Alan Gold

De Alan Gold

Publié chez Michel Lafont

Sorti en 2003

415 pages



Jezabel est une princesse de Phénicie, fille du roi Etbaal et fidèle d’Astarté, déesse de l’amour. Elle vit heureuse et tranquille dans son beau pays, auprès de son père qu’elle chérie. Mais voilà, il est décidé que, pour renforcer les frontières du pays, la jeune fille va devoir épouser Achab, fils du roi d’Israël, un pays au Dieu unique, sans couleur ni joie.

Malgré les prêches d’Elie, un prophète d’Adonaï qui parcourt Israël en la conspuant, Jezabel décide d’introduire dans sa nouvelle patrie les cultes de son pays, où amour charnel et partage des corps ont une place importante…



Une histoire qui nous a franchement déçu.

Nous avons lu, avec difficultés, environ 200 pages du livre avant d’abandonner. Ce n’est que notre avis personnel, mais nous trouvons que le livre sonne faux. L’auteur a voulu créer un contraste très fort entre la Phénicie et Israël, qui en devient parfois caricatural. C’est assez dommage car l’opposition des deux pays par les couleurs était très sympathique à lire, très visuelle.

Les personnages aussi nous paraissent un peu artificiels. Notamment Jezabel, qui passe de l’état de jeune fille capricieuse à celui de femme experte en diplomatie en quelques jours. Le prince Achab lui, avait l’air de devenir plus subtile, malgré ses premiers aspects de grosses brutes sans cervelle.

L’intrigue elle, est cousu de fils blancs, mais comme souvent dans les biographie romancée. Cela est tout à fait normal.

Pour certains, les libertés historiques choqueront peut-être. Mais pas nous. Hormis l’aspect caricatural des pays, nous avons trouvé que l’auteur rend une image plausible de la vie à ces périodes. Exagérée, mais plausible. D’autant plus que, et il a raison de la faire, une petite introduction rappelle que l’auteur a forcément du prendre des libertés et romancer la vie de Jezabel car très peu de sources la citent.



Bref, en soit ça n’est pas un mauvais livre, mais nous n’avons pas su accrocher, ni à l’ambiance, ni au personnage, ni à l’intrigue.
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