Je regardais les femmes avec le flegme désespéré et non dépourvu de romantisme avec lequel un astronome dilettante contemple par une belle nuit d'été les myriades de corps célestes qui parsèment la voute du ciel : l'étonnement, la curiosité déchirante qu'elles m'inspiraient étaient gâchés par le soupçon qu'à moins d'une révolution technologique improbable je n'établirais absolument jamais de contact avec elles.