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Critiques de Alejandra Carrasco-Rahal (13)
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La vie négociable

Ce roman, je l’avais choisi dans la Masse Critique de la rentrée littéraire, en 5ème position (sur 5 cochés). La 4ème de couverture m’avait attiré : « Un roman à l’humour amer qui nous renvoie à nos propres tractations avec l’existence ... ». De plus, un roman espagnol, or j’en connais assez peu et je suis curieux ... Hélas, ce bouquin ne m’a pas convaincu. D’abord l’incitation à s’identifier au personnage principal tombe à plat ; on ne peut pas s’identifier à un type versatile à l’extrême, sans aucune morale mais pourtant poursuivi par une culpabilité très catholique, et qui fait un chantage pécuniaire à ses parents, l’un étant un petit escroc et l’autre sa femme adultère. La première partie m’a semblé longue et pesante, le style plat comme un compte-rendu chronologique. La seconde partie m’a paru mieux maitrisée et puis il y a quelques passages plus légers et/ou plus intéressants ; l’épisode érotico-drolatique avec la colonelle, puis quelques considérations sur l’importance supposée des coiffeurs dans l’histoire de la civilisation, ou page 238 sur la « supériorité » de la vie militaire sur la vie civile par le cocu colonel. L’ensemble, reste à mon avis (et donc subjectivement), inégal autant en ce qui concerne l’écriture que le scénario, d’ailleurs les derniers chapitres sont plus courts comme si l’auteur avait hâte, lui aussi, d’en finir.

Je remercie néanmoins Babélio et les éditions du Rocher, un roman ne peut pas plaire à tout le monde, celui-ci trouvera sûrement son lectorat, c’est la première fois que je suis déçu par un livre reçu par la Masse Critique, mais c’est le jeu, j’aurai pu ne pas le cocher.

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Le voyageur du siècle

"Wandenbourg: ville mobile sit.approx.entre les anc. Et de Saxe et de Prusse. riv. : Nulte , en dépit des témoignages des chroniqueurs et voyageurs ,sa position exacte reste à définir" Telle est la ville où Hans , notre voyageur, en route pour Leipzig décide de s' arrêter pour la nuit . Une nuit ,puis une journée passent, le voilà "piégé" par cette ville surprenante , il y rencontre le joueur d'orgue et son chien Franz , et fait la connaissance de la famille Gottlieb. le père le convie à boire un thé et lui présente sa fille Sophie .... Hans se retrouve participer aux soirées du vendredi , Sophie y tient salon , chacun peut s'y exprimer en toute sincérité, chose fort rare et appréciable dans ce XIXème siècle de la Restauration , sous la férule de Metternich . Bientôt entre Sophie et Hans se noue une tendre amitié mais Sophie est fiancée à Rudi Wilderhaus, fils d'une riche et noble famille wanderbourgeoise. ....

Andrés Neuman nous offre un somptueux roman qui bien que l'action se situe au XIXème semble plutôt servir de passerelle entre cette époque et la notre. Tous les sujets

abordés, littérature, histoire, économie, politique, poésie, relations humaines, semblent trouver écho dans notre XXIème siècle . de très belles pages, une lecture prenante qui bien que "très intellectuelle" ne perd pas de vue l'humain avec ses défauts et ses qualités, ses amours et ses haines , la vie tout simplement. Une bien belle découverte . Un très grand merci aux éditions Libretto et à babelio et un grand bravo à Andrés Neuman et à sa traductrice Alexandra Carrasco
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Le voyageur du siècle

Opération "Masse critique".



J'ai abandonné la lecture de ce livre à la page 150.



L'écriture est belle. Mais voilà, je n'ai pas réussi à me plonger dans cette histoire. Peut-être n'était ce pas le bon moment.



J'ai eu l'impression de faire du sur-place et les longues discussions et les échanges d'idées entre les différents personnages m'ont ennuyée.



Sur le peu de pages que j'ai lues, j'ai eu l'impression d'y voir une illustration de la vie avec ces rencontres, ses hasards.



Je pense qu'il me faudra beaucoup plus de trente jours pour lire ce livre et qu'il me faudra également être plus réceptive pour en apprécier le sens.





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Le blue-jean des exilés

Alexandra Carrasco débute son roman in medias res par la présentation des héros: Carla, Chilienne de 12 ans, son petit Frère Cristobàl et ses parents. Ils doivent fuir leur pays suite au coup d'État militaire du 11 septembre 1973 qui a renversé Salvador Allende. Les parents de Carla sont des militants communistes obligés de s'exiler à Paris avec leurs enfants. La première partie du roman se situe à Santiago, au Chili, où le coup d'État bouscule le quotidien de la famille. La mère de Carla se retrouve licenciée, les enfants doivent aller vivre chez leur tante dans un quartier plus sûr et leur père ,musicien, est considéré comme un opposant au régime. La famille quitte alors le pays pour la France. La deuxième partie du récit se situe donc en France et raconte l'arrivée à Gennevilliers, en Seine Saint-Denis. Arrivées en France, les familles de réfugiés politiques sont regroupées dans un immeuble HLM. Carla fait la découverte de la France et de sa culture en découvrant l'école, son immeuble et la ville de Paris en compagnie de son frère et de ses parents. L'intégration se fait au jour le jour, Carla et son frère se font de nouveaux amis et découvrent la société de consommation, la diversité ethnique mais aussi le racisme. Carla se fait de nouvelles amies: Corinne, avec qui elle fume ses premières cigarettes, ainsi que Gwladys et Samira. Elle continue tout de même à écrire à ses amies du Chili tout en mesurant ses paroles car les lettres sont contrôlées par l'armée. La famille de la jeune fille est le refuge des racines chiliennes, de la culture et des traditions du Chili. La politique et la situation du Chili font partie du quotidien des enfants, ils approfondissent leurs connaissances sur le communisme à l'aide de leurs parents et s'investissent politiquement.



L'auteure a vécu la même situation que son personnage à l'âge de dix ans ce qui donne de la justesse à son récit. Le français n'étant pas sa langue maternelle, on remarque quelquefois les difficultés auxquelles elle a fait face lors de l'écriture cependant le texte est facile à lire.

Ce roman permet aux jeunes lecteurs de s'intéresser à un sujet historique: le renversement de Salvador Allende. Carla raconte la présence militaire, la nécessité de se cacher et de cacher ses convictions pour finalement fuir le pays. La fuite de la famille se fait avec douceur et l'exil ressemble plus à un voyage: le récit joue sur l'imaginaire de l'Ailleurs, les seules représentations de la France étant un tableau et les paroles de leurs parents. L'intégration est au centre du récit. Carla et sa famille doivent trouver leur place dans une nouvelle société où il leur faut protéger leur identité culturelle, sociale, politique et personnelle. La quête identitaire permet aux adolescents de s'identifier aux personnages et de poser un regard étranger sur une réalité familière au lecteur français. Ils n'auront pas de mal à suivre ce récit, qui traite du quotidien de jeunes étrangers arrivés en France. Le texte aborde des sujets propres à l'adolescence: les premiers émois amoureux, les nouveaux amis, la place de la famille tout en ponctuant son récit de touches humoristiques malgré la tragédie humaine du putsch militaire. De plus, Carla et son frère, qui est malade, sont deux personnages très attachants qui s'entendent bien en tant que frère et sœur. Leur passion pour les enquêtes et les mystères permet de découvrir leur nouveau monde à travers leurs yeux en y ajoutant l'humour des détectives en herbe. Ce roman peut s'adresser à un jeune public pour une lecture personnelle comme une lecture d'étude. La richesse du texte peut servir pour une étude scolaire afin de sensibiliser les jeunes lecteurs aux sujets de l'immigration, du respect d'autrui et à la formation de leur identité personnelle.
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Paroles d'Anges

Le Canada, quatre histoires à quatre âges de la vie... A chaque âge ses problèmes. Heureusement que du haut de leurs nuages, les anges veillent... Mais lorsqu'ils s'en mêlent, cela donne lieu à des situations pour le moins inattendues. Les anges sont un peu fripons sur les bords, ne le saviez-vous pas ?



L'auteur a voulu faire une bd muette un peu universelle pour nous montrer que nous sommes tous confrontés à des troubles affectifs et sentimentaux. Or plus l'âge avance, plus ils seront lourds à porter. Pourtant, il suffit quelques fois de presque rien. C'est là qu'interviennent nos petits chérubins malicieux.



On retrouvera avec plaisir le dessin si caractéristique de Jean-Louis Tripp plus connu pour son Magasin général avec Régis Loisel. J'ai bien aimé les deux premières histoires, notamment celle de la rencontre de deux dentiers métalliques repoussants. Après, cela se complique sérieusement pour se terminer dans une partouze de vieillards en folie au nom d'une sexualité épanouie. Pourquoi pas ? Mais avec moi, cela ne le fait pas trop malgré le ton léger de cette divine comédie un peu coquine.
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Le voyageur du siècle

Un livre primé plusieurs fois en Espagne, signalé parmi les 5 meilleurs livres de l’année par le journal El Pais.

C’est un roman important par son volume (531 pages), sa teneur et son style particulier, fragmenté. La lecture en est un peu complexe, mais non difficile Carl e sujet est très animé, par moments osé (sexe) et qui probablement trouvera un écho différent chez chaque lecteur. Le livre aurait nécessité 5 années de travail et je reste épatée par l’âge de Neuman à l’époque de sa parution : seulement 32 ans.

C’est plutôt intimidant d’écrire un billet sur un livre aussi riche et complexe, car en 531 pages l’auteur englobe tellement de sujets : la géopolitique en Allemagne durant la période de Metternich, la littérature, la poésie occidentale, etc.

Il y a polémique pour décider si c’est un roman total ou non. Modestement je pense que oui et dans toute sa splendeur car voici un univers particulier baignant dans une totale liberté procurée par la lecture et parce que le roman explore un univers jusqu’à la limite, un monde qui peut se fermer sur lui même, composé de plusieurs récits en parallèle et qui vont s’entrecroiser pour certains. La réalité et la fantaisie se croisent et se nourrissent mutuellement, mais ce n’est pas clair, ni où ni comment.

C’est aussi une oeuvre expérimentale car Neuman regarde le XIXè siècle avec le regard du XXIè, ce qui va donner quelques anachronismes. Et un roman postmoderne avec cette écriture fragmentée ou discontinue, pleine d’aphorismes (spécialité de l’auteur) et de styles narratifs différents (contes, poèmes, aphorismes).

J’ai lu quelque part que Neuman s’est inspiré de la musique de Schubert, lequel à son tour s’était inspiré du poète allemand Wilhem Müller pour composer son Voyage d’hiver. Autre détail, Wilhem Müller était né à Dessau, qui est le prochain destin de notre protagoniste, Hans, le voyageur du siècle.



Hans est un voyageur itinérant, érudit, polyglotte, qui vit de ses traductions. On sait peu sur lui, mais bientôt on comprendra que c’est un personnage trouble, un fabulateur et qu’il a volé des livres.

Hans arrive à Wandernburg, une ville fictive entre la Prusse et la Saxe. Une ville étrange car l’on s’y perd dans ses rues, une ville qui semble bouger car les immeubles ne sont pas toujours au même endroit.

Le récit se situe sur un an avec les 4 saisons en débutant l’hiver (Voyage d’hiver).

Hans n’avait prévu que passer à Wandernburg dans sa route vers Dessau, mais il fera sur place la connaissance de gens intéressants et de tous les milieux sociaux qui vont retarder sa décision de partir.

Parmi les gens de la ville et les plus sélects, il fera la connaissance de Sophie Gottlieb, une jeune fille déjà promise au meilleur parti local, Rudi, c’est une jeune fille très cultivée, férue de poésie et de littérature. D’ailleurs, elle tient salon tous les vendredis en recevant les meilleurs esprits de Wandernburg et où, rapidement Hans trouvera une place de choix dans les discussions tous azimuts.

Hans et Sophie tomberont follement amoureux et vivront une passion complètement anachronique par rapport au XIXè siècle. Malgré le secret qu’ils gardent, leur relation commence à faire du bruit et Rudi se manifeste avec éclat.

Nous aurons une conclusion inespérée et originale; la fin est ouverte, chaque lecteur peut apporter une explication. C’est original.

Lecture complexe, riche, baroque, jamais ennuyeuse. Par moments surchargée d’érudition, mais, in fine, époustouflante.


Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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La vie négociable

Philosophe de formation, Luis Landero enseigne la littérature à l’Institut Caleron de Madrid, mais aussi à l’Ecole d’Arts dramatiques. Récipiendaire de nombreuses distinctions, il nous revient au faîte de son talent avec « La vie négociable », un roman qui se pare de grands élans enthousiastes et qui nous fait découvrir la banalité de l’existence d’Hugo Bayon, jeune homme qui se croit appelé aux plus hautes fonctions et qui espère décoller de la morosité du pavé. Néanmoins, il sait que ce ne sera pas gagné avec une maman adultère qu’il adore et un père qui nourrit les siens par le truchement d’escroqueries à répétition. Néanmoins, la réalité le rattrape lorsqu’il ouvre enfin les yeux sur le monde qui l’entoure et perd son innocence. A son tour, il sait qu’il doit agir pour exister et ne plus se contenter de fausses illusions. Le pouvoir naît de ce qu’il créera. Une voie royale s’ouvre à lui : celle de la faute, en pratiquant une activité de maître-chanteur, en négociant sans cesse ses acquis et en se baladant entre péché et rédemption, passé, présent et avenir. Le texte nous renvoie évidemment à nos propres démons, avec des accommodements indispensables pour ne pas sombrer et garder la tête hors de l’eau, repenser les échecs, restreindre certaines ambitions démesurées et caler nos contradictions face au mur d’une réalité peu amène. Au demeurant, il analyse l’âme humaine pour la sertir d’une réflexion à hauteur d’épaules. Un miroir de nos habitudes et de nos regimbements !
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La vie négociable

Livre reçu à l'occasion du vide-bibliothèque.

Le roman pourrait n'être que le récit d'un garçon qui tourne mal mais l'auteur tire le lecteur vers l'indulgence – parfois agacée – face à des confessions à l'aune de J. J Rousseau. Malgré l'autocritique lucide du « je » narratif qui se reproche ses défauts et ses manquements (« mon mépris de moi-même faisait office de pénitence »), le jeune homme est ramené sans cesse à ses prétentions démesurées, son aveuglement et son intolérance. Est-ce pour montrer un effet de jeunesse qui perdure au-delà de la maturité, maturité qui ne vient pas ? Enfin, Hugo décide de s'amender pour repartir à zéro (comme à chaque fois, se dit-on déjà). C'est alors la découverte d'un mystère insoupçonné sur la fuite de sa mère et la mort de son père.

Plus sur anne.vacquant.free.fr/av/
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La vie négociable

Livre lu dans le cadre d'une masse critique.



Malgré quelques longueurs, l'écriture est fluide et se lit facilement !

Le personnage principal, Hugo Bayo, fascine, étonne, dégoûte... Impossible de s'identifier à lui, et pourtant, on a envie de connaître son histoire (si "simple" parait-elle !).

Un roman avec une vision assez triste de l'Homme, incapable de se contenter, autodestructeur qui préfère se complaire dans ses illusions; il est question aussi du destin : est-il tracé ? Nous-sommes maître de notre destin ? Des questions sans forcément de réponse(s), mais qui fait de ce roman, un livre étonnant qui fait passer un bon moment au lecteur.
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La vie négociable

Livre lu dans le cadre de l'opération masse critique.

Ce n'est pas le genre de livre que je lis habituellement. Ce qui m’a attiré c’est la quatrième de couverture, je voulais savoir à quoi correspondait cet « humour amer ».

On suit la vie de Hugo, personnage principal, qui passe de l’enfance au monde adulte suite à des découvertes concernant ses parents. Ces découvertes vont le décevoir au point d’avoir une influence sur son caractère, ses émotions, sa relation avec les autres, bref sa vie.

La première partie traîne un peu en longueur mais permet de bien positionner le personnage. La seconde partie est beaucoup plus intéressante et j’ai pour ma part beaucoup apprécié la fin. J’ai au final passé un bon moment de lecture.

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La vie négociable

Un livre qui se lit facilement. Qui nous fait nous interroger sur la relation du narrateur aux autres : sa mère avec on se sent aucun lien émotionnel, sauf celui de la manipulation qui l'a construite, avec son père qui paraît absent mais se sacrifie pour lui, et avec les filles ou les garçons de son entourage. Un récit de vie qui dit tout sans jugement, mais auquel il me manque l'émotion.

Un roman un peu absurde dans le sens littéraire du terme, avec de belles qualités littéraires, qui pourrait plaire à ceux qui aiment le style de carlos ruiz zafon
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Le voyageur du siècle

J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce roman. Le mélange de style est déstabilisant, l’irruption des dialogues au milieu de récits ou descriptions est déroutante mais ce style bien différent de ce qu’on lit habituellement fait le charme de ce roman.

Ce roman baigne dans une atmosphère particulière, j’avais l’impression de me retrouver au milieu d’un film de Wes Anderson, avec un coté The Grand Budapest Hôtel. Des personnages atypiques, des lieux marquants et originaux. Alors on se laisse attraper par le style, les personnages, cette ville de Wandenbourg et on plonge pour un voyage de 600 pages et j’ai refermé ce livre en me disant : c’est déjà fini ? Une belle découverte !

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Paroles d'Anges

Très jolies histoires et morales. Les dessins ne m’ont pas subjuguée mais je me suis attachée à l’histoire de ces personnages très poétiques. Le concept de ces anges qui bousculent nos vies, pourquoi pas. Un livre simple, rêveur, qui traite pourtant de sujets difficiles.
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