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Citation de gouelan


Ordóñez fut le premier surpris par l'attirance qu'il éprouvait pour elle. Les femmes qu'il connaissait étaient soumises, pudiques et discrètes. Celle-ci, en revanche, se disputait avec son père comme si l'autorité paternelle n'existait pas et elle buvait du "vincaud", chaud ou froid, comme un homme. Lors d'une des rares occasions où il put la coincer, Antonio l'interrogea encore sur la légende locale des "menairons", ou quel que soit leur nom. Maílis lui expliqua que, en tant que maîtresse d'école, elle se servait de ce récit populaire : c'était un outil parfait pour instruire les enfants sur les risques de l'ambition, de la vanité et de la démesure. Dans le conte il était très difficile de trouver le Pouvoir véritable, et il ne finissait pas dans les mains de ceux qui le recherchaient le plus, mais des plus humbles : les "menairons". L'authentique Pouvoir ne consistait donc pas à dominer les autres, mais à devenir une meilleure personne.

p.124
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