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Citation de Lilou08


Deux tasses de café plus tard, Philip referma son journal et sortit de la cuisine. Le silence régnait dans le couloir, apparemment Charlotte dormait encore. Un instant, il hésita. Il pouvait aussi bien lui laisser un mot pour lui dire qu’il partait travailler… Mais il se ravisa et s’approcha de la porte de la chambre. Faisant le moins de bruit possible, il pénétra dans la pièce plongée dans l’obscurité et se dirigea vers les fenêtres pour entrouvrir les rideaux. Mais comme il passait près du lit, quelque chose effleura sa jambe. Il sursauta et en se penchant sentit la main de sa femme.
– Charlotte ? Charlotte ! appela-t-il en bondissant sur la lampe de chevet.
Quand il se tourna vers elle, elle gisait en travers du lit, un bras dans le vide, la main au ras du tapis. Sur la soie couleur pêche de son négligé, il vit tout de suite la tâche brunâtre entre ses seins, le textile délicat lacéré, maculé de sang. Dans sa main droite, elle tenait encore le couteau dont elle s’était servi pour mettre fin à ses jours. Un couteau dont la lame avait plongé jusqu’au cœur.
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