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Citation de Denis_76


D'ARTAGAN
Le capitaine était de service ; il faisait sa huitaine enseveli dans le fauteuil de cuir, l'éperon fiché dans le parquet, l'épée entre les jambes, et lisait force lettres en tortillant sa moustache.
(p114)
ATHOS
-- Majesté, Dieu sait que pour l'intégrité, pour l'honneur de votre couronne, je verserais encore à présent tout ce que m'ont laissé de sang vingt années de guerre civile et étrangère. Je puis donc vous assurer que je ne menace pas le roi, plus que je ne menace l'homme ; mais je vous dis à vous : Vous perdez deux serviteurs, pour avoir tué la foi dans le coeur du père, et l'amour dans le coeur du fils. L'un ne croit plus à la parole royale, l'autre ne croit plus à la loyauté des hommes, ni à la pureté des femmes. Adieu !
Cela dit, Athos brisa son épée sur son genou, en déposa lentement les deux morceaux sur le parquet, et saluant le roi qui étouffait de honte et de rage, il sortit du cabinet.
(p177)
ARAMIS ( au Masque de Fer ?)
-- La reine donna donc le jour à un fils. Mais quand toute la cour eut poussé des cris de joie à cette nouvelle, quand le roi eut montré le nouveau-né à son peuple et à sa noblesse, quand il se fut gaiement mis à table pour fêter cette heureuse naissance, alors la reine, restée seule dans sa chambre, fut prise pour la seconde fois des douleurs de l'enfantement, et donna le jour à un second fils.
(page 264)
PORTHOS
Raoul, le pistolet au poing, fondit sur le premier cheval du carosse en commandant au cocher d'arrêter.
Porthos saisit le cocher, et l'enleva de dessus son siège.
(p229)
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