal à Fontenay, est en phase avec la saison : c'est l'automne dans sa tête. Sortant à peine d'une période dépressive, il est en plein doute au sujet de son avenir dans la police.



Profitant de cette faiblesse relative, sa hiérarchie lui propose – voire lui impose – une enquête quelque peu officieuse concernant une jeune femme du nom de Béatrice Fantin, qu'il doit mener en parallèle à celle qui vient d'échoir à son équipe avec la découverte d'une mort suspecte dans sa juridiction.



Beaucoup de digressions existentielles liées aux états d'âme du commissaire parsèment le récit, rendant le développement de l'intrigue un tantinet laborieux, et parfois difficile à suivre. Melchior a en effet une fâcheuse tendance à laisser vagabonder ses pensées et remonter ses souvenirs, à mesure qu'il retrouve sur sa route des lieux et des connaissances lui rappelant son passé.



Melchior, flic de la police urbaine de Fontenay par choix mais fort d'une longue expérience d'enquêteur, se trouve confronté à une affaire complexe, qu'il doit apparemment résoudre sans faire de vagues, et dans laquelle les intervenants se multiplient, ne se montrant pas toujours sous leur meilleur jour.



Un roman policier qui prend son temps, un peu à la Simenon, avec un policier attachant en la personne de Jean-François Melchior, qui semble malheureusement bien proche de la sortie.

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Mouche

Un très bon roman policier, avec une intrigue bien construite, logique, et une écriture de qualité. On passe un excellent moment de lecture comme avec la plupart des livres de Demouzon.
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Lune rousse

Après avoir débuté comme romancier de littérature policière, dans des tendances aussi diverses que le roman d’atmosphère, d’énigme, politique ou humoristique, tels que Mes crimes imparfaits, Le premier né d’Egypte, Section rouge de l’espoir, Adieu, La Jolla etc. Demouzon s’est tourné vers la littérature dite blanche avec La Perdriole, remarquable vision d’un provincial monté à Paris lors des émeutes estudiantines de mai 68 et qui découvre les joies de l’éducation sentimentale.



Avec Lune rousse, Demouzon aborde un nouveau genre, appelé par son éditeur Gothique moderne et qui est un subtil mélange de rêverie, de fantastique, de noirceur, d’épouvante, de tendresse, de raillerie.



A ses débuts, une publicité par voie d’affiches présentait Demouzon comme le successeur de Balzac et de Chandler. Il faut dire qu’une certaine ressemblance caricaturale et balzacienne s’y prêtait fort bien. Si les lazzis jaloux ne manquèrent pas, essayant de démolir cette assertion, il fallut reconnaître que les écrits de Demouzon ne manquaient ni de force ni de talent.



Une forme d’évocation alliée au talent d’une écriture travaillée, fouillée, excluant la vulgarité et la facilité. Le choix du mot juste, la rigueur dans la construction, avec toujours le souci de se dépasser, de faire mieux à chaque ouvrage.







Lune rousse, c’est le retour du merveilleux dans un monde rigoriste. Un rien peut faire basculer une vie toute droite tracée vers un avenir sans futur sur un monde où le surnaturel côtoie inlassablement le naturel, où la différence est si ténue qu’elle en est quasiment inexistante.



Roch Laugier fait le mur du collège la nuit, lorsque la lune rousse éclaire d’une lueur incertaine et magique les maisons endormies d’une bourgade recroquevillée sur elle-même. Roch s’est découvert des pouvoirs nocturnes. Il peut entrer dans les maisons avec une facilité déconcertante. Les serrures ne résistent pas à sa main ferme et silencieuse. Les habitants endormis perdus dans leurs rêves n’y voient que la manifestation d’un fantôme quelque peu familier.



L’aboutissement de ces sorties nocturnes se réalisera lorsque Roch rencontrera Iphigénie, une jeune orpheline. Un homme étrange, le Juge, surveille l’adolescent dans ses pérégrinations. Un jour Roch disparaît et c’est Octave qui réapparaît, le tout dans d’étranges circonstances.



Le Juge recueille les deux jeunes gens, Iphigénie et Octave. Il enseigne la musique à ce dernier qui se révèle être un élève particulièrement doué. Mais Iphigénie et Octave ne sont-ils pas manipulés comme des pantins, des marionnettes, par ce Juge qui tout en semblant obéir au destin tire les ficelles en coulisses.



De quel côté du miroir vont se perdre et de retrouver Octave et Iphigénie ? Et Iphigénie n’est-elle qu’un mirage, un ersatz d’elle-même ?



Lune rousse, un roman troublant de Demouzon dont la plume démoniaque griffe, au passage, certaines pratiques réelles enrobées de faux semblants.






Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Les Contes d'Excalibur

J'ai apprécié ma lecture des contes d'Excalibur. J'ai toujours aimé cet univers chevaleresque, avec le roi Arthur, les chevaliers de la table ronde, Merlin, Brocéliande... C'est donc sans surprise que j'ai aimé me (re)plonger dans cette ambiance ! Cependant, je n'ai pas tout compris le livre, il y avait beaucoup de mystères... Peut-être afin de nourrir l'imaginaire du lecteur? Ou bien c'est tout simplement moi qui n'ait pas tout saisi...
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Les Contes d'Excalibur

Il s’agit ici d’une relecture mais je ne me souvenais que de la fin et encore. Que dire? Au début j’avoue que j’ai tout de suite accroché, c’était mystérieux, intéressant, les personnages étaient tous plus fous les uns que les autres et Corentin et Clotilde devaient faire face à tous ces mystères sans se rappeler d’où ils viennent vraiment. Si je ne me suis attachée ni à l’un, ni à l’autre, trouvant qu’ils avaient mauvais caractère, et que Corentin était tout simplement trop vantard et légèrement idiot, j’ai apprécié leur quête. Et puis au bout d’un moment j’ai commencé à me lasser. Déjà car je n’aimais pas leur histoire d’amour que je trouvais chiante au possible, et parce que je trouvais les mystères un peu trop nombreux, un peu trop inexpliqué, certains dialogues m’ont donné mal au crâne tellement je n’y comprenait rien. Ils se passent des choses et aucune explication n’est donné, cela rajoute à la magie mais par moment cela aurait été bien de comprendre. De plus si l’écriture reste adapté pour les enfants, j’ai trouvé quand même que c’était super compliqué et au bout d’un moment j’en avais super marre de me référer au lexique. C’est bien pour mieux comprendre l’histoire des chevaliers, mais en même temps ça m’a plus embrouillé la tête qu’autre chose. Comme en plus je ne me suis pas attachée aux personnages, il est arrivé à un moment où je ne lisais plus que pour arriver à la fin. Que j’ai plutôt bien aimé, mais sans plus non plus. Elle arrive trop vite, et aurait mérité d’en dire un peu plus. Au final c’est un bon livre mais qui fini par embrouiller, dont les mystères sont biens sympas mais ne sont finalement jamais résolu, et où la Quête est infinie (ce qui ne me plaît pas plus que ça, l’idée d’errance ça me donne assez peu envie je dois dire). Bref, sans être tout à fait mauvais, j’avoue que ce n’était pas non plus une très bonne lecture.
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Le crime de la porte jaune et autres nouvel..

Alain Demouzon invite son lecteur à se creuser les méninges dans cette deuxième série d'enquêtes du commissaire Bouclard et de son adjoint Letroc.

13 histoires courtes dont tous les éléments sont donnés pour que le lecteur puisse trouver lui-même le fin mot de l'histoire, les solutions se trouvant en fin de volume.

Dans son introduction, l'auteur revient sur le pourquoi de ces enquêtes et préconise de se munir d'un crayon et de papier pour prendre des notes, élaborer des pistes... Letroc suit le cheminement de Bouclard de la même manière que le lecteur se trouve aux côtés de l'auteur.

Plusieurs types d'enquêtes sont ici proposés de la chambre close à la suite de meurtres fomentée suivant une logique bien tordue; on a même droit à une série de crimes basée sur les sept péchés capitaux, bien des années avant "Seven".

Et j'avoue que bien souvent ces affaires ne sont pas faciles à démêler...
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La petite sauteuse

Parmi les nouvellistes Français de talent, Demouzon avec ce recueil s’est hissé au niveau des plus grands, Siniac et Daeninckx par exemple, damnant le pion aux Anglo-saxons, spécialistes de ce genre littéraire si difficile.



Demouzon possède ce talent qui prouve si besoin en était qu’il maîtrise parfaitement ce besoin et cette joie d’écrire qui font de lui un écrivain authentique et non superficiel.



Il faut dire que Demouzon a placé la barre très haut et que du temps où il écrivait des romans policiers, il a toujours su se renouveler dans le choix de ses intrigues, passant allègrement du roman noir au suspense tout en soignant son style. Un style élaboré, travaillé, fouillé, et pourtant limpide, agréable à lire. C’est ainsi qu’après une quinzaine de romans relevant du domaine du policier, il nous a offert un très beau Lune rousse, sur lequel je reviendrai.



Mais si nous revenions à notre Petite sauteuse, élément indispensable de l’art culinaire et gastronomique ?



Tout d’abord, vous vous assurez que votre batterie de cuisine est au complet, que tous les ustensiles sont à portée de main, que votre piano, en jargon de cuisine votre fourneau, est bien allumé et dégage une odeur propice à une cuisson douve, et préparons nos ingrédients.



Principalement de la viande, tendre, goûteuse, savoureuse, fondante sous la langue, persillée, grasse mais pas trop. 15% maximum. Faisons revenir doucement, laissons mijoter et relevons le goût avec un zeste de nostalgie, une grosse poignée d’humour noir, très noir, un filet de vinaigre, et rectifions l’assaisonnement d’une pincée de satire bien piquante, et servez chaud.



Humez ce fumet délicat et laissez-vous aller à déguster en connaisseur ces quelques nouvelles, en laissant fondre sur la langue ces phrases poétiques et ironiques.



Si, comme moi, vous vous montrez goinfres et dévorez en trois fourchetées cette subtile préparation, mijotée avec amour la Belle, vous serez agréablement surpris : pas d’indigestion occasionnant des effets nocifs sur votre organisme. Pas de lourdeur, pas de tendance à l’assoupissement, mais peut-être un léger regret, une déception en vous apercevant que ce que vous venez de déguster vous était proposé dans une assiette à dessert.



Alors, vous demandez timidement au maître queux s’il n’y a pas du rab ! Un plat qui allie la légèreté de la cuisine nouvelle au parfum, à la saveur, à l’onctuosité d’un plat rustique et familial longuement mitonné.







Sommaire :

La petite sauteuse



Le gril

Une fine fourchette

L’économe

Cocotte Minute

Le cul de poule

La passoire

Le faitout

Le hachoir

Moule à Charlotte, moule à madeleine.





Bon appétit, bien sûr !
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Agence Melchior



« Depuis sa première apparition en 1995, on savait Melchior en proie à son mal de vivre, à ses démons intérieurs et à ses fantômes, égaré entre sa misanthropie et son besoin de vérité et de justice, mais dans cette nouvelle aventure, il est plus rembruni encore, plus bilieux, comme s’il était arrivé au bout de tous ses cafards. Il est vrai que sa double enquête va petit à petit le conduire vers son propre passé et vers celui de sa famille, au terme d’une déambulation presque sépulcrale. Difficile, décidément, d’écrire plus noir qu’Alain Demouzon ! »

Alexandre Lous, Le Magazine littéraire, mai 2006.
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Bungalow

La quatrième de couverture nous précise que Demouzon "est l'auteur d'une série de "policiers" qui sont aussi, sinon davantage, des romans de mœurs et d'atmosphère". C'est exactement ça. D'abord il y a un meurtre (ou presque) dont on connait assez vite le coupable, tandis que les personnages continuent d'apparaître (dont un policier annonçant l'Adamsberg de Fred Vargas avec quinze ans d'avance), le livre progresse, s'ouvre avec lyrisme, l'auteur se permettant toutes les rêveries en restant toujours précis et juste dans l'humanité des protagonistes. Le lecteur est happé, comprend très vite que tout avance inéluctablement vers quelque chose, il ne sait pas quoi, peu importe, il s'y précipite avec délices.
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Fromental et l'Androgyne

Une enquête menée par le jeune romancier Fromental dans les milieux artistiques d'un Paris qui subit la terreur des anarchistes. Des crimes étranges mis en scène pour ressembler à des tableaux de maître, une société secrète, des mouvements esthétiques et politiques qui s’opposent et la belle et intrigante Hyacinthe...Où cela nous mènera ’il… ?
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Les Contes d'Excalibur

Corentin un enfant comme les autres croise la route de chevaliers déroutés. J'ai bien aimé ce recueil que je conseille.
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Fromental et l'Androgyne

Paris, 1892. Georis Fromental, jeune littérateur parisien, retrouve par hasard Abel Cyprien, un ami d'enfance devenu inspecteur à la Sûreté générale. Ce dernier, qui lui reproche de se complaire dans "l'exotisme des bas-fonds", décide de lui présenter des affaires criminelles qui lui fourniront, pourquoi pas, un nouveau matériau pour des "romans judiciaires", bien éloignés de cet indigeste naturalisme littéraire tellement en vogue et si cher à ce monsieur Zola !



Voilà justement une affaire qui pique sa curiosité : un meurtrier semble choisir ses victimes parmi les "ennemis de l'art" - des Jocrisse, des Philistins, des Béotiens... -, eux-mêmes collectionneurs ou marchands de tableaux.

Or, ni la vengeance ni la cupidité ne semblent être à l'origine de ces meurtres dont la macabre mise en scène - l'assassin reconstitue des tableaux célèbres - rajoute encore au mystère...



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Dernière station avant Jérusalem

le nom de l'auteur me dit bien quelque chose et pourtant, pas de souvenir de lecture...

.

Donc pris ce "polar"... mais... sous la jaquette d’un roman policier j'ai trouvé des univers parallèles, de la science-fiction et du fantastique...

.

pas déplaisant à lire, mais assez compliqué à suivre... on s'y perd facilement... d'un univers à l'autre...



Des Indiens à Jérusalem (Nièvre) ?

.

Tout semble possible dans le dédale de cette affaire où l’irrationnel voisine intelligemment avec la plus triviale des réalités.

.

Au départ, pourtant, on pénètre dans l’imaginaire très identifiable du film policier américain de série B : une famille massacrée dans un hôtel par des tueurs professionnels.

.

Rescapée : une fillette planquée dans la trappe sanitaire des W.C. Course poursuite entre la police et les assassins pour retrouver le témoin ? Pas vraiment.

.

Les codes habituels ne sont pas de sortie. Le chemin bifurque, éclate en mille pistes qui ouvrent la voie à des solutions multiples, entre la vraie-fausse fiction et le réel rêvé. Un livre raconte tout, en direct comme à la télé, mais des pages manquent.

Les protagonistes ne peuvent y lire leur destin. Ils doivent inventer leur propre vie.
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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