— Comment tu te sens ? me demande-t-elle.
— Soulagée, stupide… Mais heureuse.
— Putain ! Je te comprends. Moi aussi, ça m’aurait enlevée un poids de lui mettre une praline entre les deux yeux à ce connard. Tout ce temps où tu t’es détruite pour lui, alors que « Monsieur » dit-elle sur un ton dédaigneux, menait la grande vie.
— Je ne suis pas heureuse pour ça… mais pour « ça » ! fais-je en secouant mon doigt où se trouve la bague.
Elle est silencieuse pendant deux secondes et demie avant de crier :
— Ahhhhhhh ! Il t’a demandée en mariage ?
— Oui !
— Et tu as accepté ?
— Non, je lui ai dit « non » puisque j’ai le solitaire au doigt ! Susan ? T’es amoureuse ou juste blonde ?