« Je ne saurais dire combien de temps j’ai dormi. Même quand les ténèbres s’ouvrirent et que je me retrouvai les yeux fixés au plafond, je ne fus pas certain d’être réellement éveillé. Mon corps me semblait complètement engourdi. L’absence de douleur était trop miraculeuse pour être vraie. Je levai une main, surpris de constater que je n’avais pas été attaché, et me tâtai la poitrine puis le visage du bout de mes doigts enflés. Ni chair ravagée, ni peau écorchée. À croire que mon combat contre les rats n’avait jamais eu lieu »