Voici la lettre de l’aventureux officier:
Daghestalt,
Mon cher colonel,
J’arrive à l’instant et, tout botté, tout éperonné, je vous écris. je viens de voir les restes de cette grande muraille qui séparait l’ancien monde du monde encore invisible à cette époque, c’est-à-dire de l’Europe. elle a été bâtie par les Perses ou par les mèdes, pour les garantir des invasions des barbares - les barbares, c’était nous, mon cher colonel. Pardon, je me trompe: vos aïeux, princes géorgiens, faisaient partie du monde civilisé. Quel changement d’idées! (...)